Après moult délibérations, le verdict est tombé. La voiture de l'année 2010 est une Volkswagen, la Polo cuvée 2010. La voiture avait été rendue célèbre en France dans les années 80 via la campagne de publicité qu'il l'appelait "la fourmi"... La Polo a donc emporté la majorité des suffrages, coiffant sur le poteau les Toyota IQ et Opel Astra.
Pour ce concours un peu hors normes, environ 60 journalistes européens sont sollicités, provenant de 23 pays d'Europe. En France, ils sont 6 à voter : "J'avais le tiercé dans l'ordre !" sourit l'un des membres du jury, "mais pour moi, la Polo et la Toyota IQ méritaient autant l'une que l'autre de gagner. Enfin, peut-être l'IQ était-elle déjà un peu vieille, elle aurait dû concourir l'an dernier". Voilà pour les considérations générales. Mais au fait, comment fait-on pour élire la voiture de l'année ? En vertu de quoi décide-t-on que ce véhicule-ci vaut mieux que son concurrent ? "Le critère de jugement est libre" continue cet impartial membre du jury, "moi je cherche à cerner ce que la voiture apporte de nouveau au sein de sa catégorie. Et pour la Polo, à mon sens, la nouveauté réside dans la boîte DSG à double embrayage. C'est la première fois qu'une voiture de cette catégorie est en équipée, et c'est un régal à conduire. D'autre part, la Polo, à équipement équivalent, demeure moins chère que ses rivales françaises !"
L'an dernier, bien des journalistes de la presse automobile avaient toussé lors de l'élection de la voiture de l'année. L'Opel Insignia avait en effet remporté une palme qui ne paraissait pas méritée aux yeux de tous : "On juge une gamme complète, et pas un seul modèle de la voiture" raconte encore ce membre émérite de la voiture de l'année, "l'Insignia a des petits moteurs, des gros moteurs, une version sport, une 4x4... c'était mérité. Et non, l'élection de la voiture de l'année n'est pas bidon !"