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    Mercedes McLaren SLR Stirling Moss : formule 1 de la route

    Zinzin
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    Mercedes McLaren SLR Stirling Moss : formule 1 de la route Empty Mercedes McLaren SLR Stirling Moss : formule 1 de la route

    Message par Zinzin Ven 9 Oct - 17:07

    Mercedes McLaren SLR Stirling Moss : formule 1 de la route 20091010PHOWWW00005
    A l'instar de la voiture de course de 1955, la SLR présente les traits d'une époustouflante barquette dont le profil fuselé évoque une lame de rasoir.

    L'ultime version de la supercar Mercedes, développée avec son partenaire en F1, est une décoiffante barquette renouant avec l'esprit des légendaires SLR de course.
    Mercedes McLaren SLR Stirling Moss : formule 1 de la route Coeur-
    Mercedes a le sens de l'hommage. Sa dernière Flèche d'Argent, surnom donné dans les années 30 à ses machines de course grises, porte sur la console centrale la signature de l'un de ses plus brillants représentants : Stirling Moss. Le pilote anglais, principale tête d'affiche, aux côtés de Juan Manuel Fangio, de la campagne de la marque en grand prix et en endurance au milieu des années 50, s'est notamment illustré en remportant la célèbre boucle italienne des Mille Miglia de 1955. Au volant de la fameuse barquette 300 SLR, il établit le record définitif de l'épreuve en 10 heures, 7 minutes et 48 secondes, à près de 160 km/h de moyenne. A travers la McLaren SLR Moss, Mercedes célèbre aujourd'hui cette association gravée dans les mémoires. Le respect de l'héritage transpire jusque dans les lignes de cette ultime SLR, produite à seulement 75 unités numérotées. A l'instar de la voiture de course de 1955, la SLR présente les traits d'une époustouflante barquette dont le profil fuselé évoque une lame de rasoir. Et, pour éprouver les sensations de Moss sur les routes toscanes triomphantes, c'est l'esprit de la course à l'ancienne qui a inspiré ce nouveau bolide : saute-vent symboliques, double bossage derrière le cockpit dépouillé et échappements latéraux.
    Evidemment, ce missile de la route déclenche l'émeute à chaque arrêt. Passé l'effet de surprise, son style démonstratif avec son long capot aplati et ses proportions hors normes - la largeur dépasse 2 mètres - hypnotise les observateurs. Le summum est atteint lorsque la porte en élytre se relève. Place aux travaux pratiques. Pour s'inviter à bord de l'habitacle exigu, il faut, outre le mode d'emploi, déployer une souplesse de gymnaste. Après avoir enjambé le bas de caisse en carbone, on se tient debout et on laisse glisser son corps dans le fond du baquet tendu d'un cuir capitonné rappelant les motifs à carreaux de son aïeule. On découvre alors un univers passablement remanié par rapport au coupé SLR. Exit la radio et le GPS. Dénudée, la console centrale ne comporte plus que le réglage de la climatisation et deux buses d'aération. N'espérez pas non plus loger une valise dans le coffre, monopolisé par les deux tonneau covers, des plaques en carbone se fixant à la carrosserie et destinées à recouvrir l'habitacle en cas d'ondée. Dans ce cas, il sera souhaitable de rejoindre le premier garage.
    Pression sur le bouton start, le V8 s'ébroue dans une relative discrétion. Levier de la boîte automatique sur la position drive, la Moss quitte son emplacement comme une banale berline. Une quiétude de courte durée car, lorsque l'aiguille du compte-tours s'envole vers la zone rouge, on comprend mieux la nécessité du port des lunettes et du casque ou du bonnet d'aviateur. Le vent claque le visage comme si vous étiez sous le réacteur d'un Airbus au décollage tandis que l'accélération vous scotche au dossier. Ajoutez le grondement strident du compresseur, et vous tenez les sensations réservées à Moss et ses équipiers. Selon les régimes, le V8 diffuse une sonorité différente, passant d'une note assourdissante au cri de guerre de la Walkyrie. Offrant des performances d'anthologie - le 0 à 100 km/h est exécuté en 3,5 secondes -, la Moss se joue de la circulation. C'est finalement l'apprenti pilote qui rend les armes, épuisé par les rafales de vent qui brouillent les repères et une pédale de frein peu progressive. A 100 km/h, on a déjà l'impression d'évoluer à 200. Radicale dans ses usages, cette barquette reste pourtant la version la plus aboutie de la série des SLR, grâce à une direction plus informative, des suspensions plus tolérantes et une tenue de cap plus reposante.
    Si, à 900 000 euros, la pilule est un peu amère, la Moss restera pour la postérité la dernière SLR née de la collaboration entre Mercedes et McLaren. Un véritable collector. Une page se tourne et sa remplaçante, la SLS AMG, ressuscitera les portes à ouverture papillon. D'autres émotions en perspective.

      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr - 18:26