Interview avec Fernando Alonso
Il est « curieux » avant Singapour...
Fernando Alonso espère que Renault va prendre l’avantage sur Toyota avant la fin de la saison. Il se prépare le Grand Prix de Singapour, le premier de l’histoire disputé en nocture.
Fernando, à Monza, une fois encore vous avez décroché la quatrième place et marqué 5 points déterminants dans la lutte pour le championnat Constructeurs. Pouvez-vous dire que vous êtes satisfait ?
Oui, c’était une belle course, dans des conditions difficiles et nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. C’était loin d’être évident car nous savions que Monza serait sans doute l’épreuve la plus difficile pour nous du calendrier. Nous rentrons avec 5 points et comblons ainsi l’écart qui nous séparait de Toyota, le bilan est donc positif. C’est un peu frustrant de finir une fois de plus aux pieds du podium mais nous avons encore quatre courses à disputer…
Singapour, un nouveau circuit, première course de nuit... Vous êtes impatient ?
Impatient, oui mais surtout curieux. J’ai hâte de voir comment cela va se passer une fois sur place, à quoi va ressembler le circuit, quel sera le niveau d’éclairage et par conséquent la visibilité… C’est une course très atypique, du point de vue sportif mais aussi en termes de gestion de ce week-end de Grand Prix et j’avoue que je suis curieux.
Comment avez-vous abordé cette course ?
En termes de préparations physiques, je dois avouer que je n’ai rien fait de particulier pour cette course. Je me suis préparé comme pour n’importe quelle autre épreuve. Par contre, j’ai beaucoup réfléchi avec mon physiothérapeute et les membres de l’équipe sur la meilleure manière de gérer ce week-end de course, en termes de sommeil, notamment. J’ai finalement choisi de ne pas me caler sur l’horaire local et de rester autant que possible dans le rythme européen, que ce soit pour me nourrir ou pour me reposer. Ce sera je pense un élément important de cette course, aussi bien pour les pilotes que pour tous les membres des équipes.
Nous avons vu lors des deux dernières épreuves européennes que la pluie nous avait permis d’assister à de très belles courses. Pensez-vous que le fait ce Grand Prix se dispute de nuit va également rendre la course plus intéressante ?
Du point de vue des spectateurs, c’est certain. C’est d’ailleurs dans le souci des spectateurs que cette course en nocturne a été conçue. En ce qui concerne les pilotes, il faudra voir quelles seront les conditions une fois sur place. Nous n’avons pas pu nous entraîner dans ces conditions et il y aura un vrai travail d’adaptation à faire. Je ne suis pas persuadé que ce soit là l’avenir du sport automobile mais je suis néanmoins curieux de voir ce que cela va donner. Du point de vue technique, notre programme sera très similaire à celui que nous déroulons traditionnellement sur un nouveau circuit. De bien des manières, ce Grand Prix de Singapour est une vraie nouveauté et cela reste un défi intéressant pour toutes les équipes du plateau.
Interview avec Nelson Piquet
Il n’est pas inquiet avant Singapour
Nelson Piquet ne sait pas à quel résultat s’attendre à Singapour, mais il est impatient de découvrir le tracé et de courir en nocturne.
Nelson, vous avez fait une belle remontée à Monza mais finissez hors des points. Quel bilan tirez-vous de cette course qui a été difficile pour tous les pilotes du plateau ?
Oui, j’ai fait une belle remontée, j’avais un bon rythme, surtout si on considère ma charge d’essence embarquée. Alors il y a effectivement des choses dont je peux me satisfaire. Mais je finis hors des points ce qui compte tenu de la lutte que mène l’équipe pour la quatrième place aux Constructeurs est décevant. Une fois encore, les qualifications ont été déterminantes pour la suite de mon week-end et je suis bien décidé à faire mieux ce week-end à Singapour.
C’est un nouveau circuit, le Grand Prix se disputera de nuit, une première également. Etes-vous inquiet ou au contraire impatient ?
Impatient sans hésiter ! J’ai dû découvrir beaucoup de circuits cette année, ce n’est donc pas quelque chose qui m’effraie, d’autant que pour Singapour, comme pour Valence, ce sera la même chose pour tous les pilotes du plateau et il sera donc possible pour un rookie de défendre ses chances. En ce qui concerne le fait de rouler de nuit, là non plus, je ne suis pas inquiet. Je sais que les organisateurs ont fait des efforts remarquables pour garantir un niveau de visibilité comme en plein jour et je suis donc plutôt impatient de voir ce que cela va effectivement donner sur place, en configuration de course.
Avez-vous préparé cette course de manière spécifique compte tenu de son rythme un peu particulier ?
Disons qu’avec mon physiothérapeute, nous avons mis en place quelques bonnes pratiques pour ne pas permettre à mon horloge biologique de se caler sur le rythme singapourien. Des heures de sommeil clairement définies, des pratiques visant à limiter l’impact de la lumière sur mon rythme biologique, une autre gestion des repas avec notamment un gros petit déjeuner et après plusieurs petites collations plus légères... ce genre de petites choses pour essayer en fait d’être dans la meilleure forme possible.
Que pouvez-vous viser pour cette course ?
Tant que nous n’avons pas tourné, tant que je n’ai pas fait quelques tours, il est difficile pour moi de vous dire même si c’est une piste qui est susceptible de me plaire. Alors de là à dire ce que je peux viser, c’est difficile ! Une chose est sûre, je veux faire une meilleure qualification car je sais à quel point c’est primordial pour réussir son Grand Prix, plus encore, s’il s’agit d’un circuit en ville !
PS : No comment !.
BLUETRACK
Il est « curieux » avant Singapour...
Fernando Alonso espère que Renault va prendre l’avantage sur Toyota avant la fin de la saison. Il se prépare le Grand Prix de Singapour, le premier de l’histoire disputé en nocture.
Fernando, à Monza, une fois encore vous avez décroché la quatrième place et marqué 5 points déterminants dans la lutte pour le championnat Constructeurs. Pouvez-vous dire que vous êtes satisfait ?
Oui, c’était une belle course, dans des conditions difficiles et nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. C’était loin d’être évident car nous savions que Monza serait sans doute l’épreuve la plus difficile pour nous du calendrier. Nous rentrons avec 5 points et comblons ainsi l’écart qui nous séparait de Toyota, le bilan est donc positif. C’est un peu frustrant de finir une fois de plus aux pieds du podium mais nous avons encore quatre courses à disputer…
Singapour, un nouveau circuit, première course de nuit... Vous êtes impatient ?
Impatient, oui mais surtout curieux. J’ai hâte de voir comment cela va se passer une fois sur place, à quoi va ressembler le circuit, quel sera le niveau d’éclairage et par conséquent la visibilité… C’est une course très atypique, du point de vue sportif mais aussi en termes de gestion de ce week-end de Grand Prix et j’avoue que je suis curieux.
Comment avez-vous abordé cette course ?
En termes de préparations physiques, je dois avouer que je n’ai rien fait de particulier pour cette course. Je me suis préparé comme pour n’importe quelle autre épreuve. Par contre, j’ai beaucoup réfléchi avec mon physiothérapeute et les membres de l’équipe sur la meilleure manière de gérer ce week-end de course, en termes de sommeil, notamment. J’ai finalement choisi de ne pas me caler sur l’horaire local et de rester autant que possible dans le rythme européen, que ce soit pour me nourrir ou pour me reposer. Ce sera je pense un élément important de cette course, aussi bien pour les pilotes que pour tous les membres des équipes.
Nous avons vu lors des deux dernières épreuves européennes que la pluie nous avait permis d’assister à de très belles courses. Pensez-vous que le fait ce Grand Prix se dispute de nuit va également rendre la course plus intéressante ?
Du point de vue des spectateurs, c’est certain. C’est d’ailleurs dans le souci des spectateurs que cette course en nocturne a été conçue. En ce qui concerne les pilotes, il faudra voir quelles seront les conditions une fois sur place. Nous n’avons pas pu nous entraîner dans ces conditions et il y aura un vrai travail d’adaptation à faire. Je ne suis pas persuadé que ce soit là l’avenir du sport automobile mais je suis néanmoins curieux de voir ce que cela va donner. Du point de vue technique, notre programme sera très similaire à celui que nous déroulons traditionnellement sur un nouveau circuit. De bien des manières, ce Grand Prix de Singapour est une vraie nouveauté et cela reste un défi intéressant pour toutes les équipes du plateau.
Interview avec Nelson Piquet
Il n’est pas inquiet avant Singapour
Nelson Piquet ne sait pas à quel résultat s’attendre à Singapour, mais il est impatient de découvrir le tracé et de courir en nocturne.
Nelson, vous avez fait une belle remontée à Monza mais finissez hors des points. Quel bilan tirez-vous de cette course qui a été difficile pour tous les pilotes du plateau ?
Oui, j’ai fait une belle remontée, j’avais un bon rythme, surtout si on considère ma charge d’essence embarquée. Alors il y a effectivement des choses dont je peux me satisfaire. Mais je finis hors des points ce qui compte tenu de la lutte que mène l’équipe pour la quatrième place aux Constructeurs est décevant. Une fois encore, les qualifications ont été déterminantes pour la suite de mon week-end et je suis bien décidé à faire mieux ce week-end à Singapour.
C’est un nouveau circuit, le Grand Prix se disputera de nuit, une première également. Etes-vous inquiet ou au contraire impatient ?
Impatient sans hésiter ! J’ai dû découvrir beaucoup de circuits cette année, ce n’est donc pas quelque chose qui m’effraie, d’autant que pour Singapour, comme pour Valence, ce sera la même chose pour tous les pilotes du plateau et il sera donc possible pour un rookie de défendre ses chances. En ce qui concerne le fait de rouler de nuit, là non plus, je ne suis pas inquiet. Je sais que les organisateurs ont fait des efforts remarquables pour garantir un niveau de visibilité comme en plein jour et je suis donc plutôt impatient de voir ce que cela va effectivement donner sur place, en configuration de course.
Avez-vous préparé cette course de manière spécifique compte tenu de son rythme un peu particulier ?
Disons qu’avec mon physiothérapeute, nous avons mis en place quelques bonnes pratiques pour ne pas permettre à mon horloge biologique de se caler sur le rythme singapourien. Des heures de sommeil clairement définies, des pratiques visant à limiter l’impact de la lumière sur mon rythme biologique, une autre gestion des repas avec notamment un gros petit déjeuner et après plusieurs petites collations plus légères... ce genre de petites choses pour essayer en fait d’être dans la meilleure forme possible.
Que pouvez-vous viser pour cette course ?
Tant que nous n’avons pas tourné, tant que je n’ai pas fait quelques tours, il est difficile pour moi de vous dire même si c’est une piste qui est susceptible de me plaire. Alors de là à dire ce que je peux viser, c’est difficile ! Une chose est sûre, je veux faire une meilleure qualification car je sais à quel point c’est primordial pour réussir son Grand Prix, plus encore, s’il s’agit d’un circuit en ville !
PS : No comment !.
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