«Personnellement, c'est difficile, car on avait tout pour gagner: l'équipage, la voiture, l'équipe...» Sébastien Bourdais, qui a terminé deuxième des 24 heures du Mans sur la Peugeot n°8, a fait un inattendu mea culpa dimanche après-midi, pendant la conférence de presse d'arrivée de la course d'endurance. «On a eu un petit souci mécanique qui nous a fait perdre du temps et derrière, en voulant le rattraper, c'est moi qui ai poussé trop et voilà... ça nous a coûté cinq minutes. C'est un lourd fardeau, mais c'est comme ça.»
Dans L'Equipe de ce mardi, Serge Saulnier, le team-manager de Peugeot, revient sur cet épisode étonnant : «Il a craqué comme un enfant. Sur le podium, j'ai dû aller le chercher car il l'avait quitté en pleurs. On a essayé de le consoler, mais il était inconsolable. On ne s'attendait pas à ce qu'il réagisse ainsi. Il avait un tel sentiment de culpabilité.» Saulnier explique également l'importance que revêt cette course pour le pilote, qui roulait dans la ville dont il est originaire: «Pour lui, Le Mans, c'est un enjeu particulier. Sans doute qu'il se met trop de pression sur cette course.»
Et le team-manager d'amnistier son pilote: «Sur sa voiture, nous avons eu une ennui mécanique. Ce n'est pas que sa faute. Mais c'est son caractère. Il est trop dans la négation et ça le dessert.» Bourdais n'aura pas vraiment le temps de cogiter, puisqu'il participera dès ce week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne, à Silverstone, au volant de sa Toro Rosso.
Dans L'Equipe de ce mardi, Serge Saulnier, le team-manager de Peugeot, revient sur cet épisode étonnant : «Il a craqué comme un enfant. Sur le podium, j'ai dû aller le chercher car il l'avait quitté en pleurs. On a essayé de le consoler, mais il était inconsolable. On ne s'attendait pas à ce qu'il réagisse ainsi. Il avait un tel sentiment de culpabilité.» Saulnier explique également l'importance que revêt cette course pour le pilote, qui roulait dans la ville dont il est originaire: «Pour lui, Le Mans, c'est un enjeu particulier. Sans doute qu'il se met trop de pression sur cette course.»
Et le team-manager d'amnistier son pilote: «Sur sa voiture, nous avons eu une ennui mécanique. Ce n'est pas que sa faute. Mais c'est son caractère. Il est trop dans la négation et ça le dessert.» Bourdais n'aura pas vraiment le temps de cogiter, puisqu'il participera dès ce week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne, à Silverstone, au volant de sa Toro Rosso.