Un podium en quatre Grands Prix depuis son retour à la compétition mi-juillet, Valentino Rossi, qui s'était double fracturé la jambe droite six semaines plus tôt, n'a pas encore retrouvé tous ses moyens. Son départ annoncé de Yamaha pour Ducati n'est du reste pas pour lui faciliter la tâche. Une passe délicate qui n'empêchera toutefois pas le Docteur de viser la gagne, dimanche à Misano.
Le ressort-est il cassé ? Depuis sa rentrée le 16 juillet dernier sur le Sachsenring, un mois et demi après s'être double fracturé la jambe droite lors du Grand Prix d'Italie, Valentino Rossi a enchaîné une quatrième place allemande et un joli podium à Laguna Seca, une montée en puissance hélas non confirmée en République tchèque et à Indianapolis, où le Docteur s'est contenté d'une cinquième position puis d'une quatrième. Des places d'honneur certes tout à fait louables après une telle blessure, mais voir le double champion du monde en titre incapable de se battre pour la victoire interpelle fatalement.
Dans l'Indiana le week-end dernier, le malaise s'est fait plus prégnant encore. Si l'intéressé a eu le mérite d'échouer au pied du podium à la force du poignet, il a sans conteste souffert. En témoignent ses trois chutes en 24 heures survenues à l'occasion des essais du samedi et lors du warm up dominical. Une drôle de première dans la carrière du nonuple champion du monde. Signe que le pilote transalpin n'est plus forcément à l'aise sur sa monture japonaise, lui qui se plaignait notamment de la roue avant de sa M1 à Indy.
Outre les séquelles physiques évidentes de son accident italien, seraient en cause les relations tendues que Rossi entretient désormais avec son team. Au lendemain du Grand Prix de République tchèque, les essais officiels du prototype de la Yamaha 2011 se sont courus avec Jorge Lorenzo et Ben Spies mais sans lui. La veille, le Docteur avait officialisé son départ pour Ducati à compter du prochain exercice. Une décision attendue mais manifestement pas digérée par la structure nippone, qui a d'ores et déjà signifié au pilote son refus de le libérer avant le terme de son contrat, le 31 décembre prochain. Pas question donc pour lui de découvrir sa future machine comme il l'entendait, à l'issue du Grand Prix de Valence, ultime rendez-vous de la saison 2010.
Un accueil glacial à Misano ?
Pour autant, Valentino Rossi reste un compétiteur né, et entend bien faire honneur à son palmarès à Saint-Marin, ce week-end, non loin de chez lui. "C'est ma course nationale, c'est très près de chez moi et c'est donc toujours spécial de courir ici, devant tous mes fans. J'ai gagné ici ces deux dernières saisons mais cette année nous venons dans des circonstances un peu différentes. Nous ferons quand même de notre mieux et j'espère vraiment offrir un beau spectacle à mes supporters", claironne-t-il sur le site officiel du MotoGP.
Conscient de ses limites actuelles, Valentino Rossi s'attend cependant à une course difficile, quelques jours seulement après l'exigeant Grand Prix d'Indianapolis. "Nous avons amélioré notre configuration de course à Indianapolis mais les conditions m'ont fait réaliser que je n'étais pas encore à 100% physiquement. Ce sera dur d'aller à Misano sans avoir eu de pause", souffle-t-il. D'aucuns lui prédisent du reste un accueil glacial à Saint-Marin, où certains tifosi verraient un lien entre sa signature chez Ducati et le retrait de la firme italienne du Mondial Superbike, très apprécié de l'autre côté des Alpes...
Le ressort-est il cassé ? Depuis sa rentrée le 16 juillet dernier sur le Sachsenring, un mois et demi après s'être double fracturé la jambe droite lors du Grand Prix d'Italie, Valentino Rossi a enchaîné une quatrième place allemande et un joli podium à Laguna Seca, une montée en puissance hélas non confirmée en République tchèque et à Indianapolis, où le Docteur s'est contenté d'une cinquième position puis d'une quatrième. Des places d'honneur certes tout à fait louables après une telle blessure, mais voir le double champion du monde en titre incapable de se battre pour la victoire interpelle fatalement.
Dans l'Indiana le week-end dernier, le malaise s'est fait plus prégnant encore. Si l'intéressé a eu le mérite d'échouer au pied du podium à la force du poignet, il a sans conteste souffert. En témoignent ses trois chutes en 24 heures survenues à l'occasion des essais du samedi et lors du warm up dominical. Une drôle de première dans la carrière du nonuple champion du monde. Signe que le pilote transalpin n'est plus forcément à l'aise sur sa monture japonaise, lui qui se plaignait notamment de la roue avant de sa M1 à Indy.
Outre les séquelles physiques évidentes de son accident italien, seraient en cause les relations tendues que Rossi entretient désormais avec son team. Au lendemain du Grand Prix de République tchèque, les essais officiels du prototype de la Yamaha 2011 se sont courus avec Jorge Lorenzo et Ben Spies mais sans lui. La veille, le Docteur avait officialisé son départ pour Ducati à compter du prochain exercice. Une décision attendue mais manifestement pas digérée par la structure nippone, qui a d'ores et déjà signifié au pilote son refus de le libérer avant le terme de son contrat, le 31 décembre prochain. Pas question donc pour lui de découvrir sa future machine comme il l'entendait, à l'issue du Grand Prix de Valence, ultime rendez-vous de la saison 2010.
Un accueil glacial à Misano ?
Pour autant, Valentino Rossi reste un compétiteur né, et entend bien faire honneur à son palmarès à Saint-Marin, ce week-end, non loin de chez lui. "C'est ma course nationale, c'est très près de chez moi et c'est donc toujours spécial de courir ici, devant tous mes fans. J'ai gagné ici ces deux dernières saisons mais cette année nous venons dans des circonstances un peu différentes. Nous ferons quand même de notre mieux et j'espère vraiment offrir un beau spectacle à mes supporters", claironne-t-il sur le site officiel du MotoGP.
Conscient de ses limites actuelles, Valentino Rossi s'attend cependant à une course difficile, quelques jours seulement après l'exigeant Grand Prix d'Indianapolis. "Nous avons amélioré notre configuration de course à Indianapolis mais les conditions m'ont fait réaliser que je n'étais pas encore à 100% physiquement. Ce sera dur d'aller à Misano sans avoir eu de pause", souffle-t-il. D'aucuns lui prédisent du reste un accueil glacial à Saint-Marin, où certains tifosi verraient un lien entre sa signature chez Ducati et le retrait de la firme italienne du Mondial Superbike, très apprécié de l'autre côté des Alpes...
