Mark Webber pense que l'équipe Red Bull ne favorisera aucun de ses deux pilotes en 2011 et revient sur son accident en Corée.
Durant la saison dernière, Webber avait, à plusieurs reprises, plus que sous-entendu qu'il y avait du favoritisme au sein de l'équipe qui allait devenir championne du monde. Et bien entendu, il en était la victime au profit de son collègue Sebastian Vettel.
Le point d'orgue de ce contentieux remonte peut-être aux essais du Grand Prix de Grande-Bretagne, quand Webber se voyait confisquer son nouvel aileron avant pour qu'il aille sur la voiture de Vettel, qui avait cassé le sien. Mais tout cela semble aujourd'hui effacé.
"Il faut que le combat soit juste et alors qu'importe si on le perd", a prêché l'Australien auprès du Times. "Si vous vous alignez à Wimbledon en tongs alors que Federer joue avec ses Nike, c'est trop déséquilibré. L'aileron ne donnait pas un gros avantage mais cela a été une décision difficile pour l'équipe. Pour aller plus loin, je pense que si la situation se présentait à nouveau, cela se passerait différemment. Ce n'était qu'une erreur qui relevait du détail."
"J'ai encore la rage de vaincre"
Webber a aussi avoué qu'il a un temps été obnubilé par Vettel, notamment au Grand Prix de Corée qu'il a terminé dans le mur, gâchant une bonne partie de ses chances de titre.
"Je ne voulais pas être battu par Sebastian", se souvient-il. "En compétition, vous êtes un peu un équilibriste. Vous y allez en vous disant : 'Je ne veux pas être battu aujourd'hui' et vous risquez d'oublier de prendre du recul, d'avoir un mode de pensée plus global. Est-ce que Vettel a fait craquer Webber ce jour-là ? C'est possible."
"J'ai fait d'autres erreurs au début de cette course. Plus que j'en ai fait pendant des années. Je n'avais pas fait un tête-à-queue ou perdu la voiture depuis à peu près un an et demi. Mais j'ai eu une absence dans ce virage (le 12 à Yeongam) en essais et j'ai pris la ligne blanche en course, ce qui m'a mis dans le mur. C'est l'une des forces de Seb. Après coup vous vous dites : 'Mais pourquoi n'ai-je pas adopté une tactique différente au lieu de vouloir le battre'. Ce n'était probablement pas le meilleur choix mais c'est ainsi."
Beaucoup estimèrent alors que Webber, la trentaine bien tassée, avait laissé passer sa seule chance d'être un jour champion du monde. Ce que l'intéressé réfute avec un sourire : "On va voir cela. J'ai encore l'envie".
Durant la saison dernière, Webber avait, à plusieurs reprises, plus que sous-entendu qu'il y avait du favoritisme au sein de l'équipe qui allait devenir championne du monde. Et bien entendu, il en était la victime au profit de son collègue Sebastian Vettel.
Le point d'orgue de ce contentieux remonte peut-être aux essais du Grand Prix de Grande-Bretagne, quand Webber se voyait confisquer son nouvel aileron avant pour qu'il aille sur la voiture de Vettel, qui avait cassé le sien. Mais tout cela semble aujourd'hui effacé.
"Il faut que le combat soit juste et alors qu'importe si on le perd", a prêché l'Australien auprès du Times. "Si vous vous alignez à Wimbledon en tongs alors que Federer joue avec ses Nike, c'est trop déséquilibré. L'aileron ne donnait pas un gros avantage mais cela a été une décision difficile pour l'équipe. Pour aller plus loin, je pense que si la situation se présentait à nouveau, cela se passerait différemment. Ce n'était qu'une erreur qui relevait du détail."
"J'ai encore la rage de vaincre"
Webber a aussi avoué qu'il a un temps été obnubilé par Vettel, notamment au Grand Prix de Corée qu'il a terminé dans le mur, gâchant une bonne partie de ses chances de titre.
"Je ne voulais pas être battu par Sebastian", se souvient-il. "En compétition, vous êtes un peu un équilibriste. Vous y allez en vous disant : 'Je ne veux pas être battu aujourd'hui' et vous risquez d'oublier de prendre du recul, d'avoir un mode de pensée plus global. Est-ce que Vettel a fait craquer Webber ce jour-là ? C'est possible."
"J'ai fait d'autres erreurs au début de cette course. Plus que j'en ai fait pendant des années. Je n'avais pas fait un tête-à-queue ou perdu la voiture depuis à peu près un an et demi. Mais j'ai eu une absence dans ce virage (le 12 à Yeongam) en essais et j'ai pris la ligne blanche en course, ce qui m'a mis dans le mur. C'est l'une des forces de Seb. Après coup vous vous dites : 'Mais pourquoi n'ai-je pas adopté une tactique différente au lieu de vouloir le battre'. Ce n'était probablement pas le meilleur choix mais c'est ainsi."
Beaucoup estimèrent alors que Webber, la trentaine bien tassée, avait laissé passer sa seule chance d'être un jour champion du monde. Ce que l'intéressé réfute avec un sourire : "On va voir cela. J'ai encore l'envie".
