Qui rattrapera Sébastien Loeb (Photo Citroën-Sports) ? Ne parlons pas de la course au titre 2009 qui lui semble déjà promis : avec sa cinquième victoire, en autant de rallyes, acquise dimanche à Cordoba, combinée à l'abandon de son rival Mikko Hirvonen (Ford Focus), le pilote alsacien et sa Citroën C4 WRC disposent désormais de deux jokers ! Non, parlons plutôt de l'entrain que met le quintuple champion du monde à entrer un peu plus dans la légende à chaque rendez-vous.
Un début de Championnat magistral
En arrachant son 52e succès, il a obtenu le double des trophées décrochés par Carlos Sainz (26), l'un de ses «poursuivants» avec Marcus Grönholm (30) dans le Panthéon des pilotes. Un gouffre insondable. Clin d'oeil de l'histoire, c'est justement en Argentine que le pilote espagnol avait signé son ultime marque... «Que de chemin parcouru depuis ce moment. Cette année-là nous avions terminé deuxièmes. Depuis nous sommes invaincus ici», s'est remémoré dimanche le natif d'Haguenau. Avec cet impeccable cinq sur cinq, le Français fait bien mieux que son précédent meilleur départ. C'était en 2004 : Loeb n'avait alors enchaîné «que» deux victoires, à Monaco puis en Suède.
«En tout cas je ne vois pas quoi demander de plus après un tel début de saison», a-t-il ajouté dimanche. Peut-être de remporter un sixième rallye de rang (ce qui serait le septième si l'on tient compte de sa victoire au pays de Galles l'an dernier) ? Une prouesse qui lui permettrait d'égaler son propre record de l'année 2005 (Nouvelle-Zélande, Italie, Chypre, Turquie, Grèce, Argentine) et de reléguer un peu plus loin son «poursuivant» Timo Salonen, vainqueur de quatre rallyes d'affilée en 1985 : en Grèce, en Nouvelle-Zélande, en Argentine et en Finlande.
«Douze sur douze, ce n'est pas un but en soi»
Bien sûr les esprits chagrins rétorqueront que plus un pilote reste longtemps sur le circuit, plus il a de chances d'étoffer son palmarès. Mais étrangement, en vieillissant, Sébastien Loeb, 34 ans, est de plus en plus prolifique ! Et ses fans envisagent désormais la possibilité qu'il batte son exploit de l'an passé (onze victoires). L'intéressé lui-même a avoué pour la première fois dimanche songer à ces douze travaux d'Hercule (ce qui constituerait un sans-faute sans précédent, le calendrier 2009 ne comportant que douze épreuves) : «Avoir remporté ces cinq-là, c'est déjà plus que positif. Au départ, raisonnablement, on ne pouvait pas l'espérer. À l'arrivée de chaque course, on me rabâche sans arrêt cette histoire du douze dur douze ! Donc je ne peux pas ne pas y penser, mais je reste sur ma position : ce n'est pas un but en soi. Le seul objectif, maintenant, c'est la Sardaigne, dans quatre semaines.»
Ça tombe bien, Loeb est généralement à l'aise dans ce rallye qu'il a remporté trois fois lors des quatre dernières éditions (2005, 2006 et 2008). Voilà qui ne devrait pas ravir Mikko Hirvonen, deuxième en Sardaigne lors des trois dernières éditions, qui, lui, a déjà perdu une belle occasion de battre un record à sa portée : en abandonnant en raison d'une surchauffe moteur lors de la deuxième journée, le pilote Ford a interrompu une série de 22 arrivées dans les points (record partagé avec Marcus Grönholm). - Gaël NIVOLLET
Un début de Championnat magistral
En arrachant son 52e succès, il a obtenu le double des trophées décrochés par Carlos Sainz (26), l'un de ses «poursuivants» avec Marcus Grönholm (30) dans le Panthéon des pilotes. Un gouffre insondable. Clin d'oeil de l'histoire, c'est justement en Argentine que le pilote espagnol avait signé son ultime marque... «Que de chemin parcouru depuis ce moment. Cette année-là nous avions terminé deuxièmes. Depuis nous sommes invaincus ici», s'est remémoré dimanche le natif d'Haguenau. Avec cet impeccable cinq sur cinq, le Français fait bien mieux que son précédent meilleur départ. C'était en 2004 : Loeb n'avait alors enchaîné «que» deux victoires, à Monaco puis en Suède.
«En tout cas je ne vois pas quoi demander de plus après un tel début de saison», a-t-il ajouté dimanche. Peut-être de remporter un sixième rallye de rang (ce qui serait le septième si l'on tient compte de sa victoire au pays de Galles l'an dernier) ? Une prouesse qui lui permettrait d'égaler son propre record de l'année 2005 (Nouvelle-Zélande, Italie, Chypre, Turquie, Grèce, Argentine) et de reléguer un peu plus loin son «poursuivant» Timo Salonen, vainqueur de quatre rallyes d'affilée en 1985 : en Grèce, en Nouvelle-Zélande, en Argentine et en Finlande.
«Douze sur douze, ce n'est pas un but en soi»
Bien sûr les esprits chagrins rétorqueront que plus un pilote reste longtemps sur le circuit, plus il a de chances d'étoffer son palmarès. Mais étrangement, en vieillissant, Sébastien Loeb, 34 ans, est de plus en plus prolifique ! Et ses fans envisagent désormais la possibilité qu'il batte son exploit de l'an passé (onze victoires). L'intéressé lui-même a avoué pour la première fois dimanche songer à ces douze travaux d'Hercule (ce qui constituerait un sans-faute sans précédent, le calendrier 2009 ne comportant que douze épreuves) : «Avoir remporté ces cinq-là, c'est déjà plus que positif. Au départ, raisonnablement, on ne pouvait pas l'espérer. À l'arrivée de chaque course, on me rabâche sans arrêt cette histoire du douze dur douze ! Donc je ne peux pas ne pas y penser, mais je reste sur ma position : ce n'est pas un but en soi. Le seul objectif, maintenant, c'est la Sardaigne, dans quatre semaines.»
Ça tombe bien, Loeb est généralement à l'aise dans ce rallye qu'il a remporté trois fois lors des quatre dernières éditions (2005, 2006 et 2008). Voilà qui ne devrait pas ravir Mikko Hirvonen, deuxième en Sardaigne lors des trois dernières éditions, qui, lui, a déjà perdu une belle occasion de battre un record à sa portée : en abandonnant en raison d'une surchauffe moteur lors de la deuxième journée, le pilote Ford a interrompu une série de 22 arrivées dans les points (record partagé avec Marcus Grönholm). - Gaël NIVOLLET