Le Français Romain Grosjean rayonnait après ses très honorables débuts en Formule 1 pour Renault, vendredi sur le circuit urbain de Valence (Est), où se déroulera dimanche le Grand Prix d'Europe.
"C'est génial. C'est un jour qui restera toute ma vie dans ma mémoire. J'ai essayé de prendre tous les moments et de me faire plaisir", a-t-il expliqué, tout sourire.
"Au moment de monter dans la voiture, de m'attacher, de démarrer le moteur, de mettre la première, c'était assez particulier", a raconté le Français, admettant avoir eu "un petit moment d'émotion" à cet instant précis.
"Mais ensuite, quand il a fallu faire toutes les procédures pour arriver au bout de la voie des stands et de faire mes essais de départ, je n'avais plus le temps de penser à tout ça. Il fallait être dedans", a-t-il affirmé.
Car la F1 est un sport "dur", dans lequel Grosjean se voit opposé aux "dix-neuf autres meilleurs pilotes du monde", devant lesquels il fallait surtout "ne pas faire d'erreur d'entrée".
"Le mot d'ordre, c'était de ne pas mettre ma voiture dans le mur au premier tour, d'essayer d'en faire pas mal pour prendre de l'expérience", a expliqué le Français.
Grosjean n'est pourtant pas dénué de passé mécanique. Issu du GP2, l'antichambre de la F1, où il se battait pour le titre, il sent néanmoins nettement la différence avec la discipline-reine du sport automobile.
La F1, "c'est 6 secondes au tour (plus rapide que le GP2, NDLR). Cela ne paraît pas grand chose, mais au final c'est assez énorme. La voiture est plus puissante, freine mieux, accélère mieux, a plus d'adhérence", a résumé le Français.
D'où un certain stress, au-delà de la joie, au moment de faire rouler de tels bolides, qu'il connaissait pourtant pour être pilote essayeur Renault depuis 2008.
"La compréhension n'est pas encore là à 100%.
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Au niveau des pneus, passer des durs aux tendres, des vieux aux neufs, ça fait beaucoup de choses que je découvrais. Ce soir, j'ai un petit peu plus d'idées" a-t-il estimé.
Après avoir effectué de longs relais lors de la première séance d'essais, qu'il a terminée dix-septième, "pour prendre connaissance de la voiture, (s)'habituer, voir comment ça marchait", Grosjean s'est ainsi "libéré un peu", durant la deuxième, où il s'est classé treizième.
"J'ai essayé d'attaquer un petit peu plus, avec un tête-à-queue à la clé", a reconnu le Français.
Pas de quoi toutefois entamer son moral, ni sa détermination. "Demain, ça ira mieux. Je me sentirai plus détendu", a-t-il affirmé.
Qu'en pense-t-on chez Renault? "Nous avons été impressionnés par sa progression aujourd'hui", s'est félicité Pat Symonds, le directeur exécutif de l'écurie. "Il est bon!", a de son côté estimé son coéquipier, le double champion du monde du monde espagnol Fernando Alonso.
"Il est rapide et il n'a pas fait d'erreurs. C'est un départ parfait", a poursuivi le leader de Renault, auteur du meilleur temps vendredi après-midi.
De quoi contenter Grosjean, qui s'est fixé comme objectif de terminer dans les quinze premiers samedi en qualifications. "Je vais tout faire pour. Mais je vais surtout me faire plaisir. Parce que quand je me fais plaisir, ça va vite." A 23 ans, le Français, ambitieux, veut briller.
"C'est génial. C'est un jour qui restera toute ma vie dans ma mémoire. J'ai essayé de prendre tous les moments et de me faire plaisir", a-t-il expliqué, tout sourire.
"Au moment de monter dans la voiture, de m'attacher, de démarrer le moteur, de mettre la première, c'était assez particulier", a raconté le Français, admettant avoir eu "un petit moment d'émotion" à cet instant précis.
"Mais ensuite, quand il a fallu faire toutes les procédures pour arriver au bout de la voie des stands et de faire mes essais de départ, je n'avais plus le temps de penser à tout ça. Il fallait être dedans", a-t-il affirmé.
Car la F1 est un sport "dur", dans lequel Grosjean se voit opposé aux "dix-neuf autres meilleurs pilotes du monde", devant lesquels il fallait surtout "ne pas faire d'erreur d'entrée".
"Le mot d'ordre, c'était de ne pas mettre ma voiture dans le mur au premier tour, d'essayer d'en faire pas mal pour prendre de l'expérience", a expliqué le Français.
Grosjean n'est pourtant pas dénué de passé mécanique. Issu du GP2, l'antichambre de la F1, où il se battait pour le titre, il sent néanmoins nettement la différence avec la discipline-reine du sport automobile.
La F1, "c'est 6 secondes au tour (plus rapide que le GP2, NDLR). Cela ne paraît pas grand chose, mais au final c'est assez énorme. La voiture est plus puissante, freine mieux, accélère mieux, a plus d'adhérence", a résumé le Français.
D'où un certain stress, au-delà de la joie, au moment de faire rouler de tels bolides, qu'il connaissait pourtant pour être pilote essayeur Renault depuis 2008.
"La compréhension n'est pas encore là à 100%.
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Au niveau des pneus, passer des durs aux tendres, des vieux aux neufs, ça fait beaucoup de choses que je découvrais. Ce soir, j'ai un petit peu plus d'idées" a-t-il estimé.
Après avoir effectué de longs relais lors de la première séance d'essais, qu'il a terminée dix-septième, "pour prendre connaissance de la voiture, (s)'habituer, voir comment ça marchait", Grosjean s'est ainsi "libéré un peu", durant la deuxième, où il s'est classé treizième.
"J'ai essayé d'attaquer un petit peu plus, avec un tête-à-queue à la clé", a reconnu le Français.
Pas de quoi toutefois entamer son moral, ni sa détermination. "Demain, ça ira mieux. Je me sentirai plus détendu", a-t-il affirmé.
Qu'en pense-t-on chez Renault? "Nous avons été impressionnés par sa progression aujourd'hui", s'est félicité Pat Symonds, le directeur exécutif de l'écurie. "Il est bon!", a de son côté estimé son coéquipier, le double champion du monde du monde espagnol Fernando Alonso.
"Il est rapide et il n'a pas fait d'erreurs. C'est un départ parfait", a poursuivi le leader de Renault, auteur du meilleur temps vendredi après-midi.
De quoi contenter Grosjean, qui s'est fixé comme objectif de terminer dans les quinze premiers samedi en qualifications. "Je vais tout faire pour. Mais je vais surtout me faire plaisir. Parce que quand je me fais plaisir, ça va vite." A 23 ans, le Français, ambitieux, veut briller.