Les courbes générées par le système d'acquisition de données de la Renault R28 pilotée par Nelson Piquet Junior lors du Grand Prix de Singapour 2008 disent la vérité…
Le système d'acquisition de données d'une voiture de course fonctionne un peu comme la boîte noire d'un avion. Elle enregistre en temps réel les paramètres de plusieurs douzaines d'organes vitaux du bolide.
Le quotidien britannique Daily Mail, et son site web Sportsmail, ont obtenu les courbes générées par l'acquisition de données de la Renault R28 de Piquet lors de son fameux accident de Singapour.
Les courbes démontrent que si Piquet n'a pas délibérément provoqué sa sortie de piste, il n'a en tout cas rien fait pour l'éviter.
Ces graphiques seront présentés comme pièces à conviction lors de l'audition de l'écurie Renault devant le Conseil mondial du sport automobile lundi prochain à Paris.
Le premier graphique montre les courbes de la voiture du coéquipier de Piquet et vainqueur de la course, Fernando Alonso, lors d'un passage "normal" du virage où Piquet a planté sa voiture dans le muret de protection.
Le graphique regorge d'information, mais concentrons-nous sur la ligne rouge, qui représente la position de l'accélérateur, et la ligne rouge foncé, qui illustre la vitesse de roues arrière.
On constate qu'en sortant du virage, Alonso appuie progressivement sur l'accélérateur jusqu'à ce que les roues arrière commencent à patiner (d'où la pointe sur la courbe rouge foncé). Alonso relâche alors la pression de l'accélérateur pour que les roues reprennent du grip. Voici la façon normale de faire les choses en sortie de virage.
Regardons maintenant les courbes enregistrées lorsque Piquet est sorti de piste.
On remarque que Piquet enfonce beaucoup plus sèchement l'accélérateur. Ainsi, les roues arrière se mettent immédiatement à patiner. Au lieu de relâcher la pression sur l'accélérateur, Piquet le maintient enfoncé (ouverture à 100%), ce qui provoque encore plus de patinage.
Le Brésilien a évidemment perdu le contrôle de sa monoplace qui s'est encastrée dans le muret de béton, provoquant l'intervention de la Voiture de sécurité, ce qui a grandement facilité la victoire de Fernando Alonso.
Le système d'acquisition de données d'une voiture de course fonctionne un peu comme la boîte noire d'un avion. Elle enregistre en temps réel les paramètres de plusieurs douzaines d'organes vitaux du bolide.
Le quotidien britannique Daily Mail, et son site web Sportsmail, ont obtenu les courbes générées par l'acquisition de données de la Renault R28 de Piquet lors de son fameux accident de Singapour.
Les courbes démontrent que si Piquet n'a pas délibérément provoqué sa sortie de piste, il n'a en tout cas rien fait pour l'éviter.
Ces graphiques seront présentés comme pièces à conviction lors de l'audition de l'écurie Renault devant le Conseil mondial du sport automobile lundi prochain à Paris.
Le premier graphique montre les courbes de la voiture du coéquipier de Piquet et vainqueur de la course, Fernando Alonso, lors d'un passage "normal" du virage où Piquet a planté sa voiture dans le muret de protection.
Le graphique regorge d'information, mais concentrons-nous sur la ligne rouge, qui représente la position de l'accélérateur, et la ligne rouge foncé, qui illustre la vitesse de roues arrière.
On constate qu'en sortant du virage, Alonso appuie progressivement sur l'accélérateur jusqu'à ce que les roues arrière commencent à patiner (d'où la pointe sur la courbe rouge foncé). Alonso relâche alors la pression de l'accélérateur pour que les roues reprennent du grip. Voici la façon normale de faire les choses en sortie de virage.
Regardons maintenant les courbes enregistrées lorsque Piquet est sorti de piste.
On remarque que Piquet enfonce beaucoup plus sèchement l'accélérateur. Ainsi, les roues arrière se mettent immédiatement à patiner. Au lieu de relâcher la pression sur l'accélérateur, Piquet le maintient enfoncé (ouverture à 100%), ce qui provoque encore plus de patinage.
Le Brésilien a évidemment perdu le contrôle de sa monoplace qui s'est encastrée dans le muret de béton, provoquant l'intervention de la Voiture de sécurité, ce qui a grandement facilité la victoire de Fernando Alonso.