Le 6e titre consécutif du Français en rallye a failli être le dernier, mais il n'a pas pu s'étalonner en F1.
Pour la 6e année consécutive, Sébastien Loeb a été élu "Champion des champions français" par L'Equipe où il s'est confié: "C'était un dénouement de rêve", dit-il au sujet de ce sacre acquis lors du dernier rallye. Quant à l'essai avorté de conduire en F1, il glisse: "Ca a été une déception" mais "c'était pour le fun".
De plusieurs GP à rien du tout
Cela a été l'un des feuilletons de la fin de la saison. Après avoir effectué quelques essais dans un baquet de Formule 1 ces dernières années, Sébastien Loeb a tenté de franchir le pas et de se mesurer en course aux meilleurs pilotes du monde dans une monoplace. Finalement, c'est pour une petite histoire d'absence de "superlicence" que ce projet s'est arrêté. "C'a été une déception, c'est clair", confie-t-il dans L'Equipe qui l'a sacré pour la sixième fois Champion des champions français. "Mais je ne me suis pas effondré non plus car je n'avais pas d'objectif de carrière derrière. C'était pour le fun." Et d'ajouter: "Participer à un Grand Prix, c'est la cerie sur le gâteau."
Avec un sponsor commun au rallye et à la F1 (Red Bull), il avait toutes les cartes en main pour mener à bien cette ambition "de découvrir quelque chose de nouveau, de remonter dans une F1. Rien qu'en essais, ce sont des sensations extraordinaires et c'est tellement différent de ce que je fais." Durant la gestation, "il a été question de faire plusieurs Grands Prix. L'idée de départ était celle-là, mais il n'y a jamais eu de plan clair, précis. C'était un peu: un coup on y va, un coup on n'y va pas." Au coude à coude avec Mikko Hirvonen en championnat du monde des rallyes n'a pas facilité les choses. "Peut-être que le fait que ma saison ait pu mal tourner a influencé ce changement de cap." Et si l'Alsacien avait dû arrêter le rallye pour se consacrer à la F1, il hésite et glisse: "Je pense que je ne l'aurais pas fait. A moins de pouvoir faire des essais pour jauger mon potentiel. Si c'était le faire et être à la ramasse à cause d'un manque de préparation tout en abandonnant le rallye, je ne l'aurais pas fait. Mais un challenge comme la F1, c'est tentant."
A 36 ans, Sébastien Loeb a donc refermé la parenthèse F1, mais il n'entrouvre pas encore celle de la retraite. "Je commence à y penser... Tout doucement. (...) Je marche au feeling et je roulerai tant que je prendrai du plaisir. Je me suis donc laissé une porte de sortie au cas où ça ne me plaise plus en fin de saison prochaine", explique-t-il pour justifier son contrat d'un an renouvelable avec Citroën. Quant à la F1, il en aura un léger goût puisque Citroën a recruté l'ancien champion du monde Kimi Raikkonen, laissé de côté par Ferrari, pour conduire la C4 la saison prochaine.
Pour la 6e année consécutive, Sébastien Loeb a été élu "Champion des champions français" par L'Equipe où il s'est confié: "C'était un dénouement de rêve", dit-il au sujet de ce sacre acquis lors du dernier rallye. Quant à l'essai avorté de conduire en F1, il glisse: "Ca a été une déception" mais "c'était pour le fun".
De plusieurs GP à rien du tout
Cela a été l'un des feuilletons de la fin de la saison. Après avoir effectué quelques essais dans un baquet de Formule 1 ces dernières années, Sébastien Loeb a tenté de franchir le pas et de se mesurer en course aux meilleurs pilotes du monde dans une monoplace. Finalement, c'est pour une petite histoire d'absence de "superlicence" que ce projet s'est arrêté. "C'a été une déception, c'est clair", confie-t-il dans L'Equipe qui l'a sacré pour la sixième fois Champion des champions français. "Mais je ne me suis pas effondré non plus car je n'avais pas d'objectif de carrière derrière. C'était pour le fun." Et d'ajouter: "Participer à un Grand Prix, c'est la cerie sur le gâteau."
Avec un sponsor commun au rallye et à la F1 (Red Bull), il avait toutes les cartes en main pour mener à bien cette ambition "de découvrir quelque chose de nouveau, de remonter dans une F1. Rien qu'en essais, ce sont des sensations extraordinaires et c'est tellement différent de ce que je fais." Durant la gestation, "il a été question de faire plusieurs Grands Prix. L'idée de départ était celle-là, mais il n'y a jamais eu de plan clair, précis. C'était un peu: un coup on y va, un coup on n'y va pas." Au coude à coude avec Mikko Hirvonen en championnat du monde des rallyes n'a pas facilité les choses. "Peut-être que le fait que ma saison ait pu mal tourner a influencé ce changement de cap." Et si l'Alsacien avait dû arrêter le rallye pour se consacrer à la F1, il hésite et glisse: "Je pense que je ne l'aurais pas fait. A moins de pouvoir faire des essais pour jauger mon potentiel. Si c'était le faire et être à la ramasse à cause d'un manque de préparation tout en abandonnant le rallye, je ne l'aurais pas fait. Mais un challenge comme la F1, c'est tentant."
A 36 ans, Sébastien Loeb a donc refermé la parenthèse F1, mais il n'entrouvre pas encore celle de la retraite. "Je commence à y penser... Tout doucement. (...) Je marche au feeling et je roulerai tant que je prendrai du plaisir. Je me suis donc laissé une porte de sortie au cas où ça ne me plaise plus en fin de saison prochaine", explique-t-il pour justifier son contrat d'un an renouvelable avec Citroën. Quant à la F1, il en aura un léger goût puisque Citroën a recruté l'ancien champion du monde Kimi Raikkonen, laissé de côté par Ferrari, pour conduire la C4 la saison prochaine.