À un mois de ses 39 ans, Pedro De la Rosa a été intronisé nouveau pilote Sauber, un peu plus de sept ans après avoir lâché son dernier volant en tant que titulaire, chez Jaguar. "Pour moi, c'était cette année ou jamais", a déclaré le Catalan.
"Pendant ces trois mois, j'ai eu le moral comme des montagnes russes." Quelques heures après l'officialisation de son contrat en tant que pilote de l'écurie suisse BMW Sauber, Pedro De la Rosa pouvait définitivement souffler avant de repartir pour une nouvelle saison et préparer son 72e Grand Prix. Les semaines qu'il vient de passer à attendre et à espérer, même l'expérience ne peut les adoucir.
Dimanche encore, son cœur a dû faire un bond quand Jenson Button annonçait qu'il serait dans la McLaren pour le premier jour des essais de Valence. Mais non. Cette fois, le rôle d'essayeur qu'il tient depuis 2003, il devrait le laisser entièrement à Gary Paffett et retrouver pour la première fois depuis 2002 un équipe enfin à son service. "Lorsque j'ai vu qu'il allait y avoir une baisse drastique du nombre de pilotes essayeurs, j'ai su que c'était ma chance de redevenir titulaire mais aussi que c'était cette année ou jamais", a déclaré l'ancien pilote Arrows, président du GPDA, sur son site Internet. "J'ai su aussi que c'était mais dernière chance de piloter une F1."
"J'ai pensé, certains jours, que tout était fini"
Pedro De la Rosa
De la Rosa pourrait être le père de l'autre Barcelonais probablement présent cette année sur la grille - Jaime Alguersuari - mais avec tous les bouleversements qui ont eu lieu en cette intersaison, tous liés à une volonté de réduire les coûts, il s'est mis sur le marché immédiatement, faisant parler l'expérience de plus de dix ans en Formule 1. Il n'en fallait pas plus pour séduire Peter Sauber, qui ne souhaitait pas conserver Nick Heidfeld, mais cherchait un tuteur pour Kamui Kobayashi, la flèche nippone qui illumina le chant du cygne de Toyota la saison dernière.
Alors le madré patron suisse a proposé un contrat à De la Rosa, très tôt dans l'intersaison selon nos informations, avec une simple requête : l'Espagnol devait se prononcer avant le 31 décembre. Il l'a certainement fait de manière positive mais n'a jamais vraiment été assuré d'avoir le volant... jusqu'à tôt cette semaine. "J'ai eu des contacts avec plusieurs équipes", a-t-il dit. "J'ai pensé, certains jours, que tout était fini et que jamais plus je ne piloterai de F1. Puis, d'autres jours, j'y ai cru très fort."
"C'est l'expérience que Peter Sauber recherchait chez De la Rosa Sutton Images
Ce père de trois filles, qui compte une deuxième place comme meilleur résultat, en Hongrie en 2006, alors qu'il remplaçait Juan Pablo Montoya, a notamment été proche du team espagnol Campos. Seul problème, les sponsors et le budget. Il n'amenait pas assez au team de Murcie, qui ne sait d'ailleurs toujours pas s'il trouvera le pilote qui lui apportera le solde pour courir toute la saison. Il restait alors à revenir vers Sauber, homme de parole réputé, qui tint promesse et engageait l'homme qui débuta chez Arrows en 1999.
"Cela fait des années que j'attends ce relever ce défi. Je reviens et je reviens bien préparé", dit-il, non sans oublier de mentionner tout ce que Sauber, "un équipe qui a un projet F1 depuis 1993", peut lui apporter. "Je crois que c'est l'usine qui a la meilleure soufflerie." "Peter Sauber a vu en moi un pilote d'expérience, qui s'est aguerri au contact de McLaren. Je suis bien meilleur que je ne l'étais en 2003, quand j'y suis arrivé." Il reste à savoir si celui qui n'a plus couru dans un peloton de F1 depuis 2006, comme un certain Michael Schumacher, n'aura pas laissé filer quelques automatismes qui font la différence au très haut niveau.
"Pendant ces trois mois, j'ai eu le moral comme des montagnes russes." Quelques heures après l'officialisation de son contrat en tant que pilote de l'écurie suisse BMW Sauber, Pedro De la Rosa pouvait définitivement souffler avant de repartir pour une nouvelle saison et préparer son 72e Grand Prix. Les semaines qu'il vient de passer à attendre et à espérer, même l'expérience ne peut les adoucir.
Dimanche encore, son cœur a dû faire un bond quand Jenson Button annonçait qu'il serait dans la McLaren pour le premier jour des essais de Valence. Mais non. Cette fois, le rôle d'essayeur qu'il tient depuis 2003, il devrait le laisser entièrement à Gary Paffett et retrouver pour la première fois depuis 2002 un équipe enfin à son service. "Lorsque j'ai vu qu'il allait y avoir une baisse drastique du nombre de pilotes essayeurs, j'ai su que c'était ma chance de redevenir titulaire mais aussi que c'était cette année ou jamais", a déclaré l'ancien pilote Arrows, président du GPDA, sur son site Internet. "J'ai su aussi que c'était mais dernière chance de piloter une F1."
"J'ai pensé, certains jours, que tout était fini"
Pedro De la Rosa
De la Rosa pourrait être le père de l'autre Barcelonais probablement présent cette année sur la grille - Jaime Alguersuari - mais avec tous les bouleversements qui ont eu lieu en cette intersaison, tous liés à une volonté de réduire les coûts, il s'est mis sur le marché immédiatement, faisant parler l'expérience de plus de dix ans en Formule 1. Il n'en fallait pas plus pour séduire Peter Sauber, qui ne souhaitait pas conserver Nick Heidfeld, mais cherchait un tuteur pour Kamui Kobayashi, la flèche nippone qui illumina le chant du cygne de Toyota la saison dernière.
Alors le madré patron suisse a proposé un contrat à De la Rosa, très tôt dans l'intersaison selon nos informations, avec une simple requête : l'Espagnol devait se prononcer avant le 31 décembre. Il l'a certainement fait de manière positive mais n'a jamais vraiment été assuré d'avoir le volant... jusqu'à tôt cette semaine. "J'ai eu des contacts avec plusieurs équipes", a-t-il dit. "J'ai pensé, certains jours, que tout était fini et que jamais plus je ne piloterai de F1. Puis, d'autres jours, j'y ai cru très fort."
"C'est l'expérience que Peter Sauber recherchait chez De la Rosa Sutton Images
Ce père de trois filles, qui compte une deuxième place comme meilleur résultat, en Hongrie en 2006, alors qu'il remplaçait Juan Pablo Montoya, a notamment été proche du team espagnol Campos. Seul problème, les sponsors et le budget. Il n'amenait pas assez au team de Murcie, qui ne sait d'ailleurs toujours pas s'il trouvera le pilote qui lui apportera le solde pour courir toute la saison. Il restait alors à revenir vers Sauber, homme de parole réputé, qui tint promesse et engageait l'homme qui débuta chez Arrows en 1999.
"Cela fait des années que j'attends ce relever ce défi. Je reviens et je reviens bien préparé", dit-il, non sans oublier de mentionner tout ce que Sauber, "un équipe qui a un projet F1 depuis 1993", peut lui apporter. "Je crois que c'est l'usine qui a la meilleure soufflerie." "Peter Sauber a vu en moi un pilote d'expérience, qui s'est aguerri au contact de McLaren. Je suis bien meilleur que je ne l'étais en 2003, quand j'y suis arrivé." Il reste à savoir si celui qui n'a plus couru dans un peloton de F1 depuis 2006, comme un certain Michael Schumacher, n'aura pas laissé filer quelques automatismes qui font la différence au très haut niveau.