Les deux premières manches du Championnat du monde des rallyes se sont avérées difficiles pour Kimi Räikkönen, pour sa première saison dans la discipline.
Le Finlandais a tenté un pari audacieux, à savoir quitter la Formule 1 pour tenter sa chance dans le championnat du monde de rallye, au sein du Citroën Junior Team avec la commandite de Red Bull.
Lors de l’Arctic Lapland Rally, sa première course sous les couleurs de Citroën, Räikkönen heurtait un arbre et terminait distancé.
En Suède, à l’occasion de la première manche du WRC, l’ex-pilote de Formule 1 tapait un mur de neige, et perdait beaucoup de temps cette fois encore.
Ce week-end, au Mexique, ce fut pire : il sortait durement de la route en fin de première journée de course, et partait dans une effrayante série de tonneaux, sans dommage pour lui ni son coéquipier Kaj Lindström. Mais les deux hommes étaient bien évidemment contraints à l’abandon, voiture totalement détruite.
Il ne faut pourtant pas juger trop sévèrement Kimi Räikkönen, qui a pris un risque que peu de pilotes auraient pris : se remettre totalement en question, et donc en danger. Ce dernier n’avait en effet plus rien à prouver en F1 : il a connu une ascension fulgurante, depuis ses débuts en 2001 (il sortait alors d’une saison de Formule Renault !), qui l’a conduit chez McLaren, où il a glané ses premiers lauriers. Il a su s’intégrer ensuite au sein de la Scuderia Ferrari, avec qui il remportait le titre de champion du monde en 2007 dès sa première année de collaboration.
Il ne faut pas perdre de vue que les pilotes évoluant en WRC ont tous suivis une filière « classique » de rallymen, et écument les routes depuis de nombreuses années, au niveau régional tout d’abord, puis national, et enfin international.
Räikkönen arrive ainsi dans un milieu où il a tout à apprendre, malgré un sens inné de la vitesse et de la trajectoire.
Il n’a finalement que peu roulé au volant de la C4, et la séance d’essais prévue avant le Mexique avait été annulée après qu’il se soit plaint de douleurs au dos, séquelles d’une blessure contractée en Formule 1.
Il ne faut pas non plus occulter les résultats de Räikkönen pour cette première année en WRC. De l’avis de tous, ce dernier a beaucoup progressé depuis la Suède, et son rythme était bon avant cette sortie de route l’ayant contraint à l’abandon.
Rappelons qu’il y a un an, Sébastien Loeb lui-même se faisait piéger sur une descente sinueuse au Mexique, et était parti dans une série de tonneaux à bord de sa Citroën C4.
Räikkönen va vite, mais il doit encore trouver la limite. Sa sortie de route au Mexique fait partie de son apprentissage. S’il n’est pas du genre à succomber sous la pression, sa tâche n’est pas des plus aisées, qui plus est aux côtés d’un équipier comme Sébastien Ogier, troisième au Mexique, et que beaucoup considèrent comme le digne successeur de Sébastien Loeb.
Räikkönen doit prendre ses marques. Il faut simplement lui en laisser le temps.
Le Finlandais a tenté un pari audacieux, à savoir quitter la Formule 1 pour tenter sa chance dans le championnat du monde de rallye, au sein du Citroën Junior Team avec la commandite de Red Bull.
Lors de l’Arctic Lapland Rally, sa première course sous les couleurs de Citroën, Räikkönen heurtait un arbre et terminait distancé.
En Suède, à l’occasion de la première manche du WRC, l’ex-pilote de Formule 1 tapait un mur de neige, et perdait beaucoup de temps cette fois encore.
Ce week-end, au Mexique, ce fut pire : il sortait durement de la route en fin de première journée de course, et partait dans une effrayante série de tonneaux, sans dommage pour lui ni son coéquipier Kaj Lindström. Mais les deux hommes étaient bien évidemment contraints à l’abandon, voiture totalement détruite.
Il ne faut pourtant pas juger trop sévèrement Kimi Räikkönen, qui a pris un risque que peu de pilotes auraient pris : se remettre totalement en question, et donc en danger. Ce dernier n’avait en effet plus rien à prouver en F1 : il a connu une ascension fulgurante, depuis ses débuts en 2001 (il sortait alors d’une saison de Formule Renault !), qui l’a conduit chez McLaren, où il a glané ses premiers lauriers. Il a su s’intégrer ensuite au sein de la Scuderia Ferrari, avec qui il remportait le titre de champion du monde en 2007 dès sa première année de collaboration.
Il ne faut pas perdre de vue que les pilotes évoluant en WRC ont tous suivis une filière « classique » de rallymen, et écument les routes depuis de nombreuses années, au niveau régional tout d’abord, puis national, et enfin international.
Räikkönen arrive ainsi dans un milieu où il a tout à apprendre, malgré un sens inné de la vitesse et de la trajectoire.
Il n’a finalement que peu roulé au volant de la C4, et la séance d’essais prévue avant le Mexique avait été annulée après qu’il se soit plaint de douleurs au dos, séquelles d’une blessure contractée en Formule 1.
Il ne faut pas non plus occulter les résultats de Räikkönen pour cette première année en WRC. De l’avis de tous, ce dernier a beaucoup progressé depuis la Suède, et son rythme était bon avant cette sortie de route l’ayant contraint à l’abandon.
Rappelons qu’il y a un an, Sébastien Loeb lui-même se faisait piéger sur une descente sinueuse au Mexique, et était parti dans une série de tonneaux à bord de sa Citroën C4.
Räikkönen va vite, mais il doit encore trouver la limite. Sa sortie de route au Mexique fait partie de son apprentissage. S’il n’est pas du genre à succomber sous la pression, sa tâche n’est pas des plus aisées, qui plus est aux côtés d’un équipier comme Sébastien Ogier, troisième au Mexique, et que beaucoup considèrent comme le digne successeur de Sébastien Loeb.
Räikkönen doit prendre ses marques. Il faut simplement lui en laisser le temps.