On a pu se poser des questions sur le spectacle offert pas la première course, à Bahreïn. Le doute s'éloigne après la victoire de Jenson Button dans l'Albert Park, au bout d'une course riche en rebondissements.
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L'eau, c'est la vie
Dans toute l'Histoire de la F1, et plus particulièrement ces dernières années, depuis que l'aérodynamique rend très difficiles les dépassements, les Grands Prix pluvieux sont des Grands Prix heureux. Melbourne n'a pas échappé à la règle. Et très peu suffit. Tout le monde et parti en pneus intermédiaires et a dû changer de gommes durant la course, ce qui a introduit, une fois de plus, une excitante incertitude. Jusqu'à ce que les services météo des équipes garantissent que cela ne retomberait pas dans les derniers tours, il y eu toujours ce risque d'averse, qui menaçait de redistribuer les cartes.
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Ces règlements peuvent avoir du bon
Dès la fin de la course, à Bahreïn, des équipes comme McLaren avait demandé à ce que la réglementation soit revue pour permettre plus de dépassements. Michael Schumacher avait lui aussi stigmatisé le fait qu'il était impossible de dépasser à la régulière. On avait même évoqué une réunion entre les équipes pour faire des propositions afin d'améliorer le fameux spectacle. D'autres ont dit ''Attendez au moins quelques courses''. Ceux-là n'ont pas eu tort. Pas une minute de répit dans ce Grand Prix d'Australie. Des pilotes qui s'attaquent, des surprises, des revirements… La F1 comme on l'aime.
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Button est bien vivant
Au pire il devait se faire ''Assassiner'' par Lewis Hamilton (Eddie Irvine), au mieux, il devait ''attendre la mi-saison'' pour commencer à être à son aise (David Coulthard). Jenson Button a fait mentir tous les Cassandre à son sujet en remporter son premier Grand Prix pour McLaren dès sa deuxième course. Il est évidemment trop tôt pour dire sur le champion du monde va réussir le pari de conserver son titre mais sa 8e victoire en F1 va lui donner une bonne dose de confiance et un immense crédit chez McLaren et en dehors. À tous ceux qui pensaient qu'il est un champion du monde à cause de son diffuseur il a répondu sur la piste.
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Le pilote, ce héros
L'un des enseignements de la course de dimanche est que le pilote -- comme c'était prévu -- reprend de l'importance dans le package. Savoir ménager ses pneus par un pilotage tout en douceur est quelque chose que l'on avait oublié depuis 1993, date à laquelle les ravitaillements ont été réintroduits. À Melbourne, c'est ce qu'a fait Button pour gagner, ayant plus rouler plus de 50 tours sur les 58 avec des gommes tendres, les plus rapides. Une leçon que la jeune génération, habituée à brutaliser la voiture, devra méditer.
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Renault, le cinquième élément
Plus peut que la victoire de Button, l'exploit est venu de Robert Kubica et de Renault. Cette deuxième place est semble-t-il d'abord celle du pilote. S'il était besoin de la démontrer, le Polonais est l'un des plus fins volant du plateau. Un metteur au point redoutable et un monstre de sang-froid. Il est le premier à briser l'hégémonie de la bande des quatre. Et de quelle manière ! En tenant en respect les deux Ferrari et la Mercedes de Rosberg.
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Les pneus, c'est la clé
Avec une gomme tendre un demi-seconde plus rapide en moyenne que les gommes dures, Bridgestone a semblé trouver le bon équilibre. Les deux types de pneus étaient très proches lors de la première course, à Bahreïn. Trop. Cette fois -- c'est aussi dû au circuit, il ne faut pas l'oublier -- il y avait une vraie différence de performance, et ce fut la base d'un Grand Prix très mouvementé.
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Schumacher dans le dur
De la même manière que l'on voyait Hamilton dominer Button, on pensait que Michael Schumacher prendrait rapidement le dessus sur son jeune coéquipier Nico Rosberg. Il n'en est rien. Le septuple champion du monde est battu à la régulière par le fils de Keke sur les deux premières courses, et en qualif. Il est vrai qu'il n'a pas eu de chance à Melbourne, en étant accroché dès le départ. Mais attention, la saison ne fait que commencer.
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L'eau, c'est la vie
Dans toute l'Histoire de la F1, et plus particulièrement ces dernières années, depuis que l'aérodynamique rend très difficiles les dépassements, les Grands Prix pluvieux sont des Grands Prix heureux. Melbourne n'a pas échappé à la règle. Et très peu suffit. Tout le monde et parti en pneus intermédiaires et a dû changer de gommes durant la course, ce qui a introduit, une fois de plus, une excitante incertitude. Jusqu'à ce que les services météo des équipes garantissent que cela ne retomberait pas dans les derniers tours, il y eu toujours ce risque d'averse, qui menaçait de redistribuer les cartes.
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Ces règlements peuvent avoir du bon
Dès la fin de la course, à Bahreïn, des équipes comme McLaren avait demandé à ce que la réglementation soit revue pour permettre plus de dépassements. Michael Schumacher avait lui aussi stigmatisé le fait qu'il était impossible de dépasser à la régulière. On avait même évoqué une réunion entre les équipes pour faire des propositions afin d'améliorer le fameux spectacle. D'autres ont dit ''Attendez au moins quelques courses''. Ceux-là n'ont pas eu tort. Pas une minute de répit dans ce Grand Prix d'Australie. Des pilotes qui s'attaquent, des surprises, des revirements… La F1 comme on l'aime.
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Button est bien vivant
Au pire il devait se faire ''Assassiner'' par Lewis Hamilton (Eddie Irvine), au mieux, il devait ''attendre la mi-saison'' pour commencer à être à son aise (David Coulthard). Jenson Button a fait mentir tous les Cassandre à son sujet en remporter son premier Grand Prix pour McLaren dès sa deuxième course. Il est évidemment trop tôt pour dire sur le champion du monde va réussir le pari de conserver son titre mais sa 8e victoire en F1 va lui donner une bonne dose de confiance et un immense crédit chez McLaren et en dehors. À tous ceux qui pensaient qu'il est un champion du monde à cause de son diffuseur il a répondu sur la piste.
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Le pilote, ce héros
L'un des enseignements de la course de dimanche est que le pilote -- comme c'était prévu -- reprend de l'importance dans le package. Savoir ménager ses pneus par un pilotage tout en douceur est quelque chose que l'on avait oublié depuis 1993, date à laquelle les ravitaillements ont été réintroduits. À Melbourne, c'est ce qu'a fait Button pour gagner, ayant plus rouler plus de 50 tours sur les 58 avec des gommes tendres, les plus rapides. Une leçon que la jeune génération, habituée à brutaliser la voiture, devra méditer.
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Renault, le cinquième élément
Plus peut que la victoire de Button, l'exploit est venu de Robert Kubica et de Renault. Cette deuxième place est semble-t-il d'abord celle du pilote. S'il était besoin de la démontrer, le Polonais est l'un des plus fins volant du plateau. Un metteur au point redoutable et un monstre de sang-froid. Il est le premier à briser l'hégémonie de la bande des quatre. Et de quelle manière ! En tenant en respect les deux Ferrari et la Mercedes de Rosberg.
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Les pneus, c'est la clé
Avec une gomme tendre un demi-seconde plus rapide en moyenne que les gommes dures, Bridgestone a semblé trouver le bon équilibre. Les deux types de pneus étaient très proches lors de la première course, à Bahreïn. Trop. Cette fois -- c'est aussi dû au circuit, il ne faut pas l'oublier -- il y avait une vraie différence de performance, et ce fut la base d'un Grand Prix très mouvementé.
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Schumacher dans le dur
De la même manière que l'on voyait Hamilton dominer Button, on pensait que Michael Schumacher prendrait rapidement le dessus sur son jeune coéquipier Nico Rosberg. Il n'en est rien. Le septuple champion du monde est battu à la régulière par le fils de Keke sur les deux premières courses, et en qualif. Il est vrai qu'il n'a pas eu de chance à Melbourne, en étant accroché dès le départ. Mais attention, la saison ne fait que commencer.