La Toro Rosso de Sebastian Buemi a été l'objet d'un accident spectaculaire et rarissime en perdant ses roues avant sur bris simultané de porte-moyeux, à la 75e minute des essais libres 1, vendredi à Shanghai. Le pilote n'a pas été blessé mais l'équipe va-t-elle pouvoir poursuivre ses essais ?
La séquence va faire le tour du monde. Vendredi, à Shanghai, Sébastien Buemi a été victime d'un accident inédit, effrayant, spectaculaire, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques et qui pose de toute façon la question de l'avenir de son équipe Toro Rosso dans ce Grand Prix de Chine. A la 75e minute du premier entraînement de la 4e manche du championnat du monde, la STR5 du Suisse a perdu ses deux roues avant au passage d'une importante bosse, au freinage du virage N.14. Le choc imposé par le revêtement a apparemment trop sollicité les portes moyeux, qui ont explosé simultanément, provoquant la désagrégation immédiate de la suspension. Voyant les deux roues avant poursuivre leur chemin de part et d'autre de l'épave de sa voiture, Sébastien Buemi a eu la chance que son bolide en perdition reste à peu près en ligne, et finisse sa course folle dans le bac à graviers installé au bout de la plus longue ligne droite du circuit. Choqué mais heureusement indemne, il a mis quelques secondes à s'extraire de son cockpit.
Alors que les commissaires trouvaient amusant de ramasser les multiples débris en carbone de la voiture italienne, Sébastien Buemi rentrait au stand, le visage fermé. Une cellule de crise était en train de se constituer autour des principaux techniciens, et Jaime Alguersuari, l'autre titulaire de l'équipe de Faenza, avait déjà compris qu'il ne remonterait pas dans sa voiture sans que les raisons de cet incident, grave du point de vue de la sécurité, soient clairement établies. Développée de façon autonome depuis cette année par l'équipe technique de Girogio Acanelli, la STR n'a pas toujours montré une fiabilité exemplaire en essais. Si la faiblesse a pour origine le design des pièces, l'écurie devra en installer de plus solides ou déclarer forfait.
Outre Toro Rosso, l'autre équipe transalpine du plateau a achevé ces essais en se posant pas mal de question car Fernando Alonso a du garer en urgence sa Ferrari en bord de piste à la 54e minutes de la session en signalant un problème moteur. Revenu à son stand, il a remis son anorak (15°C dans l'air) et a filé directement en réunion technique. Le bloc, qui a cédé dans un panache de fumée et fait remonter quelques flammes en sortie d'échappement gauche, serait celui qui avait servi à la qualification à Bahreïn avant d'être retiré suite à une surchauffe.
La séquence va faire le tour du monde. Vendredi, à Shanghai, Sébastien Buemi a été victime d'un accident inédit, effrayant, spectaculaire, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques et qui pose de toute façon la question de l'avenir de son équipe Toro Rosso dans ce Grand Prix de Chine. A la 75e minute du premier entraînement de la 4e manche du championnat du monde, la STR5 du Suisse a perdu ses deux roues avant au passage d'une importante bosse, au freinage du virage N.14. Le choc imposé par le revêtement a apparemment trop sollicité les portes moyeux, qui ont explosé simultanément, provoquant la désagrégation immédiate de la suspension. Voyant les deux roues avant poursuivre leur chemin de part et d'autre de l'épave de sa voiture, Sébastien Buemi a eu la chance que son bolide en perdition reste à peu près en ligne, et finisse sa course folle dans le bac à graviers installé au bout de la plus longue ligne droite du circuit. Choqué mais heureusement indemne, il a mis quelques secondes à s'extraire de son cockpit.
Alors que les commissaires trouvaient amusant de ramasser les multiples débris en carbone de la voiture italienne, Sébastien Buemi rentrait au stand, le visage fermé. Une cellule de crise était en train de se constituer autour des principaux techniciens, et Jaime Alguersuari, l'autre titulaire de l'équipe de Faenza, avait déjà compris qu'il ne remonterait pas dans sa voiture sans que les raisons de cet incident, grave du point de vue de la sécurité, soient clairement établies. Développée de façon autonome depuis cette année par l'équipe technique de Girogio Acanelli, la STR n'a pas toujours montré une fiabilité exemplaire en essais. Si la faiblesse a pour origine le design des pièces, l'écurie devra en installer de plus solides ou déclarer forfait.
Outre Toro Rosso, l'autre équipe transalpine du plateau a achevé ces essais en se posant pas mal de question car Fernando Alonso a du garer en urgence sa Ferrari en bord de piste à la 54e minutes de la session en signalant un problème moteur. Revenu à son stand, il a remis son anorak (15°C dans l'air) et a filé directement en réunion technique. Le bloc, qui a cédé dans un panache de fumée et fait remonter quelques flammes en sortie d'échappement gauche, serait celui qui avait servi à la qualification à Bahreïn avant d'être retiré suite à une surchauffe.