Mais malheureusement, les fans français doivent parcourir de nombreux kilomètres pour pouvoir assister à un Grand Prix dans les pays frontaliers.
Ce week-end, Bernie Ecclestone a avoué qu’il souhaitait un retour de la France au calendrier et qu’il travaillait pour cela, mais que le problème était que le pays ne possédait pas un circuit (à son goût) pour accueillir la Formule 1. Pourtant, il y a bien Magny-Cours ou encore le HTTT Paul Ricard.
"Nous sommes en train de travailler sur la Russie. L’Afrique est un territoire à considérer, mais elle est pour le moment focalisée sur la Coupe du Monde de football. Je voudrais aussi voir la France revenir au calendrier. Nous avons un contrat avec la fédération française [du sport automobile] : dès qu’elle nous trouve un circuit, nous arrivons," a déclaré Bernie Ecclestone.
Pour le Britannique, le problème en France vient surtout des politiques, qui ne font aucun effort pour retrouver un événement annuel à la notoriété mondiale.
"Il manque avant tout une volonté politique. La France organisera l’Euro 2016 de football. Avec le soutien du gouvernement et des fonds publics, certainement. Bien sûr, il est difficile de parvenir à un équilibre commercial si une structure privée organise un Grand Prix. En revanche, la Formule 1 est un moyen très bon marché pour un pays d’obtenir de la publicité. Les retombées financières générées sont énormes."
"Le problème, c’est que beaucoup de gens ont promis monts et merveilles à votre Premier ministre. Ils l’ont laissé tomber les uns après les autres. Il a soutenu tous ces projets, puis il s’est retrouvé tout seul. Aujourd’hui, je ne suis plus en contact avec qui que ce soit sur le projet du Grand Prix de France. Le projet est au point mort. Mais ma porte est grande ouverte.