Le quadruple champion du monde Alain Prost, très impliqué dans le dossier d'un Grand Prix de France, croit encore en la possibilité d'organiser l'épreuve. Il explique qu'il s'agit d'un problème "strictement politique" et regrette l'abandon du projet de Flins, "un site exceptionnel", à ses yeux.
La France retrouvera-t-elle un Grand Prix de France à l'avenir ? Le dossier est très compliqué et soulève de nombreuses questions. Acteur majeur du projet, Alain Prost croit toujours en la possibilité d'un retour de la F1 sur le sol national. "Il ne faut pas que le projet soit enterré", a-t-il annoncé, dimanche, dans l'émission Motors. Alors que le dossier semble au point mort à l'heure actuelle, le quadruple champion du monde rappelle qu'il s'agit d'un "problème strictement politique". Pour 'le professeur', la question qui se pose c'est: "Est-ce que l'on veut vraiment un Grand Prix de France ?" Depuis le départ du circuit de Nevers Magny-Cours fin 2008, plusieurs sites sont à l'étude sans que cela n'aboutisse.
"Il y avait une opportunité fantastique, l’année dernière, à l’époque des élections régionales, a-t-il détaillé. Il y avait un premier projet à Disney, qui était peut-être un peu compliqué avec le recul. Mais Flins était un site exceptionnel avec un vrai projet, un vrai business plan. On aurait accueilli la Formule 1 simplement huit heures à l’année pour faire plaisir aux écologistes. Il y avait surtout un vrai programme derrière d’utilisation du circuit. Ce projet a été abandonné alors que tout était financé, tout était prêt. On aurait pu accueillir 100 000 spectateurs tous les ans autour de Paris. Tout le monde était content, Bernie Ecclestone en premier mais aussi les sponsors. Mais le projet a été abandonné à cause des Régionales."
Si le problème est avant tout politique, le volet économique est également à prendre en considération. Car aujourd'hui, organiser un Grand Prix de France engendrerait nécessairement des pertes, estimées à environ huit millions d'euros. "Qui est capable de mettre huit millions d’euros ?, s'est encore interrogé Prost. Soit ce sont les politiques, soit c’est le gouvernement en disant que c’est important pour la France d’avoir un Grand Prix de France. Sinon ce n’est pas la peine d’en parler. Quand j’entends dire qu’il faut un promoteur, c’est une hérésie totale. Le promoteur, on l’avait avec le groupe Lagardère et moi-même. Mais il faut avant tout que l’économie soit viable, sinon ce n’est pas un promoteur qu’il faut trouver mais un mécène."
La France retrouvera-t-elle un Grand Prix de France à l'avenir ? Le dossier est très compliqué et soulève de nombreuses questions. Acteur majeur du projet, Alain Prost croit toujours en la possibilité d'un retour de la F1 sur le sol national. "Il ne faut pas que le projet soit enterré", a-t-il annoncé, dimanche, dans l'émission Motors. Alors que le dossier semble au point mort à l'heure actuelle, le quadruple champion du monde rappelle qu'il s'agit d'un "problème strictement politique". Pour 'le professeur', la question qui se pose c'est: "Est-ce que l'on veut vraiment un Grand Prix de France ?" Depuis le départ du circuit de Nevers Magny-Cours fin 2008, plusieurs sites sont à l'étude sans que cela n'aboutisse.
"Il y avait une opportunité fantastique, l’année dernière, à l’époque des élections régionales, a-t-il détaillé. Il y avait un premier projet à Disney, qui était peut-être un peu compliqué avec le recul. Mais Flins était un site exceptionnel avec un vrai projet, un vrai business plan. On aurait accueilli la Formule 1 simplement huit heures à l’année pour faire plaisir aux écologistes. Il y avait surtout un vrai programme derrière d’utilisation du circuit. Ce projet a été abandonné alors que tout était financé, tout était prêt. On aurait pu accueillir 100 000 spectateurs tous les ans autour de Paris. Tout le monde était content, Bernie Ecclestone en premier mais aussi les sponsors. Mais le projet a été abandonné à cause des Régionales."
Si le problème est avant tout politique, le volet économique est également à prendre en considération. Car aujourd'hui, organiser un Grand Prix de France engendrerait nécessairement des pertes, estimées à environ huit millions d'euros. "Qui est capable de mettre huit millions d’euros ?, s'est encore interrogé Prost. Soit ce sont les politiques, soit c’est le gouvernement en disant que c’est important pour la France d’avoir un Grand Prix de France. Sinon ce n’est pas la peine d’en parler. Quand j’entends dire qu’il faut un promoteur, c’est une hérésie totale. Le promoteur, on l’avait avec le groupe Lagardère et moi-même. Mais il faut avant tout que l’économie soit viable, sinon ce n’est pas un promoteur qu’il faut trouver mais un mécène."