Sebastian Vettel - 1er : Une bonne course sans problème majeur, le tout suivi par une victoire : voilà une bonne façon de démarrer la seconde moitié de la saison. Le pilote Red Bull n'a connu qu'un seul moment inquiétant quand une petite glissade a presque servi la cause de Lewis Hamilton, mais Vettel a très bien récupéré. Après la pénalité de passage aux stands de son adversaire, l'Allemand n'avait qu'à rejoindre l'arrivée avec le sourire.
Lewis Hamilton - 2e : Il a parfaitement doublé Webber au départ, mais sa tentative sur Vettel au deuxième virage a endommagé l'aileron avant de sa McLaren. Cependant, l'apparition de la Voiture de Sécurité lui a donné l'occasion parfaite pour changer de museau. Mais ce n'est jamais simple avec Hamilton : son indécision - passer ou non devant la Voiture de Sécurité alors qu'elle rejoignait la piste - lui a valu une pénalité de passage aux puits. La réaction tardive des commissaires lui a permis de revenir à la deuxième place. Le clan Ferrari en est furieux.
Jenson Button - 3e : Parti septième sur un circuit où dépasser est difficile, terminer troisième est un excellent résultat. Il a profité du déploiement de la Voiture de Sécurité et a signé le meilleur tour de la course. Cependant, malgré toute sa verve, sa McLaren n'arrivait pas à dépasser la Sauber de Kobayashi sur le circuit urbain de Valence. Mais le Japonais devait changer son train de pneus de toute façon, libérant ainsi la troisième place pour Button.
Rubens Barrichello - 4e : Un résultat fantastique pour l'écurie Williams. Comme Button, Barrichello a profité de l'entrée en piste de la Voiture de Sécurité : il est alors passé devant Kubica, Alonso et Massa. Sa voiture avait assez de puissance pour maintenir le rythme et récolter de bons points pour l'équipe.
Robert Kubica - 5e : Le pilote Renault a eu tout le loisir d'étudier l'arrière de la Williams de Barrichello. Difficile de doubler sur ce circuit, encore plus difficile parmi les turbulences d'un adversaire. Si son arrêt aux stands avait été plus rapide, Kubica aurait peut-être pu se battre pour le podium.
Adrian Sutil - 6e : Un autre pilote ayant profité de la Voiture de Sécurité. Les mécanos de Force India ont fait la différence pour l'Allemand : non seulement ont-il été rapides, mais Sutil a été servi avant son coéquipier Tonio Liuzzi, qui lui devait impatiemment attendre son tour.
Kamui Kobayashi - 7e : Une performance superbe couronnée par deux dépassements distincts dans le dernier tour (Alonso et Buemi). Kobayashi a longtemps occupé la troisième place, donnant ainsi à son écurie Sauber une visibilité bien méritée. Mais après une cinquantaine de tours sur la gomme dure, il devait nécessairement changer son train de pneus. Sur gomme tendre, il a attaqué avec panache pour terminer septième. Dire qu'il était 18e sur la grille de départ. Si Sauber peut améliorer ses qualifications, ce sera très prometteur.
Fernando Alonso - 8e : Il monte d'une place vu la pénalité de cinq secondes collée à Buemi, mais cela ne suffira pas à calmer l'Espagnol. Le pilote Ferrari est furieux : les commissaires ont pris tellement de temps pour pénaliser Hamilton que son passage devant les stands n'a eu aucun effet (Kobayashi retenait le peloton). Pour avoir respecté la consigne de la Voiture de Sécurité et perdu du temps, Alonso est tombé de la troisième à la neuvième place, perdant ainsi toute chance de rejoindre le podium. De son point de vue, Hamilton a enfreint le règlement sans qu'il n'y ait de véritable conséquence. Jeu de circonstances en partie, mais la décision tardive des commissaires est aussi à blâmer.
Sébastien Buemi - 9e : Après le Canada, une autre course qui se termine dans les points. Cette année, c'est tout un exploit pour un pilote aux commandes d'une Toro Rosso. Il sera peut-être déçu d'avoir perdu une position vu sa pénalité, mais il n'aurait probablement pas rejoint le top 10 si ce n'avait été de la Voiture de Sécurité. Ça demeure un bon résultat.
Nico Rosberg - 10e : Le pilote Mercedes doit se compter chanceux : les pénalités des autres lui permettent de marquer un point totalement inespéré ce week-end. La voiture de la marque à l'étoile était terrible malgré une série d'améliorations qui étaient censées la propulser plus haut dans le top 10. De plus, les freins étaient inefficaces. Devoirs à refaire, et vite.
Felipe Massa - 11e : La situation de Massa était la même que celle d'Alonso, mais en plus, il a été obligé d'attendre derrière la Ferrari de son coéquipier lors de son arrêt : le temps perdu lui a donc été plus coûteux. Dommage pour le Brésilien, qui était pourtant bien placé sur la grille de départ. Il s'attendait à récolter un bon nombre de précieux points ; il quitte Valence avec un score de zéro.
Pedro de la Rosa - 12e : Son premier point de la saison s'est effacé avec la décision des commissaires. De plus, une stratégie différente ne lui a pas permis de suivre son coéquipier Kobayashi jusqu'à l'avant du peloton. Il voudra certainement que Sauber lui permette une approche plus risquée la prochaine fois.
Jaime Alguersuari - 13e : Jamais sa Toro Rosso n'a démontré le même potentiel que celle de Buemi ce week-end ; Alguersuari l'avoue, il n'arrivait pas à exploiter le plein potentiel de sa voiture. Il profite un peu des pénalités des autres, mais demeure loin des points.
Vitaly Petrov - 14e : Il a perdu du temps dans la voie des stands et a lui aussi reçu une pénalité de cinq secondes. Sa Renault a franchi la ligne d'arrivée en 11e position, ce qui semble indiquer que le Russe aurait été compétitif en conditions de course normales.
Michael Schumacher - 15e : Sa Mercedes a souffert tout autant que celle de Rosberg, mais une opportunité stratégique a été ratée lorsqu'il est arrivé à la sortie de la voie des stands pour y trouver un feu rouge. Il demande d'ailleurs une clarification du règlement concernant la Voiture de Sécurité. Frustré, Schumacher s'est servi du reste de la course pour tenter de comprendre les problèmes de sa monture.
Tonio Liuzzi - 16e : Son résultat ne fait pas honneur à ses performances. Si l'Italien était arrivé devant le garage Force India avant Sutil, il serait probablement en train de compter ses points. Sa pénalité n'a pas aidé.
Lucas di Grassi - 17e : Pendant que ses adversaires directs se battaient entre eux, di Grassi s'est placé comme leader des nouvelles équipes. Non seulement a-t-il été relativement rapide, mais il a placé sa Virgin devant celle de son coéquipier Glock lors des qualifications ; c'était une première. Il a aimé son week-end.
Karun Chandhok - 18e : Un bon résultat : il est devant son coéquipier et quatre autres pilotes travaillant pour de nouvelles écuries. En fait, Glock l'a doublé vers la fin, mais la pénalité du pilote Virgin à replacé la HRT de Chandhok à la 18e place.
Timo Glock - 19e : Une course difficile : longtemps bloqué derrière son coéquipier, il a dû changer ses pneus endommagés deux fois. Ensuite, il a reçu une pénalité de 20 secondes pour avoir ignoré des drapeaux bleus. Au moins Virgin a pu profiter de la bonne humeur de di Grassi.
Bruno Senna - 20e : Sa course a été ruinée lorsque Glock a touché et cassé l'aileron avant de sa HRT. Par la suite, sa course n'avait qu'un objectif : rejoindre l'arrivée pour la première fois en quatre courses. Mission accomplie.
Jarno Trulli - 21e : Sa Lotus perd son aileron avant, il rentre aux stands. Sa Lotus a un problème de boîte de vitesses, il rentre aux stands. Trulli revient en piste avec quelques tours de retard et sa course devient alors une séance d'essais.
Nico Hulkenberg - Abandon - Tuyau d'échappement : Une récolte de points semblait possible, mais tout a conspiré contre lui. Il s'est retrouvé derrière Barrichello lors de son arrêt aux stands ; plus tard, l'arrière de sa Williams prenait feu. Ses coups de pied contre le mur de pneus disaient tout.
Heikki Kovalainen - Abandon - Accident : Le pilote Lotus devait-il logiquement défendre sa place contre la Red Bull de Mark Webber ? Cela dépend du point de vue, mais selon le règlement, il en avait le droit. Mais puisque le résultat a été un accident et un abandon, Kovalainen aurait probablement dû le laisser passer. C'était inévitable de toute façon, mais on peut comprendre son instinct.
Mark Webber - Abandon - Accident : Les choses ont été de mal en pis pour Webber. Un mauvais départ a ensuite été suivi par plusieurs pertes de position qui l'ont vu passer de la deuxième à la neuvième place. Pour sauver sa course, il décide de changer son train de pneus mais une roue de sa Red Bull reste coincée. De retour en piste, l'impact contre la Lotus de Kovalainen envoie sa voiture faire une culbute dans les airs avant de frapper durement contre un mur de pneus. Que l'accident soit de sa faute ou non, c'est un autre débat, mais sa course était déjà assez difficile. Vivement Silverstone.
Lewis Hamilton - 2e : Il a parfaitement doublé Webber au départ, mais sa tentative sur Vettel au deuxième virage a endommagé l'aileron avant de sa McLaren. Cependant, l'apparition de la Voiture de Sécurité lui a donné l'occasion parfaite pour changer de museau. Mais ce n'est jamais simple avec Hamilton : son indécision - passer ou non devant la Voiture de Sécurité alors qu'elle rejoignait la piste - lui a valu une pénalité de passage aux puits. La réaction tardive des commissaires lui a permis de revenir à la deuxième place. Le clan Ferrari en est furieux.
Jenson Button - 3e : Parti septième sur un circuit où dépasser est difficile, terminer troisième est un excellent résultat. Il a profité du déploiement de la Voiture de Sécurité et a signé le meilleur tour de la course. Cependant, malgré toute sa verve, sa McLaren n'arrivait pas à dépasser la Sauber de Kobayashi sur le circuit urbain de Valence. Mais le Japonais devait changer son train de pneus de toute façon, libérant ainsi la troisième place pour Button.
Rubens Barrichello - 4e : Un résultat fantastique pour l'écurie Williams. Comme Button, Barrichello a profité de l'entrée en piste de la Voiture de Sécurité : il est alors passé devant Kubica, Alonso et Massa. Sa voiture avait assez de puissance pour maintenir le rythme et récolter de bons points pour l'équipe.
Robert Kubica - 5e : Le pilote Renault a eu tout le loisir d'étudier l'arrière de la Williams de Barrichello. Difficile de doubler sur ce circuit, encore plus difficile parmi les turbulences d'un adversaire. Si son arrêt aux stands avait été plus rapide, Kubica aurait peut-être pu se battre pour le podium.
Adrian Sutil - 6e : Un autre pilote ayant profité de la Voiture de Sécurité. Les mécanos de Force India ont fait la différence pour l'Allemand : non seulement ont-il été rapides, mais Sutil a été servi avant son coéquipier Tonio Liuzzi, qui lui devait impatiemment attendre son tour.
Kamui Kobayashi - 7e : Une performance superbe couronnée par deux dépassements distincts dans le dernier tour (Alonso et Buemi). Kobayashi a longtemps occupé la troisième place, donnant ainsi à son écurie Sauber une visibilité bien méritée. Mais après une cinquantaine de tours sur la gomme dure, il devait nécessairement changer son train de pneus. Sur gomme tendre, il a attaqué avec panache pour terminer septième. Dire qu'il était 18e sur la grille de départ. Si Sauber peut améliorer ses qualifications, ce sera très prometteur.
Fernando Alonso - 8e : Il monte d'une place vu la pénalité de cinq secondes collée à Buemi, mais cela ne suffira pas à calmer l'Espagnol. Le pilote Ferrari est furieux : les commissaires ont pris tellement de temps pour pénaliser Hamilton que son passage devant les stands n'a eu aucun effet (Kobayashi retenait le peloton). Pour avoir respecté la consigne de la Voiture de Sécurité et perdu du temps, Alonso est tombé de la troisième à la neuvième place, perdant ainsi toute chance de rejoindre le podium. De son point de vue, Hamilton a enfreint le règlement sans qu'il n'y ait de véritable conséquence. Jeu de circonstances en partie, mais la décision tardive des commissaires est aussi à blâmer.
Sébastien Buemi - 9e : Après le Canada, une autre course qui se termine dans les points. Cette année, c'est tout un exploit pour un pilote aux commandes d'une Toro Rosso. Il sera peut-être déçu d'avoir perdu une position vu sa pénalité, mais il n'aurait probablement pas rejoint le top 10 si ce n'avait été de la Voiture de Sécurité. Ça demeure un bon résultat.
Nico Rosberg - 10e : Le pilote Mercedes doit se compter chanceux : les pénalités des autres lui permettent de marquer un point totalement inespéré ce week-end. La voiture de la marque à l'étoile était terrible malgré une série d'améliorations qui étaient censées la propulser plus haut dans le top 10. De plus, les freins étaient inefficaces. Devoirs à refaire, et vite.
Felipe Massa - 11e : La situation de Massa était la même que celle d'Alonso, mais en plus, il a été obligé d'attendre derrière la Ferrari de son coéquipier lors de son arrêt : le temps perdu lui a donc été plus coûteux. Dommage pour le Brésilien, qui était pourtant bien placé sur la grille de départ. Il s'attendait à récolter un bon nombre de précieux points ; il quitte Valence avec un score de zéro.
Pedro de la Rosa - 12e : Son premier point de la saison s'est effacé avec la décision des commissaires. De plus, une stratégie différente ne lui a pas permis de suivre son coéquipier Kobayashi jusqu'à l'avant du peloton. Il voudra certainement que Sauber lui permette une approche plus risquée la prochaine fois.
Jaime Alguersuari - 13e : Jamais sa Toro Rosso n'a démontré le même potentiel que celle de Buemi ce week-end ; Alguersuari l'avoue, il n'arrivait pas à exploiter le plein potentiel de sa voiture. Il profite un peu des pénalités des autres, mais demeure loin des points.
Vitaly Petrov - 14e : Il a perdu du temps dans la voie des stands et a lui aussi reçu une pénalité de cinq secondes. Sa Renault a franchi la ligne d'arrivée en 11e position, ce qui semble indiquer que le Russe aurait été compétitif en conditions de course normales.
Michael Schumacher - 15e : Sa Mercedes a souffert tout autant que celle de Rosberg, mais une opportunité stratégique a été ratée lorsqu'il est arrivé à la sortie de la voie des stands pour y trouver un feu rouge. Il demande d'ailleurs une clarification du règlement concernant la Voiture de Sécurité. Frustré, Schumacher s'est servi du reste de la course pour tenter de comprendre les problèmes de sa monture.
Tonio Liuzzi - 16e : Son résultat ne fait pas honneur à ses performances. Si l'Italien était arrivé devant le garage Force India avant Sutil, il serait probablement en train de compter ses points. Sa pénalité n'a pas aidé.
Lucas di Grassi - 17e : Pendant que ses adversaires directs se battaient entre eux, di Grassi s'est placé comme leader des nouvelles équipes. Non seulement a-t-il été relativement rapide, mais il a placé sa Virgin devant celle de son coéquipier Glock lors des qualifications ; c'était une première. Il a aimé son week-end.
Karun Chandhok - 18e : Un bon résultat : il est devant son coéquipier et quatre autres pilotes travaillant pour de nouvelles écuries. En fait, Glock l'a doublé vers la fin, mais la pénalité du pilote Virgin à replacé la HRT de Chandhok à la 18e place.
Timo Glock - 19e : Une course difficile : longtemps bloqué derrière son coéquipier, il a dû changer ses pneus endommagés deux fois. Ensuite, il a reçu une pénalité de 20 secondes pour avoir ignoré des drapeaux bleus. Au moins Virgin a pu profiter de la bonne humeur de di Grassi.
Bruno Senna - 20e : Sa course a été ruinée lorsque Glock a touché et cassé l'aileron avant de sa HRT. Par la suite, sa course n'avait qu'un objectif : rejoindre l'arrivée pour la première fois en quatre courses. Mission accomplie.
Jarno Trulli - 21e : Sa Lotus perd son aileron avant, il rentre aux stands. Sa Lotus a un problème de boîte de vitesses, il rentre aux stands. Trulli revient en piste avec quelques tours de retard et sa course devient alors une séance d'essais.
Nico Hulkenberg - Abandon - Tuyau d'échappement : Une récolte de points semblait possible, mais tout a conspiré contre lui. Il s'est retrouvé derrière Barrichello lors de son arrêt aux stands ; plus tard, l'arrière de sa Williams prenait feu. Ses coups de pied contre le mur de pneus disaient tout.
Heikki Kovalainen - Abandon - Accident : Le pilote Lotus devait-il logiquement défendre sa place contre la Red Bull de Mark Webber ? Cela dépend du point de vue, mais selon le règlement, il en avait le droit. Mais puisque le résultat a été un accident et un abandon, Kovalainen aurait probablement dû le laisser passer. C'était inévitable de toute façon, mais on peut comprendre son instinct.
Mark Webber - Abandon - Accident : Les choses ont été de mal en pis pour Webber. Un mauvais départ a ensuite été suivi par plusieurs pertes de position qui l'ont vu passer de la deuxième à la neuvième place. Pour sauver sa course, il décide de changer son train de pneus mais une roue de sa Red Bull reste coincée. De retour en piste, l'impact contre la Lotus de Kovalainen envoie sa voiture faire une culbute dans les airs avant de frapper durement contre un mur de pneus. Que l'accident soit de sa faute ou non, c'est un autre débat, mais sa course était déjà assez difficile. Vivement Silverstone.