Le président de la FOM Bernie Ecclestone s'est dit inquiet pour la première course de la saison, à Bahreïn, après les heurts entre policiers et manifestants, ces derniers jours, dans le petit État du Golfe.
On déplore deux morts suite au mouvement anti-gouvernemental et le Bahrain Centre for Human Rights (Centre bahreïni pour les droits de l'Homme) a averti que le Grand Prix du 13 mars pourrait être pris pour cible pour médiatiser la contestation.
"Il est évident que, cette fois, la F1 ne courra pas en paix", a déclaré, Nabeel Rajab, le vice-président de Center for Human Rights à Arabian Business. "Il va y avoir beaucoup de journalistes, beaucoup d'attention et (le gouvernement) va encore réagir de manière stupide, comme il l'a fait aujourd'hui et hier. Ce sera sanglant aussi mais cela aura plus d'échos dans les médias."
Annulation possible ? "Aucune idée''
Ecclestone s'inquiète et il a déclaré au Daily Telegraph qu'il n'était pas parvenu à contacter le Prince Salman ibn Hamad ibn Isa Al Khalifa pour s'entretenir sur les événements.
"Comme vous pouvez l'imaginer, il est un peu occupé ces temps-ci", a déclaré Mister E. "Alors je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe. Il y a un danger évident. Si ces personnes veulent créer du désordre, le Grand Prix leur offre une superbe tribune, n'est-ce pas ? Faites un coup d'éclat sur la grille de départ à Bahreïn et vous aurez une couverture en mondovision."
La course peut-elle être annulée ? "Aucune idée", répond Ecclestone. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passe. Nous suivons cela de manière très étroite. On va suivre ce qu'ils nous proposent."
Bahreïn, 700 000 habitants, est pauvre en pétrole, contrairement à ses voisins. Les heurts ne sont pas rares, souvent issus de la population chiite, qui se dresse contre la famille régnante des Sunni Al Khalifa. Des réformes ont été entreprises ces dernières années et le pouvoir en place nie toute discrimination.
On déplore deux morts suite au mouvement anti-gouvernemental et le Bahrain Centre for Human Rights (Centre bahreïni pour les droits de l'Homme) a averti que le Grand Prix du 13 mars pourrait être pris pour cible pour médiatiser la contestation.
"Il est évident que, cette fois, la F1 ne courra pas en paix", a déclaré, Nabeel Rajab, le vice-président de Center for Human Rights à Arabian Business. "Il va y avoir beaucoup de journalistes, beaucoup d'attention et (le gouvernement) va encore réagir de manière stupide, comme il l'a fait aujourd'hui et hier. Ce sera sanglant aussi mais cela aura plus d'échos dans les médias."
Annulation possible ? "Aucune idée''
Ecclestone s'inquiète et il a déclaré au Daily Telegraph qu'il n'était pas parvenu à contacter le Prince Salman ibn Hamad ibn Isa Al Khalifa pour s'entretenir sur les événements.
"Comme vous pouvez l'imaginer, il est un peu occupé ces temps-ci", a déclaré Mister E. "Alors je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe. Il y a un danger évident. Si ces personnes veulent créer du désordre, le Grand Prix leur offre une superbe tribune, n'est-ce pas ? Faites un coup d'éclat sur la grille de départ à Bahreïn et vous aurez une couverture en mondovision."
La course peut-elle être annulée ? "Aucune idée", répond Ecclestone. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passe. Nous suivons cela de manière très étroite. On va suivre ce qu'ils nous proposent."
Bahreïn, 700 000 habitants, est pauvre en pétrole, contrairement à ses voisins. Les heurts ne sont pas rares, souvent issus de la population chiite, qui se dresse contre la famille régnante des Sunni Al Khalifa. Des réformes ont été entreprises ces dernières années et le pouvoir en place nie toute discrimination.