Sebastian Vettel (Red Bull)
a conquis sa 4e pole de l'année avec une facilité déconcertante, samedi
à Istanbul. L'Allemand n'a pas jugé utile de retourner en piste pour
défendre son bien en fin de Q3. Mark Webber (Red Bull), 2e, était habité par la même confiance.
Après un tour de chauffe de trois Grands Prix exotiques et trois semaines de break, McLaren, Ferrari et Mercedes
pensaient qu'Istanbul marquerait l'heure de la reconquête. Avec de
nombreuses nouveautés techniques, les MP4, 150° Italia et autres W02
devaient se rapprocher des RB7. Il n'en fut rien, samedi en Turquie. La
4e séance de qualification de l'année a tourné à une démonstration de
Red Bull. Sebastian Vettel au top en 1:25.049 et son coéquipier Mark
Webber à 0.405 sec à l'issue de leurs premiers runs en Q3, l'écurie
autrichienne en est restée là. A cet instant, le champion du monde en
titre possédait 0.6 sec de marge sur Lewis Hamilton
(McLaren), auteur du 3e chrono, et il n'était pas réaliste de le voir
coiffé au poteau. L'image de l'Allemand mettant pied à terre aura
indéniablement marqué les esprits.
Néanmoins, Vettel a surpris en expliquant qu'il s'agissait d'une décision de pilote et non d'équipe. "Ce
fut un peu amusant en Q3 aujourd'hui, car Mark et moi avons décidé de
renoncer à nos seconds runs pour finir plus tôt que la normale", a dit le poleman, invaincu dans l'exercice cette saison. "C'était
une impression étrange de regarder du garage d'autres voitures tourner,
qui étaient capables de nous battre. C'était un sentiment étrange mais
une bonne décision d'économiser des pneus pour la course. J'ai amoché la
voiture en Libres 1 et j'ai manqué les Libres 2 mais les gars ont fait
du très bon boulot. Nous avons été au top aujourd'hui sans avoir connu
des essais sans problème le matin. Il a fallu refaire un peu le temps
perdu. J'aime la piste, ce qui aide, et c'était sympa de voir que, sans
beaucoup de tours, j'ai pu me refaire et trouver le rythme. Je suis donc
très content." Il faut donc croire que mettre de côté l'un des
trois trains de "tendre" à disposition en qualif était vital sur ce
circuit qui impose beaucoup de contraintes aux gommes.
Si Vettel a fait croire qu'il avait peur pour sa pole, Webber
n'était pas sûr de sa place en 1re ligne et le coup est passé près car Nico Rosberg
(Mercedes) a raté le coche pour 0.120 sec, à l'occasion de son seul
run. Lewis Hamilton (McLaren) recalé à l'extérieur de la 2e ligne, Fernando Alonso (Ferrari) s'est encore placé 5e sur la grille, à 0.8 sec de Sebastian Vettel (Red Bull), juste devant Jenson Button (McLaren).
Mercedes a ainsi confirmé ses progrès chinois, et Renault a déçu : Vitaly Petrov a été crédité du 7e temps, à 1.247 sec, et Nick Heidfeld du 9e, à 1.610 sec. Michael Schumacher,
particulièrement véloce lors des derniers essais libres, a manqué son
tour et a trouvé place entre les deux R31. Dixième larron de cette
séance, Felipe Massa (Ferrari), victorieux à Istanbul en 2006, 2007 et 2008, n'a pas fini son tour chrono suite à une faute.
Le reste de la grille de départ a offert peu de surprise. La
seule déconvenue a été pour Kamui Kobayashi (Sauber), empêché par un
problème technique en Q1. Il ne partira pas dernier car Jérôme
d'Ambrosio (Virgin),
qualifié 20e, a écopé d'une pénalité de 5 places pour le non respect
d'un drapeau jaune en essais libres 2. Et puis, il faut souligner la
performance de Tonio Liuzzi (HRT), qualifié 21e à la régulière devant Timo Glock (Virgin)
a conquis sa 4e pole de l'année avec une facilité déconcertante, samedi
à Istanbul. L'Allemand n'a pas jugé utile de retourner en piste pour
défendre son bien en fin de Q3. Mark Webber (Red Bull), 2e, était habité par la même confiance.
Après un tour de chauffe de trois Grands Prix exotiques et trois semaines de break, McLaren, Ferrari et Mercedes
pensaient qu'Istanbul marquerait l'heure de la reconquête. Avec de
nombreuses nouveautés techniques, les MP4, 150° Italia et autres W02
devaient se rapprocher des RB7. Il n'en fut rien, samedi en Turquie. La
4e séance de qualification de l'année a tourné à une démonstration de
Red Bull. Sebastian Vettel au top en 1:25.049 et son coéquipier Mark
Webber à 0.405 sec à l'issue de leurs premiers runs en Q3, l'écurie
autrichienne en est restée là. A cet instant, le champion du monde en
titre possédait 0.6 sec de marge sur Lewis Hamilton
(McLaren), auteur du 3e chrono, et il n'était pas réaliste de le voir
coiffé au poteau. L'image de l'Allemand mettant pied à terre aura
indéniablement marqué les esprits.
Néanmoins, Vettel a surpris en expliquant qu'il s'agissait d'une décision de pilote et non d'équipe. "Ce
fut un peu amusant en Q3 aujourd'hui, car Mark et moi avons décidé de
renoncer à nos seconds runs pour finir plus tôt que la normale", a dit le poleman, invaincu dans l'exercice cette saison. "C'était
une impression étrange de regarder du garage d'autres voitures tourner,
qui étaient capables de nous battre. C'était un sentiment étrange mais
une bonne décision d'économiser des pneus pour la course. J'ai amoché la
voiture en Libres 1 et j'ai manqué les Libres 2 mais les gars ont fait
du très bon boulot. Nous avons été au top aujourd'hui sans avoir connu
des essais sans problème le matin. Il a fallu refaire un peu le temps
perdu. J'aime la piste, ce qui aide, et c'était sympa de voir que, sans
beaucoup de tours, j'ai pu me refaire et trouver le rythme. Je suis donc
très content." Il faut donc croire que mettre de côté l'un des
trois trains de "tendre" à disposition en qualif était vital sur ce
circuit qui impose beaucoup de contraintes aux gommes.
Si Vettel a fait croire qu'il avait peur pour sa pole, Webber
n'était pas sûr de sa place en 1re ligne et le coup est passé près car Nico Rosberg
(Mercedes) a raté le coche pour 0.120 sec, à l'occasion de son seul
run. Lewis Hamilton (McLaren) recalé à l'extérieur de la 2e ligne, Fernando Alonso (Ferrari) s'est encore placé 5e sur la grille, à 0.8 sec de Sebastian Vettel (Red Bull), juste devant Jenson Button (McLaren).
Mercedes a ainsi confirmé ses progrès chinois, et Renault a déçu : Vitaly Petrov a été crédité du 7e temps, à 1.247 sec, et Nick Heidfeld du 9e, à 1.610 sec. Michael Schumacher,
particulièrement véloce lors des derniers essais libres, a manqué son
tour et a trouvé place entre les deux R31. Dixième larron de cette
séance, Felipe Massa (Ferrari), victorieux à Istanbul en 2006, 2007 et 2008, n'a pas fini son tour chrono suite à une faute.
Le reste de la grille de départ a offert peu de surprise. La
seule déconvenue a été pour Kamui Kobayashi (Sauber), empêché par un
problème technique en Q1. Il ne partira pas dernier car Jérôme
d'Ambrosio (Virgin),
qualifié 20e, a écopé d'une pénalité de 5 places pour le non respect
d'un drapeau jaune en essais libres 2. Et puis, il faut souligner la
performance de Tonio Liuzzi (HRT), qualifié 21e à la régulière devant Timo Glock (Virgin)