Di Meglio chez les grands
Moto - GP d'Australie
Le Français Mike Di Meglio (Derbi) s'est assuré le titre de champion du monde des 125cc en remportant dimanche le Grand Prix d’Australie sur le circuit de Phillip Island. A 20 ans, le Toulousain devient le 1er pilote français à être couronné depuis 2002 et le 6e dans l'histoire de la moto tricolore.
Comme un grand garçon, qu'il n'était pas encore jusqu'à cette sixième saison dans la catégorie des débutants, Mike Di Meglio (Derbi) est allé chercher son premier titre mondial en 125cc en remportant le Grand Prix d'Australie, dimanche sur le circuit de Phillip Island. A 20 ans, le Toulousain ne réalisait d'ailleurs pas du tout la portée de son exploit en conférence de presse : "C'est incroyable. Je n'arrive pas à réaliser que je suis champion du monde. Peut-être que dans la soirée, je me dirais "Ça y est, j"y suis arrivé !". En devenant couronné à 20 ans, le Toulousain réalise un exploit de taille : être le premier pilote français à obtenir une couronne mondiale depuis Arnaud Vincent, titré lui aussi en 125cc, il y a six ans.
Il est surtout devenu le sixième pilote de l'histoire de la moto française à conquérir un titre mondial en vitesse après Patrick Pons (1979), en 750cc, Jean Louis Tournadre (1982), Christian Sarron (1984), Olivier Jacque (2000), tous trois titrés en 250ccc, et donc Arnaud Vincent. La consécration du numéro 63 est d'autant plus belle puisque cette saison succédait à une passe très difficile que venait de traverser le Français pendant deux ans. Plus fort mentalement et avec un matériel performant lui permettant de jouer les premiers rôles, di Meglio a montré, comme souvent en 125cc, que c'est la régularité qui a primé. Dimanche, le Toulousain n'a fait que confirmer ses très bonnes dispositions lors des essais libres et qualificatifs, que ce soit sur le sec ou sur le mouillé.
Une victoire incontestable
Le pilote du team Ajo a ensuite réussi à traduire cette tendance positive en course et ce malgré un départ tout juste correct depuis la pole, la deuxième de sa carrière après celle de Motegi, la semaine passée. Comme souvent, Di Meglio a pris son temps avant de prendre la tête et d'imposer un rythme infernal à ses adversaires directs qu'étaient Simone Corsi (Aprilia), Stefan Bradl (Aprilia) et surtout le tenant Gabor Talmacsi (Aprilia). Le trio, encore mathématiquement engagé dans la course au titre, n'a jamais pu se libérer assez tôt de la bagarre dans le peloton pour inquiéter Di Meglio, parti à la quête de son Graal.
Corsi, en difficulté tout le week-end et condamné à l'exploit avec ses 36 points de retard sur la tête du classement, n'a pu finir que neuvième. Bradl, parti trop tard en chasse du Français pour finir deuxième, et Talmacsi, encore trop juste physiquement pour faire mieux que troisième, ont dû capituler devant l'appétit de victoire du leader du Championnat. Avec ce cinquième succès en carrière, le quatrième de la saison, Di Meglio a fait plus que gagner une course, plus que remporter un titre. Il redonne un peu le sourire à une moto française aux abois depuis cinq ans sur la scène internationale. Alors rien que pour cela, on devrait dire : "Merci Mike"...
Moto - GP d'Australie
Le Français Mike Di Meglio (Derbi) s'est assuré le titre de champion du monde des 125cc en remportant dimanche le Grand Prix d’Australie sur le circuit de Phillip Island. A 20 ans, le Toulousain devient le 1er pilote français à être couronné depuis 2002 et le 6e dans l'histoire de la moto tricolore.
Comme un grand garçon, qu'il n'était pas encore jusqu'à cette sixième saison dans la catégorie des débutants, Mike Di Meglio (Derbi) est allé chercher son premier titre mondial en 125cc en remportant le Grand Prix d'Australie, dimanche sur le circuit de Phillip Island. A 20 ans, le Toulousain ne réalisait d'ailleurs pas du tout la portée de son exploit en conférence de presse : "C'est incroyable. Je n'arrive pas à réaliser que je suis champion du monde. Peut-être que dans la soirée, je me dirais "Ça y est, j"y suis arrivé !". En devenant couronné à 20 ans, le Toulousain réalise un exploit de taille : être le premier pilote français à obtenir une couronne mondiale depuis Arnaud Vincent, titré lui aussi en 125cc, il y a six ans.
Il est surtout devenu le sixième pilote de l'histoire de la moto française à conquérir un titre mondial en vitesse après Patrick Pons (1979), en 750cc, Jean Louis Tournadre (1982), Christian Sarron (1984), Olivier Jacque (2000), tous trois titrés en 250ccc, et donc Arnaud Vincent. La consécration du numéro 63 est d'autant plus belle puisque cette saison succédait à une passe très difficile que venait de traverser le Français pendant deux ans. Plus fort mentalement et avec un matériel performant lui permettant de jouer les premiers rôles, di Meglio a montré, comme souvent en 125cc, que c'est la régularité qui a primé. Dimanche, le Toulousain n'a fait que confirmer ses très bonnes dispositions lors des essais libres et qualificatifs, que ce soit sur le sec ou sur le mouillé.
Une victoire incontestable
Le pilote du team Ajo a ensuite réussi à traduire cette tendance positive en course et ce malgré un départ tout juste correct depuis la pole, la deuxième de sa carrière après celle de Motegi, la semaine passée. Comme souvent, Di Meglio a pris son temps avant de prendre la tête et d'imposer un rythme infernal à ses adversaires directs qu'étaient Simone Corsi (Aprilia), Stefan Bradl (Aprilia) et surtout le tenant Gabor Talmacsi (Aprilia). Le trio, encore mathématiquement engagé dans la course au titre, n'a jamais pu se libérer assez tôt de la bagarre dans le peloton pour inquiéter Di Meglio, parti à la quête de son Graal.
Corsi, en difficulté tout le week-end et condamné à l'exploit avec ses 36 points de retard sur la tête du classement, n'a pu finir que neuvième. Bradl, parti trop tard en chasse du Français pour finir deuxième, et Talmacsi, encore trop juste physiquement pour faire mieux que troisième, ont dû capituler devant l'appétit de victoire du leader du Championnat. Avec ce cinquième succès en carrière, le quatrième de la saison, Di Meglio a fait plus que gagner une course, plus que remporter un titre. Il redonne un peu le sourire à une moto française aux abois depuis cinq ans sur la scène internationale. Alors rien que pour cela, on devrait dire : "Merci Mike"...