Alonso dit qu'il aidera Massa si possible...

Le double champion du monde, Fernando Alonso dit qu'il fera son possible pour aider Massa à gagner le titre cette année.

"Oui sans aucun doute, si je peux aider Massa je le ferai" déclare Alonso au journal espagnol AS après sa victoire au Japon.

"Ils ont perdu beaucoup de points" ajoute Alonso vis à vis de Massa et Lewis Hamilton. "Après 16 course le leader à 84 points tandis qu'en 2006 après neuf courses j'en avais 82."

"Dans ce championnat, le pilote qui gagnera sera celui qui fera le moins d'erreur, nous verrons bien.." conclu l'Espagnol qui fut équipier d'Hamilton en 2007.

Massa à cinq points de retard sur Hamilton et il reste que deux courses à faire.

Le double champion du monde à gagné sa deuxième course consécutive contre toute attente au Japon dimanche dernier deux semaines après sa victoire de Singapour.

Alonso revient sur cette course.

"C'était une belle course grâce à la victoire qui fut inattendu" dit-il "A Singapour j'ai été chanceux avec la voiture de sécurité et avec les soucis des leaders, comme ceux de Massa par exemple."

"Ici, il n'y a pas eu d'incident particulier, une course sans voiture de sécurité et nous avons gagné, c'est donc une plus grande fierté."

Le pilote Renault déclare qu'il n'est pas sûr du potentiel de sa voiture pour les deux dernières courses après le retour au sommet.

Mais Alonso à avoué qu'il espère lutter encore dans le haut de classement.

"Je ne sais pas quoi dire actuellement, je ne sais pas quoi pensé mais mon cœur dit que nous sommes la quatrième force du plateau."

"Je suis confiant pour les prochaines courses, peut être pas pour gagner mais pour des podiums, nous sommes seulement à quatre dixième derrière Ferrari."

alors vive Alonso


sauf pour Massa, qu'il aide plutot son pote Kubica

"... C'est quoi cette mauvaise idée d'affirmer qu'il est prêt à aider Massa pour que celui-ci remporte le titre?
Je ne pense pas que ce soit là une grossière façon de s'attirer les faveurs des dirigeants de Ferrari. Ou une manière plus cynique de ternir, à priori, l'eventuel titre du Brésilien. Lequel n'est quand même pas devenu l'un de ses meilleurs copains dans le paddock.
C'est peut-être ce genre de comportement qui déplaisait tant à Jean Todt. Mais Todt n'est plus là et l'idée est maintenant de savoir jusqu'à quel point les portes de la Scuderia sont entre-ouvertes pour l'Asturien.
Ce qui m'oblige à évoquer cette vieille rumeur pourrie qui fait son chemin dans le paddock - et que je n'accrédite pas - selon laquelle Kimi Raikkonen, qui aurait un peu forcé la main de ses employeurs en faisant jouer l'option de son contrat qui lui était favorable, ne serait plus en odeur de sainteté chez Ferrari. Je n'y crois pas donc et il ne faut pas oublier que le manager de Raikkonen est le redoutable Steve Robertson. Il y a toutefois un détail qui me tracasse. Pourquoi Fernando Alonso veut-il absolument attendre l'après Grand Prix du Brésil pour annoncer la décision qu'il affirme avoir déjà prise. Si son avenir n'a aucune interférence avec le destin de la Scuderia Ferrari, pourquoi attendre?"


Lionel Froissard - Libération