Dans un communiqué diffusé mercredi, les Verts demandent à Alain Prost et au groupe Lagardère le "retrait" de leur projet de circuit de Formule 1 sur un terrain mis à disposition par la société Euro Disney.
"Nous ne voulons pas que le Val d'Europe soit connu pour son circuit de F1 mais pour sa qualité de vie, ses projets exigeants en matière de développement durable, de gestion du territoire, et ses projets économiques qui incarnent véritablement la réconciliation entre économie et écologie", écrivent-ils.
Les socialistes des cinq communes du Val d'Europe (Bailly-omainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris) s'étaient aussi élevés contre le projet, le 30 octobre, au nom du "respect de l'environnement" et de la "qualité de vie".
L'association "Court-circuit Val d'Europe" appelle riverains et élus locaux à manifester à 10H00 samedi pour préserver leur "cadre de vie".
Le conseil municipal de Serris a adopté le 22 octobre une motion affirmant son "opposition à tout projet" de circuit de Formule 1.
Le projet de l'ex-champion du monde Alain Prost et de Lagardère Sports, présenté le 21 octobre aux élus du nord de la Seine-et-Marne, prévoit l'implantation d'un circuit "non permanent", utilisant des voies publiques et des voies privées.
Les promoteurs se sont évertués à démontrer l'impact "minime" qu'aurait un tel circuit, qui n'accueillerait pas d'autre compétition ou manifestation de sports mécaniques que le Grand Prix, trois jours par an.
"Son impact sonore réel serait inférieur à dix heures par an", et "les 6.000 litres de carburant consommés par les Formule 1 équivalent à 4 Twingo roulant à l'année à Val d'Europe", ont-il fait valoir.
Le projet fait partie d'une liste de six concourant pour l'organisation du Grand Prix de France, à partir de 2010 ou 2011, en remplacement du circuit de Magny-Cours, dans la Nièvre, depuis longtemps décrié par les autorités de la F1.