F1 - USF1 - «Nous serons agressifs et efficaces!»
«Nous serons maigres mais agressifs et efficaces !», a tonné jeudi Peter Windsor sur le site officiel de la discipline. Le directeur sportif de la nouvelle écurie américaine lancée mardi compte bien rejoindre les grilles de départ du Championnat en 2010 malgré un «petit» budget de 48 millions d'euros et un climat de crise économique décourageant. Loin de se jeter tête baissée dans l'aventure, Windsor a expliqué que lui et son compère Ken Anderson, directeur, réfléchissent à cette aventure depuis plusieurs années. Pour piloter leurs bolides, ils songent à allier un pilote américain à un pilote expérimenté en F1.
Une démarche et un optimisme uniques
Il ne fait aucun doute pour Windsor que le lancement officiel d'USF1 est venu à point nommé. Paradoxalement, le retrait de Honda en décembre dernier est même loin d'avoir refroidi ses ardeurs : «Le fait que la Formule 1 souffre en tant qu'industrie n'explique pas le retrait de ce gros constructeur. Ce qui l'explique ce sont les (mauvaises) façons de faire et de concourir en F1. Apparemment, avoir de très lourds budgets et impliquer beaucoup de personnes n'a pas été couronné de succès. Ça signifie qu'il n'y a pas qu'une façon de faire en F1», a conclu Windsor qui concède que ses commentaires sur les autres écuries peuvent apparaître «inappropriés».
Le staff ? «Un minimum de très bonnes personnes»
Si le projet de Windsor, ancien manager de l'écurie Williams, et d'Anderson, qui a travaillé chez Ligier et Onyx dans les années 1980, paraît à ce point réfléchi et abouti, c'est parce que les deux hommes parlent d'association depuis... les années 1990 ! «Nous sommes bons amis depuis 1985 et nous avons tout d'abord pensé à monter une écurie d'IndyCar mais ça n'a pas abouti. La F1, nous en discutons depuis quatre à cinq ans», a confié Windsor qui mise par ailleurs sur un rebond de l'économie dans un futur proche. «C'est une époque de récession mais la F1 dispose d'une large audience internationale et des droits de retransmission télévisée : deux qualités essentielles pour passer le cap et attendre le retournement que nous promettent les économistes pour 2010», a expliqué l'entrepreneur qui se dit fier d'avoir «monté un capital sans pour autant perdre le contrôle sur sa compagnie». Et de déclarer ce qui peut faire office de credo : «Nous serons maigres, agressifs et efficaces avec un minimum de très bonnes personnes. Notre compagnie sera manoeuvrable et énergique.»
Les monoplaces feront du surplace cet automne et rouleront en janvier
Selon Ken Anderson, les bolides de l'écurie seront prêts pour l'automne et seront testés dans la foulée : «Nous aurons une voiture sur les pistes dès le mois de septembre ou d'octobre pour des essais statiques mais la voiture ne roulera pas sur circuit avant janvier prochain en raison du règlement. D'ici quatre à six semaines nous devrions d'ailleurs connaître notre fournisseur de moteurs», a-t-il annoncé mercredi, ajoutant que l'objectif d'USF1 sera de «finir les courses» la première saison avant «de marquer des points» lors de la suivante.
Un pilote expérimenté plutôt qu'un pilote américain...
Pour ce faire, l'écurie qui a pris ses quartiers à Charlotte doit trouver des pilotes compétents. Alors que circulaient les noms des Américains Scott Speed et Kyle Busch (Nascar) ou encore de Danica Patrick et de Graham Rahal, la raison semble maintenant les pousser sur les traces d'un pilote de F1 expérimenté qui les aiderait à progresser : «La première année, avoir un pilote expérimenté serait un plus. Nous aurons besoin d'un maximum d'informations aussi vite que possible car il y a désormais moins d'essais. À ses côtés, il y aurait un jeune pilote américain», a souhaité Peter Windsor. Et ce ne sera pas aisé : «Trouver le bon pilote expérimenté pour piloter la voiture durant deux ans est plus compliqué qu'il n'y paraît car ses attentes seront supérieures aux nôtres.» Alors qui ?
... mais un pilote pas trop ambitieux
«Le cas de Rubens Barrichello serait le bon car il a connu deux mauvaises années avec Honda et il serait très utile au départ, a-t-il avoué. Mais Jenson Button, c'est inimaginable car il ne piloterait pas à 100% sachant qu'il se qualifierait au mieux en 14e position, ce qui serait bon selon nos critères. Jenson voudrait plus et il serait difficile de travailler avec quelqu'un comme lui. Nous ne voulons pas non plus d'un nouveau venu qui ne serait pas au niveau. C'est un équilibre difficile à trouver. Avoir quelqu'un comme Danica Patrick serait époustouflant et voir comment Kyle (Busch), une star de Nascar, se débrouille en F1 serait agréable. Ce sont des personnes avec qui il serait intéressant de discuter.»
«Nous serons maigres mais agressifs et efficaces !», a tonné jeudi Peter Windsor sur le site officiel de la discipline. Le directeur sportif de la nouvelle écurie américaine lancée mardi compte bien rejoindre les grilles de départ du Championnat en 2010 malgré un «petit» budget de 48 millions d'euros et un climat de crise économique décourageant. Loin de se jeter tête baissée dans l'aventure, Windsor a expliqué que lui et son compère Ken Anderson, directeur, réfléchissent à cette aventure depuis plusieurs années. Pour piloter leurs bolides, ils songent à allier un pilote américain à un pilote expérimenté en F1.
Une démarche et un optimisme uniques
Il ne fait aucun doute pour Windsor que le lancement officiel d'USF1 est venu à point nommé. Paradoxalement, le retrait de Honda en décembre dernier est même loin d'avoir refroidi ses ardeurs : «Le fait que la Formule 1 souffre en tant qu'industrie n'explique pas le retrait de ce gros constructeur. Ce qui l'explique ce sont les (mauvaises) façons de faire et de concourir en F1. Apparemment, avoir de très lourds budgets et impliquer beaucoup de personnes n'a pas été couronné de succès. Ça signifie qu'il n'y a pas qu'une façon de faire en F1», a conclu Windsor qui concède que ses commentaires sur les autres écuries peuvent apparaître «inappropriés».
Le staff ? «Un minimum de très bonnes personnes»
Si le projet de Windsor, ancien manager de l'écurie Williams, et d'Anderson, qui a travaillé chez Ligier et Onyx dans les années 1980, paraît à ce point réfléchi et abouti, c'est parce que les deux hommes parlent d'association depuis... les années 1990 ! «Nous sommes bons amis depuis 1985 et nous avons tout d'abord pensé à monter une écurie d'IndyCar mais ça n'a pas abouti. La F1, nous en discutons depuis quatre à cinq ans», a confié Windsor qui mise par ailleurs sur un rebond de l'économie dans un futur proche. «C'est une époque de récession mais la F1 dispose d'une large audience internationale et des droits de retransmission télévisée : deux qualités essentielles pour passer le cap et attendre le retournement que nous promettent les économistes pour 2010», a expliqué l'entrepreneur qui se dit fier d'avoir «monté un capital sans pour autant perdre le contrôle sur sa compagnie». Et de déclarer ce qui peut faire office de credo : «Nous serons maigres, agressifs et efficaces avec un minimum de très bonnes personnes. Notre compagnie sera manoeuvrable et énergique.»
Les monoplaces feront du surplace cet automne et rouleront en janvier
Selon Ken Anderson, les bolides de l'écurie seront prêts pour l'automne et seront testés dans la foulée : «Nous aurons une voiture sur les pistes dès le mois de septembre ou d'octobre pour des essais statiques mais la voiture ne roulera pas sur circuit avant janvier prochain en raison du règlement. D'ici quatre à six semaines nous devrions d'ailleurs connaître notre fournisseur de moteurs», a-t-il annoncé mercredi, ajoutant que l'objectif d'USF1 sera de «finir les courses» la première saison avant «de marquer des points» lors de la suivante.
Un pilote expérimenté plutôt qu'un pilote américain...
Pour ce faire, l'écurie qui a pris ses quartiers à Charlotte doit trouver des pilotes compétents. Alors que circulaient les noms des Américains Scott Speed et Kyle Busch (Nascar) ou encore de Danica Patrick et de Graham Rahal, la raison semble maintenant les pousser sur les traces d'un pilote de F1 expérimenté qui les aiderait à progresser : «La première année, avoir un pilote expérimenté serait un plus. Nous aurons besoin d'un maximum d'informations aussi vite que possible car il y a désormais moins d'essais. À ses côtés, il y aurait un jeune pilote américain», a souhaité Peter Windsor. Et ce ne sera pas aisé : «Trouver le bon pilote expérimenté pour piloter la voiture durant deux ans est plus compliqué qu'il n'y paraît car ses attentes seront supérieures aux nôtres.» Alors qui ?
... mais un pilote pas trop ambitieux
«Le cas de Rubens Barrichello serait le bon car il a connu deux mauvaises années avec Honda et il serait très utile au départ, a-t-il avoué. Mais Jenson Button, c'est inimaginable car il ne piloterait pas à 100% sachant qu'il se qualifierait au mieux en 14e position, ce qui serait bon selon nos critères. Jenson voudrait plus et il serait difficile de travailler avec quelqu'un comme lui. Nous ne voulons pas non plus d'un nouveau venu qui ne serait pas au niveau. C'est un équilibre difficile à trouver. Avoir quelqu'un comme Danica Patrick serait époustouflant et voir comment Kyle (Busch), une star de Nascar, se débrouille en F1 serait agréable. Ce sont des personnes avec qui il serait intéressant de discuter.»
