F1 - Monaco - Renault - Présentation
Double tenant du titre à Monaco puisque il a été victorieux en principauté en 2006 avec Renault et en 2007 avec McLaren, Fernando Alonso est loin d’arriver sur les rivages de la Méditerranée avec le statut de leader. Il ne sera sans doute pas premier mais pourquoi pas 7ème !
En effet, l’espagnol reconnait, lui-même, que Renault est derrière Ferrari, McLaren et BMW et que la 7ème place est son objectif comme en Turquie. Et comme sur le circuit d’Istanbul, l’ibérique profitera des erreurs des six premiers pilotes pour ravir au moins une place…
Fernando Alonso, vous avez confirmé en Turquie les progrès pressentis lors du Grand Prix d’Espagne. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
« Je suis content, vraiment. Nous avons montré en Turquie que les progrès dont nous avions fait preuve en Espagne n’étaient pas qu’une simple coïncidence. Nous avions besoin de confirmer et c’est ce que nous avons fait à Istanbul. Je décroche trois points, aidé il est vrai par le problème dont Heikki Kovalainen a souffert en début de course mais ce sont trois points importants et surtout la preuve que nous sommes désormais en train de progresser et de revenir. Il y a encore beaucoup à faire pour pouvoir se battre aux avant-postes mais la tendance est là et nous sommes plus que jamais déterminés à y arriver ! »
Deux victoires à Monaco lors des deux dernières éditions, c’est sans doute pour vous très spécial de courir en Principauté ?
« Oui, c’est un circuit très atypique du calendrier et j’y ai de très bons souvenirs car gagner à Monaco, c’est quelque chose de très spécial pour un pilote ! C’est un rendez-vous que j’apprécie car l’ambiance est très particulière et le fait de rouler en ville est très excitant. Vous n’avez pas le droit à l’erreur et cette année, la course promet une fois encore d’être très intéressante. »
Pensez-vous que les progrès enregistrés depuis maintenant deux courses, vous permettent de défendre vos chances à Monaco ?
« Nous avons progressé mais nous sommes encore derrière Ferrari, McLaren et BMW. Si Monaco est un circuit où tout peut arriver et où le pilote peut vraiment faire la différence, une bonne voiture sera toujours un avantage et facilitera les choses. Nous essaierons malgré tout de tirer notre épingle du jeu et de saisir la moindre opportunité qui se présentera. A la régulière, nous nous battons aujourd’hui pour la septième place mais nous avons vu à Istanbul qu’il est possible de faire mieux si un des favoris a un problème. Il faudra donc être prêt et affûté ! »
Quel domaine nécessitera une attention particulière dans la mise au point de votre monoplace ?
« Le circuit de Monaco de par ses enchaînements techniques nécessite une bonne motricité pour pouvoir bien se relancer en sortie de virage et ainsi pouvoir éventuellement défendre sa position ou doubler un concurrent. Ce n’est pas le point fort de notre R28 pour le moment, même si nous avons progressé, alors je pense que nous y porterons une attention toute particulière dès les premiers roulages jeudi. »