La controverse grandissante sur la conception du diffuseur devrait prendre une nouvelle tournure au Grand Prix d’Australie, depuis que la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ait déclaré qu’il était à présent trop tard pour résoudre l’affaire avant le début de la saison et qu’au moins une équipe introduira une réclamation à Melbourne.
La conception du diffuseur de la Toyota, Brawn GP et Williams ont soulevé des questions auprès des équipes adversaires, qui pensent que les trois écuries utilisent injustement un plus grand diffuseur que ce qui était initialement prévu par la règlementation.
Jusqu’à présent, la FIA a indiqué qu’elle estimait que la conception du diffuseur des trois équipes était en accord avec la règlementation – le trio ayant tout simplement utilisé un trou dans le règlement. L’affaire a cependant pris une nouvelle tournure depuis qu’au moins une équipe est soupçonnée d’avoir écrit à la FIA pour indiquer qu’elle croit que la conception est illégale.
A présent, le président de la FIA Max Mosley a déclaré qu’il pense que l’affaire ne peut seulement être résolue qu’en Australie – car il est trop tard pour organiser une audience formelle avant la première course.
Dans une interview avec le journal britannique The Daily Telegraph ce samedi, Max Mosley a indiqué : « Il s’agit d’un dispositif très ingénieux et vous pouvez faire une très bonne affaire en disant que c’est légal et une très bonne affaire en disant que c’est illégal. Cela va être difficile. »
« Ce qui s’est en réalité passé, c’est que les équipes disent ‘Nous pensons que c’est illégal et ce pour cette raison’. »
« S’il y avait eu plus de temps avant que les objections détaillées contre le système soient envoyées, j’aurais probablement envoyé cette affaire à la Cour d’Appel de la FIA avant l’Australie. Et, effectivement, j’ai réfléchi à ça cette semaine. Mais il n’y a pas de temps. Ce ne serait pas juste. Je pense que la chose jaillira probablement en Australie. »
Le résultat le plus probable de la situation actuelle, c’est qu’une ou plusieurs équipes puissent choisir d’introduire une réclamation lors de la première course de la saison – soit au moment des vérifications techniques qui auront lieu le jeudi ou après l’arrivée de la course.
« Une possibilité, c’est que toutes les équipes s’accordent sur le fait que c’est illégal, et par conséquent toutes les équipes ne devraient pas l’avoir à partir de Barcelone. Mais alors, ces équipes qui disent que c’est légal diront ‘Pourquoi devrions-nous faire ça ?’. Et celles qui disent que c’est illégal diront ‘Pourquoi devrions-nous perdre un avantage pendant quatre courses ?’ »
« Et donc, probablement que ce qui se passera, c’est que ça aboutira auprès des commissaires, qui prendront une décision. Ça fera presque certainement l’objet d’un appel du côté désavantagé. Et ensuite ça ira devant notre Cour d’Appel et ça y sera traité. »
« Ce n’est pas simple. J’ai l’esprit ouvert à ce sujet à l’heure actuelle – je peux le voir d’une manière ou l’autre. Je le peux réellement. Mais quelqu’un doit prendre une décision et heureusement ce n’est pas mon boulot. »
La conception du diffuseur de la Toyota, Brawn GP et Williams ont soulevé des questions auprès des équipes adversaires, qui pensent que les trois écuries utilisent injustement un plus grand diffuseur que ce qui était initialement prévu par la règlementation.
Jusqu’à présent, la FIA a indiqué qu’elle estimait que la conception du diffuseur des trois équipes était en accord avec la règlementation – le trio ayant tout simplement utilisé un trou dans le règlement. L’affaire a cependant pris une nouvelle tournure depuis qu’au moins une équipe est soupçonnée d’avoir écrit à la FIA pour indiquer qu’elle croit que la conception est illégale.
A présent, le président de la FIA Max Mosley a déclaré qu’il pense que l’affaire ne peut seulement être résolue qu’en Australie – car il est trop tard pour organiser une audience formelle avant la première course.
Dans une interview avec le journal britannique The Daily Telegraph ce samedi, Max Mosley a indiqué : « Il s’agit d’un dispositif très ingénieux et vous pouvez faire une très bonne affaire en disant que c’est légal et une très bonne affaire en disant que c’est illégal. Cela va être difficile. »
« Ce qui s’est en réalité passé, c’est que les équipes disent ‘Nous pensons que c’est illégal et ce pour cette raison’. »
« S’il y avait eu plus de temps avant que les objections détaillées contre le système soient envoyées, j’aurais probablement envoyé cette affaire à la Cour d’Appel de la FIA avant l’Australie. Et, effectivement, j’ai réfléchi à ça cette semaine. Mais il n’y a pas de temps. Ce ne serait pas juste. Je pense que la chose jaillira probablement en Australie. »
Le résultat le plus probable de la situation actuelle, c’est qu’une ou plusieurs équipes puissent choisir d’introduire une réclamation lors de la première course de la saison – soit au moment des vérifications techniques qui auront lieu le jeudi ou après l’arrivée de la course.
« Une possibilité, c’est que toutes les équipes s’accordent sur le fait que c’est illégal, et par conséquent toutes les équipes ne devraient pas l’avoir à partir de Barcelone. Mais alors, ces équipes qui disent que c’est légal diront ‘Pourquoi devrions-nous faire ça ?’. Et celles qui disent que c’est illégal diront ‘Pourquoi devrions-nous perdre un avantage pendant quatre courses ?’ »
« Et donc, probablement que ce qui se passera, c’est que ça aboutira auprès des commissaires, qui prendront une décision. Ça fera presque certainement l’objet d’un appel du côté désavantagé. Et ensuite ça ira devant notre Cour d’Appel et ça y sera traité. »
« Ce n’est pas simple. J’ai l’esprit ouvert à ce sujet à l’heure actuelle – je peux le voir d’une manière ou l’autre. Je le peux réellement. Mais quelqu’un doit prendre une décision et heureusement ce n’est pas mon boulot. »