Les pilotes qui ont participé au Grand-Prix de Malaisie 2009 sont unanimes : l’horaire du départ était une erreur à ne pas renouveler. Visière baissée, esprit totalement concentré sur la course et opportunité unique pour certains outsiders de briller en ligne de mire – c’était le seul horizon dégagé qu’ils avaient ! – les pilotes de Formule 1 ont pu flatter leur instinct de compétition et s’offrir une bonne décharge d’adrénaline, Dimanche dernier aux alentours de 18h. Mais une fois les moteurs tus et le calme revenu, personne ne militait pour une réédition de l’enfer de Sepang, le 5è Grand-Prix de l’Histoire à avoir été interrompu aux drapeaux rouges (lire notre article ‘Sepang 2009 ne bat pas Adelaïde 1991’ daté du 4 Avril).
Après concertation de la majorité de ses membres, l’association des pilotes (GPDA, Grand Prix Drivers Association) a fait parvenir une lettre au président de la FOM, Bernie Ecclestone, responsable de l’horaire des Grand-Prix et du lieu de leur déroulement – avec la bénédiction de la FIA – afin de le convaincre de changer son fusil d’épaule et de jeter un voile pudique sur l’horaire prétendument plus favorable aux Européens. Entre forte probabilité d’orages à partir de 17h et tombée de la nuit subite et précoce en cas d’amoncellement de nuages noirs, Sepang était condamnée à offrir un spectacle tronqué mais aussi éminemment dangereux pour les pilotes.
Les Grand-Prix de Formule Un n’ayant pas pour vocation de se transformer en Jeux du Cirque, l’empereur du calendrier serait bien inspiré d’accéder à la demande de tous.
Après concertation de la majorité de ses membres, l’association des pilotes (GPDA, Grand Prix Drivers Association) a fait parvenir une lettre au président de la FOM, Bernie Ecclestone, responsable de l’horaire des Grand-Prix et du lieu de leur déroulement – avec la bénédiction de la FIA – afin de le convaincre de changer son fusil d’épaule et de jeter un voile pudique sur l’horaire prétendument plus favorable aux Européens. Entre forte probabilité d’orages à partir de 17h et tombée de la nuit subite et précoce en cas d’amoncellement de nuages noirs, Sepang était condamnée à offrir un spectacle tronqué mais aussi éminemment dangereux pour les pilotes.
Les Grand-Prix de Formule Un n’ayant pas pour vocation de se transformer en Jeux du Cirque, l’empereur du calendrier serait bien inspiré d’accéder à la demande de tous.