La FIA a déclaré à l'Association des Equipes de Formule 1 (FOTA) qu'elle trouvait inacceptable ses tentatives pour contrôler la règlementation et obtenir le contrôle des droits commerciaux de la discipline, expliquant également pourquoi elle ne reviendrait pas sur son budget plafonné à 45 ME pour 2010.
Avec l'accumulation des tensions qui ne cessent de monter d'un cran entre la fédération et la FOTA sur la règlementation des réductions de coûts et la future gouvernance de la Formule 1, la FIA a publié un long communiqué de presse ce mardi expliquant sa position. Elle affirme que les efforts faits par elle-même et la Formula One Management (FOM) en faisant de la discipline l'une des plus populaires au monde ne seront pas anéantis par le désir des équipes.
"La FIA et la FOM ont passé des décennies ensemble à construire le championnat du monde de Formule 1 de la FIA pour qu'il devienne la compétition de sport automobile la plus regardée de l'histoire" déclare la FIA.
"A la lumière du succès du championnat de la FIA, la FOTA - qui est composée de participants qui arrivent et quittent la discipline comme cela leur convient - a fixé elle-même deux objectifs clairs : prendre le contrôle de la règlementation de la Formule 1 appartenant à la FIA et exproprier les droits commerciaux pour son propre compte. Ce ne sont pas des conditions que la FIA peut accepter."
La FIA a indiqué que sa position ferme "sur le budget plafonné avait été alimentée par la volonté de réduire les coûts des moteurs, et par le fait que les constructeurs avaient refusé de s'engager à long terme en Formule 1."
"La fédération affirme par ailleurs que Luca di Montezemolo avait promis de donner des garanties sur l’engagement des constructeurs à long terme mais qu’il ne l’a finalement jamais fait, ne parvenant même pas à obtenir cette garantie de la part de FIAT, actionnaire de Ferrari."
"Au même moment, la FOTA et Mr. Di Montezemolo ont refusé tous les efforts de négociation afin de discuter des réductions de coûts. Cela n'était pas nécessaire, ont-ils dit à la FIA. Les propres mesures de la FOTA ne sont pas adéquates et elles pallieraient à la pénurie de voitures en alignant chacun une troisième voiture. En mars, il était clair que la FOTA n'avait pas l'intention de faciliter l'arrivée de nouvelles équipes, elle y était en effet opposée."
Parlant de la raison pour laquelle le budget plafonné était perçu comme la meilleure voie à suivre, la FIA a expliqué : "Si nous souhaitons voir de l'innovation technologique en Formule 1, la seule façon est de limiter les dépenses et de permettre une liberté aux ingénieurs pour qu'ils fassent de leur mieux avec un budget contrôlé."
"C'est la seule voie à suivre pour la Formule 1. Sans une innovation technique, la Formule 1 dépérira et mourra. Sans de réelles contraintes de coûts, la Formule 1 perdra ses équipes. C'est pourquoi la FIA insiste sur des restrictions de coûts dans sa future règlementation."
On attend à présent la réponse de la FOTA et de Luca di Montezemolo, particulièrement visé par la FIA dans son communiqué. Le temps presse et il faudra bien que quelqu'un mette de l'eau dans son vin d'ici le 19 juin, date limite des inscriptions des équipes rebelles au championnat 2010. Max Mosley bombe le torse et semble vouloir dire que ce n'est pas lui qui pliera...
Avec l'accumulation des tensions qui ne cessent de monter d'un cran entre la fédération et la FOTA sur la règlementation des réductions de coûts et la future gouvernance de la Formule 1, la FIA a publié un long communiqué de presse ce mardi expliquant sa position. Elle affirme que les efforts faits par elle-même et la Formula One Management (FOM) en faisant de la discipline l'une des plus populaires au monde ne seront pas anéantis par le désir des équipes.
"La FIA et la FOM ont passé des décennies ensemble à construire le championnat du monde de Formule 1 de la FIA pour qu'il devienne la compétition de sport automobile la plus regardée de l'histoire" déclare la FIA.
"A la lumière du succès du championnat de la FIA, la FOTA - qui est composée de participants qui arrivent et quittent la discipline comme cela leur convient - a fixé elle-même deux objectifs clairs : prendre le contrôle de la règlementation de la Formule 1 appartenant à la FIA et exproprier les droits commerciaux pour son propre compte. Ce ne sont pas des conditions que la FIA peut accepter."
La FIA a indiqué que sa position ferme "sur le budget plafonné avait été alimentée par la volonté de réduire les coûts des moteurs, et par le fait que les constructeurs avaient refusé de s'engager à long terme en Formule 1."
"La fédération affirme par ailleurs que Luca di Montezemolo avait promis de donner des garanties sur l’engagement des constructeurs à long terme mais qu’il ne l’a finalement jamais fait, ne parvenant même pas à obtenir cette garantie de la part de FIAT, actionnaire de Ferrari."
"Au même moment, la FOTA et Mr. Di Montezemolo ont refusé tous les efforts de négociation afin de discuter des réductions de coûts. Cela n'était pas nécessaire, ont-ils dit à la FIA. Les propres mesures de la FOTA ne sont pas adéquates et elles pallieraient à la pénurie de voitures en alignant chacun une troisième voiture. En mars, il était clair que la FOTA n'avait pas l'intention de faciliter l'arrivée de nouvelles équipes, elle y était en effet opposée."
Parlant de la raison pour laquelle le budget plafonné était perçu comme la meilleure voie à suivre, la FIA a expliqué : "Si nous souhaitons voir de l'innovation technologique en Formule 1, la seule façon est de limiter les dépenses et de permettre une liberté aux ingénieurs pour qu'ils fassent de leur mieux avec un budget contrôlé."
"C'est la seule voie à suivre pour la Formule 1. Sans une innovation technique, la Formule 1 dépérira et mourra. Sans de réelles contraintes de coûts, la Formule 1 perdra ses équipes. C'est pourquoi la FIA insiste sur des restrictions de coûts dans sa future règlementation."
On attend à présent la réponse de la FOTA et de Luca di Montezemolo, particulièrement visé par la FIA dans son communiqué. Le temps presse et il faudra bien que quelqu'un mette de l'eau dans son vin d'ici le 19 juin, date limite des inscriptions des équipes rebelles au championnat 2010. Max Mosley bombe le torse et semble vouloir dire que ce n'est pas lui qui pliera...
