Les premiers émois générés par l’officialisation de la création d’une écurie de Formule 1 Américaine ont rappelé au petit monde de la F1 combien elle souffrait d’un vide comme on souffre d’un membre amputé. L’absence d’un Grand-Prix des USA – tristement complétée par la planète F1 sur le continent Nord-Américain en 2009 – est durement ressentie par les écuries des constructeurs pour lesquels le marché Américain est potentiellement le premier au monde si ce n’est le premier des pays occidentaux.
Les USA ne peuvent être ignorés durablement par une F1 dont l’épine dorsale est constituée par les constructeurs automobiles, qui ont eux-mêmes sous contrat plusieurs fournisseurs et/ou partenaires technico-financiers basés de l’autre côté de l’Atlantique. « Beaucoup de fournisseurs de la F1 sont installés ici. McLaren Electronics a une antenne à Mooresville [distante de 40km Charlotte]. Nous avions rencontré Gunther Steiner, le directeur technique de Red Bull et Jaguar, dans un café à Davidson. Il y a bien plus de gens ici que ce que croient les gens » rappelait hier Ken Anderson. Sans aller sur le terrain de l’impérieuse nécessité pour la F1 de s’enraciner aux USA si elle veut prétendre être planétaire.
Aussi, l’annonce de l’arrivée d’USF1 a-t-elle rappelé à chacun que les USA doivent être une terre d’asile pour la F1. En toile de fond, certains décideurs craignent qu’USF1 agissent comme un aimant sur les partenaires Américains présents en F1, et ne les dépouillent d’un savoir-faire et d’une main d’œuvre hautement qualifiée et dont le coût est moindre qu’en Europe. « Les USA sont clairement un marché crucial pour tous les constructeurs de la F1 et pour beaucoup de sponsors également » a avoué Martin Whitmarsh, héritier naturel de Ron Dennis et nouveau directeur général de McLaren Mercedes, à Autosport, « Le fait qu’à l’heure actuelle le calendrier ne contienne aucun GP des USA est donc très dommageable et il va sans dire que nous tous chez McLaren Mercedes, nous applaudirions des 2 mains un retour des USA au calendrier, ce que ce soit à Indianapolis ou ailleurs. »
Un cri du cœur qui ne restera probablement pas un vœu pieu. En effet, le paysage de la F1 a profondément changé depuis l’automne dernier, avec la création de l’association des écuries de Formule Un [FOTA, Formula One Teams Association]. Désormais unies – elles ont su taire leurs dissensions pour faire front commun et devenir une nouvelle force politique majeure – les écuries savent faire entendre leurs desiderata et les défendre auprès à la FIA, ainsi qu’à la FOM. « Le désir de réinstaller le GP des USA au calendrier a récemment été discuté lors de réunions de la commission commerciale de la FOTA, qui est dirigée par Flavio Briatore, il est donc juste de dire que c’est un sujet qui est figure déjà en bonne place dans la liste des souhaits des écuries. Je sais que la FIA et la FOM nous soutiennent. »
Les USA ne peuvent être ignorés durablement par une F1 dont l’épine dorsale est constituée par les constructeurs automobiles, qui ont eux-mêmes sous contrat plusieurs fournisseurs et/ou partenaires technico-financiers basés de l’autre côté de l’Atlantique. « Beaucoup de fournisseurs de la F1 sont installés ici. McLaren Electronics a une antenne à Mooresville [distante de 40km Charlotte]. Nous avions rencontré Gunther Steiner, le directeur technique de Red Bull et Jaguar, dans un café à Davidson. Il y a bien plus de gens ici que ce que croient les gens » rappelait hier Ken Anderson. Sans aller sur le terrain de l’impérieuse nécessité pour la F1 de s’enraciner aux USA si elle veut prétendre être planétaire.
Aussi, l’annonce de l’arrivée d’USF1 a-t-elle rappelé à chacun que les USA doivent être une terre d’asile pour la F1. En toile de fond, certains décideurs craignent qu’USF1 agissent comme un aimant sur les partenaires Américains présents en F1, et ne les dépouillent d’un savoir-faire et d’une main d’œuvre hautement qualifiée et dont le coût est moindre qu’en Europe. « Les USA sont clairement un marché crucial pour tous les constructeurs de la F1 et pour beaucoup de sponsors également » a avoué Martin Whitmarsh, héritier naturel de Ron Dennis et nouveau directeur général de McLaren Mercedes, à Autosport, « Le fait qu’à l’heure actuelle le calendrier ne contienne aucun GP des USA est donc très dommageable et il va sans dire que nous tous chez McLaren Mercedes, nous applaudirions des 2 mains un retour des USA au calendrier, ce que ce soit à Indianapolis ou ailleurs. »
Un cri du cœur qui ne restera probablement pas un vœu pieu. En effet, le paysage de la F1 a profondément changé depuis l’automne dernier, avec la création de l’association des écuries de Formule Un [FOTA, Formula One Teams Association]. Désormais unies – elles ont su taire leurs dissensions pour faire front commun et devenir une nouvelle force politique majeure – les écuries savent faire entendre leurs desiderata et les défendre auprès à la FIA, ainsi qu’à la FOM. « Le désir de réinstaller le GP des USA au calendrier a récemment été discuté lors de réunions de la commission commerciale de la FOTA, qui est dirigée par Flavio Briatore, il est donc juste de dire que c’est un sujet qui est figure déjà en bonne place dans la liste des souhaits des écuries. Je sais que la FIA et la FOM nous soutiennent. »