La Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l'association des écuries de Formule 1 (FOTA), opposées depuis de longues semaines sur le règlement 2010, ont enterré la hache de guerre mercredi, assurant qu'aucune compétition parallèle ne serait organisée la saison prochaine.
"Il n'y aura pas de séparation. Il y aura un seul championnat en 2010. Nous avons trouvé un accord sur la réduction des coûts", s'est félicité le président de la FIA Max Mosley. A ses côtés, souriants, Bernie Ecclestone, qui gère les droits de la F1 et Luca di Montezemolo, président de la FOTA, ont opiné.
Un tel dénouement semblait plus qu'improbable, tant la tension entre FIA et FOTA avait grimpé ces dernières semaines. Rejetant le plafonnement des budgets édicté pour 2010 par la FIA, les écuries avaient annoncé le 18 juin leur décision de créer une compétition concurrente dès la fin de cette saison.
En rétorsion, la FIA avait menacé le lendemain de les poursuivre en justice. Les petites phrases assassines avaient ensuite plu des deux côtés lors du Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier. La F1 avait paru proche de la fin.
C'est donc quand la sécession avait l'air consommé, après moult "réunions de la dernière chance" soldées par autant d'échecs, que les deux camps se sont rabibochés.
Le lieu de la réconciliation, le Conseil mondial de l'automobile, une instance de la FIA, l'antre de M. Mosley, semble d'autant plus improbable que c'est finalement son locataire qui a fait le plus de concessions.
Car si le président de la Fédération a indiqué que "l'objectif est de revenir au niveau (des budgets) du début des années 90 d'ici deux ans", le plafond budgétaire, pour lequel il s'est battu pendant des mois, n'est plus.
Oubliées donc les dépenses limitées à 45 millions d'euros (salaires des pilotes et dépenses marketing exclus) pour écuries le souhaitant, qui en contrepartie, auraient bénéficié d'indéniables avantages techniques, ce que la FOTA refusait.
"Nous avions demandé des choses justes, réalistes, de revenir au règlement de 2009. Les décisions prises par le Conseil mondial du 29 avril 2009 (qui réaffirmait cette disposition) ont été annulées", s'est réjoui le président de Fiat et de la FOTA, l'Italien Luca di Montezemolo.
Les nouvelles équipes seront par contre "aidées par les écuries existantes au niveau des châssis, des moteurs, ce qui leur permettra d'être aussi compétitives que ce qui était attendu", a souligné Max Mosley, ce qui convient bien mieux à la FOTA.
Les constructeurs se sont par ailleurs "engagés commercialement jusqu'en 2012 avec Bernie" Ecclestone, qui à travers la FOM (Formula one management), gère les droits de la F1, selon le président de la FIA. L'"accord Concorde" exigé par la FOTA a donc été signé.
"Le bon sens a prévalu. J'ai toujours su que ce serait le cas parce que l'alternative n'était pas bonne du tout", a commenté M. Ecclestone.
Mais le plus grand succès des écuries est d'avoir poussé Max Mosley vers la sortie. Le Britannique a expliqué mercredi qu'il ferait "un pas en arrière cet été" et qu'il "serait capable d'arrêter en octobre, comme (il) en a toujours eu l'intention".
En fait, Max Mosley pourrait passer la main dès les prochains jours au président du Sénat de la FIA, Michel Boeri, par ailleurs président de l'automobile club de Monaco, selon une source proche de la FOTA.
"Nous sommes impatients de travailler avec le Sénat de la FIA pour donner un futur prospère et excitant à la F1", a réagi John Howett, le patron de Toyota Motorsport. Belle épitaphe pour Max Mosley.
"Il n'y aura pas de séparation. Il y aura un seul championnat en 2010. Nous avons trouvé un accord sur la réduction des coûts", s'est félicité le président de la FIA Max Mosley. A ses côtés, souriants, Bernie Ecclestone, qui gère les droits de la F1 et Luca di Montezemolo, président de la FOTA, ont opiné.
Un tel dénouement semblait plus qu'improbable, tant la tension entre FIA et FOTA avait grimpé ces dernières semaines. Rejetant le plafonnement des budgets édicté pour 2010 par la FIA, les écuries avaient annoncé le 18 juin leur décision de créer une compétition concurrente dès la fin de cette saison.
En rétorsion, la FIA avait menacé le lendemain de les poursuivre en justice. Les petites phrases assassines avaient ensuite plu des deux côtés lors du Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier. La F1 avait paru proche de la fin.
C'est donc quand la sécession avait l'air consommé, après moult "réunions de la dernière chance" soldées par autant d'échecs, que les deux camps se sont rabibochés.
Le lieu de la réconciliation, le Conseil mondial de l'automobile, une instance de la FIA, l'antre de M. Mosley, semble d'autant plus improbable que c'est finalement son locataire qui a fait le plus de concessions.
Car si le président de la Fédération a indiqué que "l'objectif est de revenir au niveau (des budgets) du début des années 90 d'ici deux ans", le plafond budgétaire, pour lequel il s'est battu pendant des mois, n'est plus.
Oubliées donc les dépenses limitées à 45 millions d'euros (salaires des pilotes et dépenses marketing exclus) pour écuries le souhaitant, qui en contrepartie, auraient bénéficié d'indéniables avantages techniques, ce que la FOTA refusait.
"Nous avions demandé des choses justes, réalistes, de revenir au règlement de 2009. Les décisions prises par le Conseil mondial du 29 avril 2009 (qui réaffirmait cette disposition) ont été annulées", s'est réjoui le président de Fiat et de la FOTA, l'Italien Luca di Montezemolo.
Les nouvelles équipes seront par contre "aidées par les écuries existantes au niveau des châssis, des moteurs, ce qui leur permettra d'être aussi compétitives que ce qui était attendu", a souligné Max Mosley, ce qui convient bien mieux à la FOTA.
Les constructeurs se sont par ailleurs "engagés commercialement jusqu'en 2012 avec Bernie" Ecclestone, qui à travers la FOM (Formula one management), gère les droits de la F1, selon le président de la FIA. L'"accord Concorde" exigé par la FOTA a donc été signé.
"Le bon sens a prévalu. J'ai toujours su que ce serait le cas parce que l'alternative n'était pas bonne du tout", a commenté M. Ecclestone.
Mais le plus grand succès des écuries est d'avoir poussé Max Mosley vers la sortie. Le Britannique a expliqué mercredi qu'il ferait "un pas en arrière cet été" et qu'il "serait capable d'arrêter en octobre, comme (il) en a toujours eu l'intention".
En fait, Max Mosley pourrait passer la main dès les prochains jours au président du Sénat de la FIA, Michel Boeri, par ailleurs président de l'automobile club de Monaco, selon une source proche de la FOTA.
"Nous sommes impatients de travailler avec le Sénat de la FIA pour donner un futur prospère et excitant à la F1", a réagi John Howett, le patron de Toyota Motorsport. Belle épitaphe pour Max Mosley.