L'éviction de Flavio Briatore et la prochaine audition dans l'affaire Piquet rendent l'avenir de l'écurie très incertain...Pourquoi Briatore s’est-il fait débarquer?
Dans le communiqué publié jeudi après-midi, l’écurie ne précise pas les causes du départ du milliardaire italien. Elle stipule laconiquement que Flavio Briatore a «quitté l’écurie.» Une formule habile qui officialise en réalité le licenciement du patron de l’écurie, vingt ans après son arrivée en catimini chez Benetton, en tant que… directeur commercial. Du côté du siège de Renault, le sort de Briatore semblait réglé depuis le début de l’affaire Piquet qui a déjà bien entaché l'image de la marque au losange. Le directeur exécutif de l’ingénierie de Renault, Pat Symonds, fait lui aussi ses valises. A travers cette double éviction, le constructeur reconnaît donc la responsabilité de Briatore et son bras droit dans cette sombre affaire de crash volontaire. Même si les intéressés ont toujours nié les faits qui leur sont reprochés.
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L’écurie peut-elle quitter la F1?
Si Renault n’officialise pas d'elle-même le retrait de son écurie, à la fin de la saison, c’est l’une des sanctions encourue, le 21 septembre, lorsque ses représentants du team comparaîtront devant le conseil mondial de la FIA. «Le code prévoit cela, confirmait à Monza Bernie Ecclestone, le promoteur de la F1. Une exclusion pour toujours. Fini. Terminé. C'est ce qui pourrait arriver de pire. Mais attention, je ne dis pas que cela va se produire.» Quoi qu'il arrive, la ligne de défense de Renault est déjà connue. Dans son communiqué, l’écurie française assume la faute et précise qu’elle «ne contestera pas les récentes allégations de la FIA concernant le Grand Prix de Singapour 2008». Qui ne dit mot consent?
Qui pour remplacer Briatore?
Du côté de la marque au losange, on s’activerait depuis plusieurs semaines pour trouver un nouveau patron à l’écurie. Avant la tenue du prochain Grand Prix à Singapour, le 27 septembre prochain, plusieurs noms ont été avancés pour succéder à Briatore. Le magazine allemand Auto Motor und Sport, évoquait récemment la piste Alain Prost, qui n’a plus occupé de fonctions en F1 depuis l’expérience malheureuse de son écurie, Prost Grand Prix, en 2002. David Richards, le patron de l’écurie Aston Martin et de l'ancienne équipe BAR Honda, est également cité comme un possible remplaçant.
Dans le communiqué publié jeudi après-midi, l’écurie ne précise pas les causes du départ du milliardaire italien. Elle stipule laconiquement que Flavio Briatore a «quitté l’écurie.» Une formule habile qui officialise en réalité le licenciement du patron de l’écurie, vingt ans après son arrivée en catimini chez Benetton, en tant que… directeur commercial. Du côté du siège de Renault, le sort de Briatore semblait réglé depuis le début de l’affaire Piquet qui a déjà bien entaché l'image de la marque au losange. Le directeur exécutif de l’ingénierie de Renault, Pat Symonds, fait lui aussi ses valises. A travers cette double éviction, le constructeur reconnaît donc la responsabilité de Briatore et son bras droit dans cette sombre affaire de crash volontaire. Même si les intéressés ont toujours nié les faits qui leur sont reprochés.
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L’écurie peut-elle quitter la F1?
Si Renault n’officialise pas d'elle-même le retrait de son écurie, à la fin de la saison, c’est l’une des sanctions encourue, le 21 septembre, lorsque ses représentants du team comparaîtront devant le conseil mondial de la FIA. «Le code prévoit cela, confirmait à Monza Bernie Ecclestone, le promoteur de la F1. Une exclusion pour toujours. Fini. Terminé. C'est ce qui pourrait arriver de pire. Mais attention, je ne dis pas que cela va se produire.» Quoi qu'il arrive, la ligne de défense de Renault est déjà connue. Dans son communiqué, l’écurie française assume la faute et précise qu’elle «ne contestera pas les récentes allégations de la FIA concernant le Grand Prix de Singapour 2008». Qui ne dit mot consent?
Qui pour remplacer Briatore?
Du côté de la marque au losange, on s’activerait depuis plusieurs semaines pour trouver un nouveau patron à l’écurie. Avant la tenue du prochain Grand Prix à Singapour, le 27 septembre prochain, plusieurs noms ont été avancés pour succéder à Briatore. Le magazine allemand Auto Motor und Sport, évoquait récemment la piste Alain Prost, qui n’a plus occupé de fonctions en F1 depuis l’expérience malheureuse de son écurie, Prost Grand Prix, en 2002. David Richards, le patron de l’écurie Aston Martin et de l'ancienne équipe BAR Honda, est également cité comme un possible remplaçant.