Le champagne coule au dessus de la foule massée sous le podium de Monza. Kimi Raikkonen termine 3ème du Grand Prix d’Italie, mais Luca di Montezemolo n’est déjà plus là pour l’applaudir avec le personnel de la Scuderia la performance de son pilote. Parti durant la course après un week end dans l’impasse.
Lundi 7 septembre, Kimi Raikkonen rencontre Luca di Montezemolo à Rome. Un peu pour parler du Grand Prix d’Italie prochain, mais surtout de l’avenir. L’italien sonde son pilote et ses motivations, voulant s’assurer que le champion du monde 2007 est motivé pour conclure une saison 2009 difficile pour tout le monde. Montezemolo promet un bonus à son pilote, si Ferrari termine dans le top 3 du championnat du monde constructeur.
Jeudi 10 septembre, en fin d’après midi, Steve Robertson et l’avocat de Kimi Raikkonen, représentant un grand cabinet londonien, rencontre Luca di Montezemolo durant environ 1h. Le bonus est au centre de l’entretien entre les trois hommes. Le lendemain, Ferrari dévoile la Banco Santander, et Robertson comprend que le moment est venu de demander plus que 25 millions d’euros, l’agent demande le paiement intégral du salaire prochain de Kimi Raikkonen, soit 50 millions d’euros. La discussion se durci subitement, les complications aussi. L’avocat du finlandais repartira le lendemain matin. Un accord à t’il été conclu ?
Plus tard dans la soirée, Luca di Montezemolo discutera avec Kimi Raikkonen dans sa chambre d’hôtel. Il en sera de même le lendemain et la veille de la course. Rien ne filtrera des discussions, mais rare sont les entretiens entre un pilote et son patron la veille d’une course dans les chambres d’hôtel en privé, si tout se passe bien.
Dimanche après la course, Stefano Domenicali, envahi par les journalistes, explique que l’avenir de Kimi Raikkonen est encore en suspends, malgré son contrat pour 2010.
Auparavant les dernières semaines avaient été rudes dans les relations entre Raikkonen et la Scuderia Ferrari. Steve Robertson, est en position de force et discute déjà avec Mercedes-Benz, un accord est sur le point d’être conclu. L’agent avait demandé lors d’une précédente réunion avec le patron de Ferrari, avant le Grand Prix d’Italie, un dédit ou alors la démission de Stefano Domenicali et une prolongation pour 2011, dans les mêmes conditions que 2009 et 2010. Montezemolo avait refusé, et pour cause : Pour avoir accepté sa prolongation en 2010, Kimi Raikkonen disposait d’une préférence stratégique avouée sur son équipier Felipe Massa. Une telle prolongation pour 2011 ne serait pas acceptée par Fernando Alonso, qui avec cette accord deviendrait le N°2 implicite de Raikkonen. La situation devient délicate et un duo Alonso-Raikkonen en 2010 ou 2011, caduque.
L’affaire se réglera par l’argent et non plus par compromis sportif. Montezemolo a demandé un délai de quelques semaines, mais la pression monte au dessus de Maranello, qui doit gérer plusieurs contrats de pilote et d’intérêts politico-sportifs qui la perturbe, en cette deuxième partie de saison en coulisse.
Lundi 7 septembre, Kimi Raikkonen rencontre Luca di Montezemolo à Rome. Un peu pour parler du Grand Prix d’Italie prochain, mais surtout de l’avenir. L’italien sonde son pilote et ses motivations, voulant s’assurer que le champion du monde 2007 est motivé pour conclure une saison 2009 difficile pour tout le monde. Montezemolo promet un bonus à son pilote, si Ferrari termine dans le top 3 du championnat du monde constructeur.
Jeudi 10 septembre, en fin d’après midi, Steve Robertson et l’avocat de Kimi Raikkonen, représentant un grand cabinet londonien, rencontre Luca di Montezemolo durant environ 1h. Le bonus est au centre de l’entretien entre les trois hommes. Le lendemain, Ferrari dévoile la Banco Santander, et Robertson comprend que le moment est venu de demander plus que 25 millions d’euros, l’agent demande le paiement intégral du salaire prochain de Kimi Raikkonen, soit 50 millions d’euros. La discussion se durci subitement, les complications aussi. L’avocat du finlandais repartira le lendemain matin. Un accord à t’il été conclu ?
Plus tard dans la soirée, Luca di Montezemolo discutera avec Kimi Raikkonen dans sa chambre d’hôtel. Il en sera de même le lendemain et la veille de la course. Rien ne filtrera des discussions, mais rare sont les entretiens entre un pilote et son patron la veille d’une course dans les chambres d’hôtel en privé, si tout se passe bien.
Dimanche après la course, Stefano Domenicali, envahi par les journalistes, explique que l’avenir de Kimi Raikkonen est encore en suspends, malgré son contrat pour 2010.
Auparavant les dernières semaines avaient été rudes dans les relations entre Raikkonen et la Scuderia Ferrari. Steve Robertson, est en position de force et discute déjà avec Mercedes-Benz, un accord est sur le point d’être conclu. L’agent avait demandé lors d’une précédente réunion avec le patron de Ferrari, avant le Grand Prix d’Italie, un dédit ou alors la démission de Stefano Domenicali et une prolongation pour 2011, dans les mêmes conditions que 2009 et 2010. Montezemolo avait refusé, et pour cause : Pour avoir accepté sa prolongation en 2010, Kimi Raikkonen disposait d’une préférence stratégique avouée sur son équipier Felipe Massa. Une telle prolongation pour 2011 ne serait pas acceptée par Fernando Alonso, qui avec cette accord deviendrait le N°2 implicite de Raikkonen. La situation devient délicate et un duo Alonso-Raikkonen en 2010 ou 2011, caduque.
L’affaire se réglera par l’argent et non plus par compromis sportif. Montezemolo a demandé un délai de quelques semaines, mais la pression monte au dessus de Maranello, qui doit gérer plusieurs contrats de pilote et d’intérêts politico-sportifs qui la perturbe, en cette deuxième partie de saison en coulisse.