Avènement de Brawn GP, hiérarchie chamboulée, réhabilitation et titre mondial pour Jenson Button, survie de la Formule 1 menacée, accident de Massa, affaire Renault: la saison 2009 a été riche en affaires et rebondissements.
Brawn GP, ou la surprise de la saison 2009 : Qualifiée de "conte de fée" en début de saison puis de "film hollywoodien" jeudi par Jenson Button, l'histoire de Brawn GP aura marqué le Championnat.
Issue de Honda, qui l'a revendue après plusieurs saisons désastreuses pour une livre symbolique à son ancien directeur technique, Ross Brawn, l'écurie britannique a bluffé tout le paddock. Extrêmement rapide dès ses premiers tours de roue, Brawn GP a survolé la saison, s'adjugeant le titre pilotes et constructeurs.
Hiérarchie chamboulée : Brawn GP, Red Bull, Toyota, Williams aux avant-postes... et les quatre premières écuries en 2008, Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault et BMW Sauber incapables de jouer le titre. La saison 2009 a été celle du renouveau en F1.
La faute à un changement de règlement (nouvelle aérodynamique, pneus slicks, KERS, fin des essais privés pendant la saison...) qui a bouleversé les forces en présence. Ferrari et McLaren-Mercedes, accaparées par leur combat pour le sacre en 2008, ne l'ont pas suffisamment anticipé. Brawn GP et Red Bull, entre autres, en ont profité.
Le revenant Button : L'ancien espoir déchu du sport mécanique britannique a enfin concrétisé les attentes placées en lui. A 29 ans, Jenson Button peut se féliciter d'être resté chez Honda, devenu Brawn GP, quand Renault lui tendait les bras durant l'intersaison.
Au volant de la meilleure voiture du plateau, il a remporté six des sept premières courses de la saison, constituant un matelas de points que ses adversaires, divisés, n'ont jamais réussi à réellement menacer. Le Britannique a ensuite géré son capital avec brio et un peu de réussite.
La fin de la Formule 1: Les querelles réglementaires ont émaillé la saison. Avant même le début de l'exercice 2009, la Fédération internationale (FIA) a souhaité modifier le mode d'attribution du titre pour 2009. Avant de retirer son projet. Puis les écuries se sont écharpées au sujet des doubles diffuseurs, ces éléments aérodynamiques conférant davantage d'appuis et de performances, dont les Brawn GP, Toyota et Williams étaient dotées, contrairement aux Ferrari, Renault, McLaren-Mercedes...
Mais le sommet fut indéniablement atteint en milieu d'année, lorsque la FIA et les écuries se sont déchirées au sujet du règlement 2010, pour lequel la Fédération internationale souhaitait imposer un plafond budgétaire aux volontaires. Ferrari, en tête de la contestation, a menacé de quitter la F1. Mais la FIA a maintenu son projet.
Un passage devant la justice française n'y a rien changé. 8 des 10 écuries du plateau ont alors annoncé qu'elles allaient créer un Championnat concurrent. Ce qui aurait impliqué la fin de la F1. Alors seulement la FIA a capitulé.
L'accident de Massa : Heurté par un élément de l'amortisseur de Barrichello, qui le précédait, alors qu'il roulait à plus de 250 km/h lors des qualifications du GP de Hongrie, le Brésilien s'est encastré dans un mur de pneus à 190 km/h. A quelques centimètres près, Felipe Massa pouvait perdre la vie. Mais le pilote Ferrari, chanceux, a déjà repris le volant, bien disposé à en découdre dès 2010.
Le Crashgate Renault : En septembre 2008, Nelson Piquet Jr a provoqué un accident volontaire au GP de Singapour, selon lui à la demande des dirigeants de l'écurie Renault d'alors, afin de favoriser son équipier Fernando Alonso. En août 2009, le Brésilien, licencié pour manque de résultats, décide de se venger et de parler.
A la suite de son témoignage, le Conseil mondial de la FIA a condamné Renault à une exclusion définitive de la F1 en cas de récidive dans les deux ans à venir. Flavio Briatore, son ancien patron et personnage central de la discipline, est suspendu à vie, et l'ex-ingénieur en chef Pat Symonds l'est pour cinq ans.
Alonso a été blanchi par la FIA, même si Massa, son futur coéquipier chez Ferrari, et Piquet Sr, le père de Piquet Jr, ont affirmé cette semaine qu'il savait tout de la supercherie. Piquet Jr, en échange de son témoignage, a obtenu l'immunité.
Brawn GP, ou la surprise de la saison 2009 : Qualifiée de "conte de fée" en début de saison puis de "film hollywoodien" jeudi par Jenson Button, l'histoire de Brawn GP aura marqué le Championnat.
Issue de Honda, qui l'a revendue après plusieurs saisons désastreuses pour une livre symbolique à son ancien directeur technique, Ross Brawn, l'écurie britannique a bluffé tout le paddock. Extrêmement rapide dès ses premiers tours de roue, Brawn GP a survolé la saison, s'adjugeant le titre pilotes et constructeurs.
Hiérarchie chamboulée : Brawn GP, Red Bull, Toyota, Williams aux avant-postes... et les quatre premières écuries en 2008, Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault et BMW Sauber incapables de jouer le titre. La saison 2009 a été celle du renouveau en F1.
La faute à un changement de règlement (nouvelle aérodynamique, pneus slicks, KERS, fin des essais privés pendant la saison...) qui a bouleversé les forces en présence. Ferrari et McLaren-Mercedes, accaparées par leur combat pour le sacre en 2008, ne l'ont pas suffisamment anticipé. Brawn GP et Red Bull, entre autres, en ont profité.
Le revenant Button : L'ancien espoir déchu du sport mécanique britannique a enfin concrétisé les attentes placées en lui. A 29 ans, Jenson Button peut se féliciter d'être resté chez Honda, devenu Brawn GP, quand Renault lui tendait les bras durant l'intersaison.
Au volant de la meilleure voiture du plateau, il a remporté six des sept premières courses de la saison, constituant un matelas de points que ses adversaires, divisés, n'ont jamais réussi à réellement menacer. Le Britannique a ensuite géré son capital avec brio et un peu de réussite.
La fin de la Formule 1: Les querelles réglementaires ont émaillé la saison. Avant même le début de l'exercice 2009, la Fédération internationale (FIA) a souhaité modifier le mode d'attribution du titre pour 2009. Avant de retirer son projet. Puis les écuries se sont écharpées au sujet des doubles diffuseurs, ces éléments aérodynamiques conférant davantage d'appuis et de performances, dont les Brawn GP, Toyota et Williams étaient dotées, contrairement aux Ferrari, Renault, McLaren-Mercedes...
Mais le sommet fut indéniablement atteint en milieu d'année, lorsque la FIA et les écuries se sont déchirées au sujet du règlement 2010, pour lequel la Fédération internationale souhaitait imposer un plafond budgétaire aux volontaires. Ferrari, en tête de la contestation, a menacé de quitter la F1. Mais la FIA a maintenu son projet.
Un passage devant la justice française n'y a rien changé. 8 des 10 écuries du plateau ont alors annoncé qu'elles allaient créer un Championnat concurrent. Ce qui aurait impliqué la fin de la F1. Alors seulement la FIA a capitulé.
L'accident de Massa : Heurté par un élément de l'amortisseur de Barrichello, qui le précédait, alors qu'il roulait à plus de 250 km/h lors des qualifications du GP de Hongrie, le Brésilien s'est encastré dans un mur de pneus à 190 km/h. A quelques centimètres près, Felipe Massa pouvait perdre la vie. Mais le pilote Ferrari, chanceux, a déjà repris le volant, bien disposé à en découdre dès 2010.
Le Crashgate Renault : En septembre 2008, Nelson Piquet Jr a provoqué un accident volontaire au GP de Singapour, selon lui à la demande des dirigeants de l'écurie Renault d'alors, afin de favoriser son équipier Fernando Alonso. En août 2009, le Brésilien, licencié pour manque de résultats, décide de se venger et de parler.
A la suite de son témoignage, le Conseil mondial de la FIA a condamné Renault à une exclusion définitive de la F1 en cas de récidive dans les deux ans à venir. Flavio Briatore, son ancien patron et personnage central de la discipline, est suspendu à vie, et l'ex-ingénieur en chef Pat Symonds l'est pour cinq ans.
Alonso a été blanchi par la FIA, même si Massa, son futur coéquipier chez Ferrari, et Piquet Sr, le père de Piquet Jr, ont affirmé cette semaine qu'il savait tout de la supercherie. Piquet Jr, en échange de son témoignage, a obtenu l'immunité.
