Le Britannique Jenson Button, leader du championnat depuis le premier Grand Prix de la saison 2009, a été sacré, très logiquement, champion du monde de F1, dimanche à Interlagos au terme d'un Grand Prix du Brésil où il a forcé son destin pour s'assurer le titre.
Le titre vient assez tard pour Button, catalogué virtuose du volant dès les catégories inférieures. Le Britannique a dû attendre 29 ans et sa neuvième saison dans la discipline-reine du sport automobile pour connaître la joie du sacre. D'où son émotion évidente à la fin de la course.
Une fois le drapeau à damier abaissé, Button a commencé par reprendre la chanson "We are the champions" du groupe Queen dans sa radio à l'adresse de son écurie. Descendu de voiture, il a sauté dans les bras de son père, pleurant sur son épaule.
Son coéquipier Rubens Barrichello, très sportif, lui a ensuite donné une accolade sincère. Puis il a rejoint sur directeur d'écurie, Ross Brawn, qui l'a étreint. Débarrassé de sa combinaison, Button, "extatique" selon ses termes et la voix brisée, a répondu aux sollicitations médiatiques.
Une phrase est revenue, comme un leitmotiv : "I'm the world champion - (Je suis le Champion du monde) - et je vous préviens que je ne vais pas m'arrêter de le dire jusqu'à ce que je prenne mon vol ce soir", a assuré le Britannique, tout sourire, comme s'il cherchait à se persuader de la chose.
Le résultat de dimanche ne relève en effet pas de l'évidence, tant sa piètre performance samedi en qualifications, qu'il avait terminé quatorzième sous la pluie - alors que son coéquipier et principal rival pour le titre, Rubens Barrichello, avait signé la pole position -, le condamnait à un exploit.
Car Button, qui comptait 14 points d'avance sur Barrichello et 16 sur Vettel, savait qu'il ne serait pas sacré au Brésil s'il concédait plus de 4 points au Brésilien (et 6 à Allemand). Ses treize places de retard sur la grille constituaient donc un handicap de taille.
Après les qualifications, "je me suis assis dans ma chambre et j'ai commencé à penser au pire. J'étais mal. Après, j'ai bu quelques verres et j'étais prêt pour aujourd'hui", a raconté Button.
Prêt à se battre, le couteau entre les dents, le Britannique a expliqué "ne pas savoir ce que Rubens pouvait faire. Mais je savais que je pouvais finir 5e ou 6e. Alors j'ai fait de mon mieux", a-t-il poursuivi.
Jenson Button, vainqueur de six des sept premières courses mais moqué pour sa deuxième moitié de saison très timide, parfois même qualifié d'épicier pour sa capacité à gérer son avance sur la concurrence, a fait montre de caractère dimanche, attaquant à outrance et multipliant les dépassements.
Le Britannique a aussi tiré parti de circonstances très favorables. Dès le premier tour, il a gagné cinq places, grâce à un bon départ et aux sorties de piste de trois des pilotes le précédant (Jarno Trulli, Adrian Sutil et Fernando Alonso). Kimi Räikkönen avait également dû repasser aux stands pour changer son aileron avant.
La fin de course lui a été tout aussi favorable. Rubens Barrichello, parti pour terminer troisième un GP qu'il ne pouvait gagner, Mark Webber (Red Bull) et Robert Kubica (BMW Sauber) étant trop rapides pour lui, s'est fait harponner par Lewis Hamilton. Pneu crevé, le Brésilien a dû repasser par les stands, pour finir huitième.
"Ca a été la meilleure course de ma vie", a simplement commenté Button. "Je vais profiter de ce moment d'une manière que vous ne pouvez même pas imaginer", a-t-il ajouté, rayonnant et les bras en "V", se promettant une "gueule de bois mémorable."
Le titre vient assez tard pour Button, catalogué virtuose du volant dès les catégories inférieures. Le Britannique a dû attendre 29 ans et sa neuvième saison dans la discipline-reine du sport automobile pour connaître la joie du sacre. D'où son émotion évidente à la fin de la course.
Une fois le drapeau à damier abaissé, Button a commencé par reprendre la chanson "We are the champions" du groupe Queen dans sa radio à l'adresse de son écurie. Descendu de voiture, il a sauté dans les bras de son père, pleurant sur son épaule.
Son coéquipier Rubens Barrichello, très sportif, lui a ensuite donné une accolade sincère. Puis il a rejoint sur directeur d'écurie, Ross Brawn, qui l'a étreint. Débarrassé de sa combinaison, Button, "extatique" selon ses termes et la voix brisée, a répondu aux sollicitations médiatiques.
Une phrase est revenue, comme un leitmotiv : "I'm the world champion - (Je suis le Champion du monde) - et je vous préviens que je ne vais pas m'arrêter de le dire jusqu'à ce que je prenne mon vol ce soir", a assuré le Britannique, tout sourire, comme s'il cherchait à se persuader de la chose.
Le résultat de dimanche ne relève en effet pas de l'évidence, tant sa piètre performance samedi en qualifications, qu'il avait terminé quatorzième sous la pluie - alors que son coéquipier et principal rival pour le titre, Rubens Barrichello, avait signé la pole position -, le condamnait à un exploit.
Car Button, qui comptait 14 points d'avance sur Barrichello et 16 sur Vettel, savait qu'il ne serait pas sacré au Brésil s'il concédait plus de 4 points au Brésilien (et 6 à Allemand). Ses treize places de retard sur la grille constituaient donc un handicap de taille.
Après les qualifications, "je me suis assis dans ma chambre et j'ai commencé à penser au pire. J'étais mal. Après, j'ai bu quelques verres et j'étais prêt pour aujourd'hui", a raconté Button.
Prêt à se battre, le couteau entre les dents, le Britannique a expliqué "ne pas savoir ce que Rubens pouvait faire. Mais je savais que je pouvais finir 5e ou 6e. Alors j'ai fait de mon mieux", a-t-il poursuivi.
Jenson Button, vainqueur de six des sept premières courses mais moqué pour sa deuxième moitié de saison très timide, parfois même qualifié d'épicier pour sa capacité à gérer son avance sur la concurrence, a fait montre de caractère dimanche, attaquant à outrance et multipliant les dépassements.
Le Britannique a aussi tiré parti de circonstances très favorables. Dès le premier tour, il a gagné cinq places, grâce à un bon départ et aux sorties de piste de trois des pilotes le précédant (Jarno Trulli, Adrian Sutil et Fernando Alonso). Kimi Räikkönen avait également dû repasser aux stands pour changer son aileron avant.
La fin de course lui a été tout aussi favorable. Rubens Barrichello, parti pour terminer troisième un GP qu'il ne pouvait gagner, Mark Webber (Red Bull) et Robert Kubica (BMW Sauber) étant trop rapides pour lui, s'est fait harponner par Lewis Hamilton. Pneu crevé, le Brésilien a dû repasser par les stands, pour finir huitième.
"Ca a été la meilleure course de ma vie", a simplement commenté Button. "Je vais profiter de ce moment d'une manière que vous ne pouvez même pas imaginer", a-t-il ajouté, rayonnant et les bras en "V", se promettant une "gueule de bois mémorable."