La place du Français Romain Grosjean, qui connait des débuts difficiles en Formule 1, est tout sauf assurée pour 2010, ont indiqué des responsables de Renault vendredi à Abou Dhabi, où se court dimanche le dernier Grand Prix de l'année.
"Nous sommes en train d'évaluer tous les pilotes disponibles. Nous prendrons aussi vite que possible une décision au sujet de celui avec lequel nous comptons nous mettre d'accord. Nous n'excluons aucune éventualité", a déclaré Bob Bell, patron par intérim de l'écurie.
"Romain reste une possibilité, mais comme nous voulons nous assurer d'avoir la meilleure paire de pilotes pour l'équipe, nous devons explorer toutes les options", a-t-il répété.
Après l'annonce de l'embauche de Robert Kubica (BMW Sauber) pour remplacer le partenaire de Grosjean, Fernando Alonso, parti chez Ferrari, les venues d'Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) ou Timo Glock (Toyota) chez Renault en 2010 seraient étudiées. De mauvais augure pour Romain Grojean.
"On choisira vers le 15 novembre. On prendra deux semaines de réflexion après les GP. On prendra l'ensemble des données dont on dispose. Et on verra ensuite", a estimé Jean-François Caubet, directeur général par intérim de Renault F1.
"Si Romain sort de l'équation, ce sera triste de le perdre du programme Renault. (...) Mais au final, Renault nous soutient totalement dans (notre choix) de prendre les meilleurs pilotes que nous pouvons nous permettre financièrement", a affirmé Bob Bell.
"Si c'est Romain, c'est bien, sinon tant pis", a observé le patron par intérim de Renault F1, pour qui "l'inexpérience" du Français constitue son principal handicap, Grosjean, à cause des nouvelles règles, n'ayant pu tester sa monoplace hors course.
Romain Grosjean, qui a découvert la F1 après la mi-saison, a par ailleurs dû "se confronter à deux problèmes" de taille pour un débutant: l'excellence de son coéquipier Fernando Alonso, et le fait que l'écurie ne lui ait pas donné "une voiture particulièrement bonne", a reconnu Bob Bell.
"Ne dites pas que Grojean et Piquet n'ont pas fait un super boulot. On a sans doute actuellement la plus mauvaise voiture du plateau. On fait de notre mieux, lui comme moi", a estimé l'Espagnol, auteur malgré son talent d'un seul podium cette saison.
Romain Grojean, 23 ans, issu de la filière Renault, a remplacé à Valence le Brésilien Nelson Piquet Jr., licencié pour manque de résultats. Ses débuts se sont avérés compliqués, marqués par accidents et sorties de pistes.
Le Français n'a marqué aucun point en six GP. Il s'est qualifié au mieux en 12e position.
"Sa naissance en F1 n'a pas été simple", a acquiescé Bob Bell, assurant que Grosjean avait malgré tout "beaucoup de talent". "Je suis sûr que nous verrons tout ce talent exploité dans le futur", a-t-il pronostiqué.
Seul espoir pour le Français, que sa nationalité joue en sa faveur? "Non, a tranché M. Caubet. Nos problèmes d'image sont à l'international, comme ceux de nos partenaires. En interne, (avoir un pilote français) est important. Mais pour la stratégie (d'équipe), c'est neutre."
Sa position fragilisée, Romain Grosjean n'a pas ouvertement commenté sa difficile situation.
"Nous sommes en train d'évaluer tous les pilotes disponibles. Nous prendrons aussi vite que possible une décision au sujet de celui avec lequel nous comptons nous mettre d'accord. Nous n'excluons aucune éventualité", a déclaré Bob Bell, patron par intérim de l'écurie.
"Romain reste une possibilité, mais comme nous voulons nous assurer d'avoir la meilleure paire de pilotes pour l'équipe, nous devons explorer toutes les options", a-t-il répété.
Après l'annonce de l'embauche de Robert Kubica (BMW Sauber) pour remplacer le partenaire de Grosjean, Fernando Alonso, parti chez Ferrari, les venues d'Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) ou Timo Glock (Toyota) chez Renault en 2010 seraient étudiées. De mauvais augure pour Romain Grojean.
"On choisira vers le 15 novembre. On prendra deux semaines de réflexion après les GP. On prendra l'ensemble des données dont on dispose. Et on verra ensuite", a estimé Jean-François Caubet, directeur général par intérim de Renault F1.
"Si Romain sort de l'équation, ce sera triste de le perdre du programme Renault. (...) Mais au final, Renault nous soutient totalement dans (notre choix) de prendre les meilleurs pilotes que nous pouvons nous permettre financièrement", a affirmé Bob Bell.
"Si c'est Romain, c'est bien, sinon tant pis", a observé le patron par intérim de Renault F1, pour qui "l'inexpérience" du Français constitue son principal handicap, Grosjean, à cause des nouvelles règles, n'ayant pu tester sa monoplace hors course.
Romain Grosjean, qui a découvert la F1 après la mi-saison, a par ailleurs dû "se confronter à deux problèmes" de taille pour un débutant: l'excellence de son coéquipier Fernando Alonso, et le fait que l'écurie ne lui ait pas donné "une voiture particulièrement bonne", a reconnu Bob Bell.
"Ne dites pas que Grojean et Piquet n'ont pas fait un super boulot. On a sans doute actuellement la plus mauvaise voiture du plateau. On fait de notre mieux, lui comme moi", a estimé l'Espagnol, auteur malgré son talent d'un seul podium cette saison.
Romain Grojean, 23 ans, issu de la filière Renault, a remplacé à Valence le Brésilien Nelson Piquet Jr., licencié pour manque de résultats. Ses débuts se sont avérés compliqués, marqués par accidents et sorties de pistes.
Le Français n'a marqué aucun point en six GP. Il s'est qualifié au mieux en 12e position.
"Sa naissance en F1 n'a pas été simple", a acquiescé Bob Bell, assurant que Grosjean avait malgré tout "beaucoup de talent". "Je suis sûr que nous verrons tout ce talent exploité dans le futur", a-t-il pronostiqué.
Seul espoir pour le Français, que sa nationalité joue en sa faveur? "Non, a tranché M. Caubet. Nos problèmes d'image sont à l'international, comme ceux de nos partenaires. En interne, (avoir un pilote français) est important. Mais pour la stratégie (d'équipe), c'est neutre."
Sa position fragilisée, Romain Grosjean n'a pas ouvertement commenté sa difficile situation.