Ferrari a indiqué que le départ de Toyota, BMW et Honda de la Formule 1 ces 12 derniers mois était dû à une rivalité opposant les grands constructeurs automobiles aux patrons de la discipline, plutôt qu’à la crise économique.
"En réalité, le flot continu de désertions est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs automobiles par ceux qui ont dirigé la discipline, que les effets de l’économie qui ont affecté la Formule 1 lors de ces dernières années," a déclaré Ferrari sur son site internet.
L'irritation de Ferrari est réelle. Préoccupée par la façon soudaine dont Toyota quitte la Formule 1 sans parler de Renault qui pourrait lui emboiter le pas, la Scuderia en appelle à une prise de conscience des acteurs de la F1. L’équipe italienne indique également que la F1 perd au change avec l’arrivée des nouvelles équipes pour 2010 contre le départ des constructeurs automobiles, estimant que ces nouvelles écuries ne sont pas du calibre des équipes des constructeurs.
"La Formule 1 continue de perdre d’importantes parties : lors de ces 12 derniers mois, Honda, BMW, Bridgestone et ce matin Toyota ont annoncé leur retrait. En échange, si on peut appeler ça comme ça, Manor, Lotus [car de l’équipe de Colin Chapman, Jim Clark et Ayrton Senna, pour n’en nommer que quelques-uns, il n’y a guère plus que le nom], USF1 et Campos Meta sont arrivés."
"Vous pourriez dire que c’est ‘équitable’, car c’est suffisant s’il y a des participants. Mais ce n’est pas entièrement vrai et, ensuite, nous devons voir si l’année prochaine nous serons vraiment autant à Bahreïn pour la première grille de départ de la saison 2010, et combien seront là en fin de saison."
"La décision de Toyota intervient quelques semaines après que l'équipe ait signé le nouvel accord Concorde jusqu'en 2012", ajoute Ferrari qui demande une clarification juridique concernant cette rupture volontaire de contrat qui pourrait engendrer une forte amende sous forme de dédit.
"Pour la F1, perdre un nom et le plus grand constructeur automobile du monde qu’est Toyota est décevant. Mais cela montre que la Formule 1 ne devrait pas faire confiance aux grands constructeurs" explique Christian Horner, le patron de l’écurie Red Bull Racing. "Les écuries indépendantes sont le cœur et l’âme de la Formule 1. Elles n’ont pas tendance à arriver et partir comme le font les constructeurs."
LA FIA DANS LA LIGNE DE MIRE
Ferrari a également comparé la situation de la Formule 1 à un roman d’Agatha Christie. Elle souhaite que les équipes réagissent contre ceux qu’elle estime responsables de ces retraits. "Ça ressemble à une parodie de ‘Ten Little Indians’ d’Agatha Christie, publié en Angleterre pour la première fois en 1939, mais la réalité est bien plus grave. Dans le roman policier de Christie, la personne coupable est seulement découverte quand tous les autres sont morts, un jour après le dernier. Voulons-nous attendre jusqu’à ce que cela se passe ou devrions-nous écrire le livre de la Formule 1 avec un chapitre final différent ?"
Pour Ferrari, la responsable de ces départs n’est donc pas la crise, mais la FIA : "En réalité, la série de départs est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs menée par ceux qui ont dirigés le sport, que les effets de l’économie" précise le communiqué.
Avec le départ de Toyota, il ne reste plus que trois constructeurs automobiles en Formule 1, avec Ferrari, Mercedes et Renault. Et le constructeur français réfléchit également à son futur dans la discipline. L’entreprise a discuté hier de son implication en Formule 1 lors d’une réunion extraordinaire. Il est peu probable que le constructeur français annonce définitive une décision ce jeudi.
Toutefois, il est tout à fait possible que Renault décide de quitter un sport dans lequel il a connu sa dernière saison la moins reluisante depuis 2001. Le scandale du "crashgate de Singapour", le départ de Flavio Briatore et de l'ingénieur Pat Symonds ont sans doute refroidi les ardeurs.
"En réalité, le flot continu de désertions est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs automobiles par ceux qui ont dirigé la discipline, que les effets de l’économie qui ont affecté la Formule 1 lors de ces dernières années," a déclaré Ferrari sur son site internet.
L'irritation de Ferrari est réelle. Préoccupée par la façon soudaine dont Toyota quitte la Formule 1 sans parler de Renault qui pourrait lui emboiter le pas, la Scuderia en appelle à une prise de conscience des acteurs de la F1. L’équipe italienne indique également que la F1 perd au change avec l’arrivée des nouvelles équipes pour 2010 contre le départ des constructeurs automobiles, estimant que ces nouvelles écuries ne sont pas du calibre des équipes des constructeurs.
"La Formule 1 continue de perdre d’importantes parties : lors de ces 12 derniers mois, Honda, BMW, Bridgestone et ce matin Toyota ont annoncé leur retrait. En échange, si on peut appeler ça comme ça, Manor, Lotus [car de l’équipe de Colin Chapman, Jim Clark et Ayrton Senna, pour n’en nommer que quelques-uns, il n’y a guère plus que le nom], USF1 et Campos Meta sont arrivés."
"Vous pourriez dire que c’est ‘équitable’, car c’est suffisant s’il y a des participants. Mais ce n’est pas entièrement vrai et, ensuite, nous devons voir si l’année prochaine nous serons vraiment autant à Bahreïn pour la première grille de départ de la saison 2010, et combien seront là en fin de saison."
"La décision de Toyota intervient quelques semaines après que l'équipe ait signé le nouvel accord Concorde jusqu'en 2012", ajoute Ferrari qui demande une clarification juridique concernant cette rupture volontaire de contrat qui pourrait engendrer une forte amende sous forme de dédit.
"Pour la F1, perdre un nom et le plus grand constructeur automobile du monde qu’est Toyota est décevant. Mais cela montre que la Formule 1 ne devrait pas faire confiance aux grands constructeurs" explique Christian Horner, le patron de l’écurie Red Bull Racing. "Les écuries indépendantes sont le cœur et l’âme de la Formule 1. Elles n’ont pas tendance à arriver et partir comme le font les constructeurs."
LA FIA DANS LA LIGNE DE MIRE
Ferrari a également comparé la situation de la Formule 1 à un roman d’Agatha Christie. Elle souhaite que les équipes réagissent contre ceux qu’elle estime responsables de ces retraits. "Ça ressemble à une parodie de ‘Ten Little Indians’ d’Agatha Christie, publié en Angleterre pour la première fois en 1939, mais la réalité est bien plus grave. Dans le roman policier de Christie, la personne coupable est seulement découverte quand tous les autres sont morts, un jour après le dernier. Voulons-nous attendre jusqu’à ce que cela se passe ou devrions-nous écrire le livre de la Formule 1 avec un chapitre final différent ?"
Pour Ferrari, la responsable de ces départs n’est donc pas la crise, mais la FIA : "En réalité, la série de départs est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs menée par ceux qui ont dirigés le sport, que les effets de l’économie" précise le communiqué.
Avec le départ de Toyota, il ne reste plus que trois constructeurs automobiles en Formule 1, avec Ferrari, Mercedes et Renault. Et le constructeur français réfléchit également à son futur dans la discipline. L’entreprise a discuté hier de son implication en Formule 1 lors d’une réunion extraordinaire. Il est peu probable que le constructeur français annonce définitive une décision ce jeudi.
Toutefois, il est tout à fait possible que Renault décide de quitter un sport dans lequel il a connu sa dernière saison la moins reluisante depuis 2001. Le scandale du "crashgate de Singapour", le départ de Flavio Briatore et de l'ingénieur Pat Symonds ont sans doute refroidi les ardeurs.