Le Dakar se porte bien, merci pour lui ! Se voulant pourfendeur des idées reçues, toujours légion quant il s'agit du plus prestigieux des rallyes-raids, Etienne Lavigne s'est présenté mardi à la presse fort d'une liste d'engagés témoignant de l'engouement non démenti pour l'épreuve chère à ASO. Le tout en prenant soin de ne pas écarter l'hypothèse d'un retour en Afrique dès 2011...
Et aussi...
"Un franc succès !" De la bouche même d'Etienne Lavigne, le Dakar 2009, pour sa première mouture sud-américaine, aura été une réussite totale, un tremplin pour l'édition 2010, celle, déjà, de la maturité pour le Dakar argentino-chilien. Pas de place ce mardi sur les bords de Seine pour la polémique, la mort du motard Pascal Terry et tous ces "incidents de parcours" qui avaient entachée la course il y a près d'un an. En ce jour de présentation officielle, l'heure était à l'autosatisfaction.
"Je suis toujours étonné d'entendre que le Dakar ne va pas bien, dixit Etienne Lavigne. Cette année encore, les concurrents, les partenaires et les pays hôtes sont au rendez-vous. Malgré le contexte économique difficile, et les multiples désengagements observés ça et là dans le sport automobile, le Dakar se porte bien !" Le directeur du rallye-raid de référence en veut pour preuve la liste des prétendants à l'aventure, longue comme le bras à l'instar des précédentes éditions.
Vers une alternance Amérique du Sud-Afrique ?
Le 1er janvier prochain, ce sont en effet pas moins de 184 motos et quads, 138 voitures et 50 camions qui partiront de Buenos Aires à l'assaut du désert d'Atacama et de la cordillère des Andes. Déjà une victoire pour ASO, alors qu'un événement comme la Transat Jacques-Vabre, selon l'exemple cité par Etienne Lavigne, a perdu 50% de ses engagés cette année. A l'origine de ce succès, un tracé sans doute moins élitiste car plus court - "Nous avons compris que les spéciales n'avaient pas à avoir un long kilométrage pour être spectaculaires", souligne Lavigne - et de nouvelles réglementations techniques visant à harmoniser le niveau du plateau et ainsi attirer de nouveaux constructeurs.
Un pari particulièrement réussi dans la catégorie moto - désormais limitée à 450cc via une bride pour ce qui est des montures des pilotes élite - où Aprilia, Sherco, BMW ou encore Honda viendront en janvier prochain contester l'hégémonie des KTM et, dans une moindre mesure, Yamaha. En auto, alors que les essences bénéficieront d'une bride plus large pour soutenir la comparaison des turbo diesel, les Touaregs de Volkswagen - De Villiers, Sainz et Al-Ittiyah en tête - débarrassés des Mitsubishi, trouveront à qui parler avec le team X-Raid de Peterhansel et Roma. Autant dire que le suspense devrait être du voyage en 2010 !
Et 2011 dans tout ça ? Etienne Lavigne y planche déjà, se laissant même aller à l'évocation de retrouvailles avec la terre originelle. "Nous avons des idées pour l'Amérique du Sud mais aussi pour l'Afrique. De l'Est ou australe. Et pourquoi pas dans le futur instaurer une alternance entre les deux continents ?" Assurée d'un partenariat solide avec l'Argentine au-delà de 2010, l'organisation pourrait être confrontée à une éventuelle fermeture du Chili à compter de 2011. "Il faudra attendre les prochaines échéances présidentielles pour y voir plus clair", précise Etienne Lavigne, même si ce dernier ne cache pas sa tentation pour le retour aux sources attendu. "C'est ce qui nous motive. Nous sommes là pour donner du rêve et l'Afrique nous fait tous rêver..."
Et aussi...
"Un franc succès !" De la bouche même d'Etienne Lavigne, le Dakar 2009, pour sa première mouture sud-américaine, aura été une réussite totale, un tremplin pour l'édition 2010, celle, déjà, de la maturité pour le Dakar argentino-chilien. Pas de place ce mardi sur les bords de Seine pour la polémique, la mort du motard Pascal Terry et tous ces "incidents de parcours" qui avaient entachée la course il y a près d'un an. En ce jour de présentation officielle, l'heure était à l'autosatisfaction.
"Je suis toujours étonné d'entendre que le Dakar ne va pas bien, dixit Etienne Lavigne. Cette année encore, les concurrents, les partenaires et les pays hôtes sont au rendez-vous. Malgré le contexte économique difficile, et les multiples désengagements observés ça et là dans le sport automobile, le Dakar se porte bien !" Le directeur du rallye-raid de référence en veut pour preuve la liste des prétendants à l'aventure, longue comme le bras à l'instar des précédentes éditions.
Vers une alternance Amérique du Sud-Afrique ?
Le 1er janvier prochain, ce sont en effet pas moins de 184 motos et quads, 138 voitures et 50 camions qui partiront de Buenos Aires à l'assaut du désert d'Atacama et de la cordillère des Andes. Déjà une victoire pour ASO, alors qu'un événement comme la Transat Jacques-Vabre, selon l'exemple cité par Etienne Lavigne, a perdu 50% de ses engagés cette année. A l'origine de ce succès, un tracé sans doute moins élitiste car plus court - "Nous avons compris que les spéciales n'avaient pas à avoir un long kilométrage pour être spectaculaires", souligne Lavigne - et de nouvelles réglementations techniques visant à harmoniser le niveau du plateau et ainsi attirer de nouveaux constructeurs.
Un pari particulièrement réussi dans la catégorie moto - désormais limitée à 450cc via une bride pour ce qui est des montures des pilotes élite - où Aprilia, Sherco, BMW ou encore Honda viendront en janvier prochain contester l'hégémonie des KTM et, dans une moindre mesure, Yamaha. En auto, alors que les essences bénéficieront d'une bride plus large pour soutenir la comparaison des turbo diesel, les Touaregs de Volkswagen - De Villiers, Sainz et Al-Ittiyah en tête - débarrassés des Mitsubishi, trouveront à qui parler avec le team X-Raid de Peterhansel et Roma. Autant dire que le suspense devrait être du voyage en 2010 !
Et 2011 dans tout ça ? Etienne Lavigne y planche déjà, se laissant même aller à l'évocation de retrouvailles avec la terre originelle. "Nous avons des idées pour l'Amérique du Sud mais aussi pour l'Afrique. De l'Est ou australe. Et pourquoi pas dans le futur instaurer une alternance entre les deux continents ?" Assurée d'un partenariat solide avec l'Argentine au-delà de 2010, l'organisation pourrait être confrontée à une éventuelle fermeture du Chili à compter de 2011. "Il faudra attendre les prochaines échéances présidentielles pour y voir plus clair", précise Etienne Lavigne, même si ce dernier ne cache pas sa tentation pour le retour aux sources attendu. "C'est ce qui nous motive. Nous sommes là pour donner du rêve et l'Afrique nous fait tous rêver..."