Que de chemin parcouru ! Le défi lancé il y a un peu plus d'un an ne manquait pas d'audace. Il correspondait au tempérament du Dakar, qui s'est montré capable de rebondir après avoir été malmené : la persévérance et la résistance à l'adversité sont bien des valeurs inscrites dans son patrimoine génétique. Avec un peu de recul, nous pouvons affirmer que la Transat imposée au rallye a été réalisée avec l'énergie suffisante et la souplesse nécessaire. C'est la stature et le pouvoir de fascination du Dakar qui lui ont permis de naviguer avec autant d'aisance en terrain inconnu. Lors de la première édition organisée en Amérique du Sud, les concurrents ont été conquis par les hommes et les territoires qu'ils ont rencontrés. Les Argentins et Chiliens ont été tout autant séduits par cette épreuve, attendue avec curiosité et avec laquelle ils se sont déjà créé une histoire.
La confiance des autorités en Argentine et au Chili, qui ont tenu à ouvrir les festivités du bicentenaire de leur indépendance avec le départ du Dakar, est reçue comme une fierté. Les équipes d'organisation expérimentent maintenant au fil des mois des méthodes de travail qui se peaufinent avec les différents services impliqués, à la fois au niveau des Etats et des provinces. L'adaptation réciproque des acteurs et des structures nous donne un sentiment de confort, qui tient aussi à la robustesse de cette course hors-normes. Les visites effectuées dans les dernières semaines, de Pékin à Barcelone, de Tokyo à Mendoza, nous confirment que le langage du Dakar parle toujours aussi intensément aux aventuriers du monde. Les dunes du désert de l'Atacama provoquent partout des frissons d'envie.
Étienne Lavigne
Directeur du Dakar
La confiance des autorités en Argentine et au Chili, qui ont tenu à ouvrir les festivités du bicentenaire de leur indépendance avec le départ du Dakar, est reçue comme une fierté. Les équipes d'organisation expérimentent maintenant au fil des mois des méthodes de travail qui se peaufinent avec les différents services impliqués, à la fois au niveau des Etats et des provinces. L'adaptation réciproque des acteurs et des structures nous donne un sentiment de confort, qui tient aussi à la robustesse de cette course hors-normes. Les visites effectuées dans les dernières semaines, de Pékin à Barcelone, de Tokyo à Mendoza, nous confirment que le langage du Dakar parle toujours aussi intensément aux aventuriers du monde. Les dunes du désert de l'Atacama provoquent partout des frissons d'envie.
Étienne Lavigne
Directeur du Dakar