Le team manager de Lotus F1 Mike Gascoyne, qui confesse volontiers une passion pour la marque anglaise reprise par le Malais Proton, estime qu'il lui faudra "trois à cinq ans" pour devenir compétitif en F1.
"Un projet petit mais efficace a besoin de trois à cinq ans et c'est notre but", affirme l'homme qui fit gagner Renault et Fernando Alonso au milieu des années 2000. Diriger une écurie qui s'appelle Lotus est une lourde responsabilité. Cette marque, à jamais liée au génial Colin Chapman, a connu un immense succès dans les années 1960 et 1970 avec sept titres Constructeurs et six titres Pilotes, dont deux pour Jim Clark.
"Je suis un gars de Norfolk (la région où est implanté le siège historique de Lotus). Je suis allé à l'école là-bas et je sais ce que tout cela signifie", a déclaré Gascoyne sur le site officiel de la F1. "Remettre Lotus sur le devant de la scène, c'est une opportunité fantastique. Maintenant que la F1 est moins une affaire de très gros moyens, l'innovation en matière d'ingénierie va reprendre le dessus. Et cela a toujours été la philosophie de Colin Chapman."
Pour Gascoyne, qui sort d'une année sabbatique, après avoir été remercié par Toyota, le défi semble immense mais à la mesure de l'ancien étudiant en mécanique des fluides de Cambridge qui a travaillé avec les plus grands de son époque. "Après mes deux derniers postes (directeur technique chez Renault et Toyota), j'avais l'impression que plus personne ne voulait me prendre. Je me suis dit alors que j'allais monter mon équipe. C'est quelque chose d'unique de partir de zéro avec une équipe."
Jim Clark a offert son premier titre à Lotus en 1963 Sutton Images
Gascoyne n'est pas tout seul. L'argent est avancé par Tony Fernandes, le patron d'Asian Air et administrateur de la marque malaise Proton, qui a rachetée Lotus en 1996. C'est d'ailleurs tout un pays qui est derrière Lotus. L'annonce des pilotes - Jarno Trulli et Heikki Kovalainen - a été faite au parlement de Kuala Lumpur. C'est dire à quel point tous la Malais se sentent impliqué dans la vie de l'écurie.
La manière dont Gascoyne, réputé plus que froid - on le surnomme affectueusement le Rottweiler -, va réagir à cet environnement, est l'un des points d'interrogation. "Je ne crois pas que je cherche systématiquement le conflit", rectifie l'intéressé. Mais j'aime dire ce que je crois et ce que je pense. Chez Toyota, nous n'avions pas la même vision de la technique et nous avons dû nous séparer." Cette fois, il faudra tenir... au moins tois ou cinq ans.
"Un projet petit mais efficace a besoin de trois à cinq ans et c'est notre but", affirme l'homme qui fit gagner Renault et Fernando Alonso au milieu des années 2000. Diriger une écurie qui s'appelle Lotus est une lourde responsabilité. Cette marque, à jamais liée au génial Colin Chapman, a connu un immense succès dans les années 1960 et 1970 avec sept titres Constructeurs et six titres Pilotes, dont deux pour Jim Clark.
"Je suis un gars de Norfolk (la région où est implanté le siège historique de Lotus). Je suis allé à l'école là-bas et je sais ce que tout cela signifie", a déclaré Gascoyne sur le site officiel de la F1. "Remettre Lotus sur le devant de la scène, c'est une opportunité fantastique. Maintenant que la F1 est moins une affaire de très gros moyens, l'innovation en matière d'ingénierie va reprendre le dessus. Et cela a toujours été la philosophie de Colin Chapman."
Pour Gascoyne, qui sort d'une année sabbatique, après avoir été remercié par Toyota, le défi semble immense mais à la mesure de l'ancien étudiant en mécanique des fluides de Cambridge qui a travaillé avec les plus grands de son époque. "Après mes deux derniers postes (directeur technique chez Renault et Toyota), j'avais l'impression que plus personne ne voulait me prendre. Je me suis dit alors que j'allais monter mon équipe. C'est quelque chose d'unique de partir de zéro avec une équipe."
Jim Clark a offert son premier titre à Lotus en 1963 Sutton Images
Gascoyne n'est pas tout seul. L'argent est avancé par Tony Fernandes, le patron d'Asian Air et administrateur de la marque malaise Proton, qui a rachetée Lotus en 1996. C'est d'ailleurs tout un pays qui est derrière Lotus. L'annonce des pilotes - Jarno Trulli et Heikki Kovalainen - a été faite au parlement de Kuala Lumpur. C'est dire à quel point tous la Malais se sentent impliqué dans la vie de l'écurie.
La manière dont Gascoyne, réputé plus que froid - on le surnomme affectueusement le Rottweiler -, va réagir à cet environnement, est l'un des points d'interrogation. "Je ne crois pas que je cherche systématiquement le conflit", rectifie l'intéressé. Mais j'aime dire ce que je crois et ce que je pense. Chez Toyota, nous n'avions pas la même vision de la technique et nous avons dû nous séparer." Cette fois, il faudra tenir... au moins tois ou cinq ans.