Quelle équipe a le plus déçu lors de la saison 2009 ?
Renault ? L’écurie française a été bien loin des meilleures tout au long de la saison alors qu’elle revendiquait vouloir reconquérir les titres mondiaux, notamment grâce à Fernando Alonso.
BMW-Sauber ? La firme à l’hélice avait abandonné le développement de sa monoplace en 2008 pour se concentrer sur 2009. Une grossière erreur de la part de l’équipe allemande qui termine le championnat à la sixième place avec seulement 36 points.
Ferrari et McLaren ont elles aussi déçu en début de saison, mais leur expérience leur a permis de revenir sur la plus haute marche du podium au moins une fois cette saison.
- Gregory Demoen : Plusieurs équipes pourraient remporter le titre peu honorique de l’écurie la plus décevante de l’année 2009. Williams, Toro Rosso, Renault, BMW Sauber... Cependant, l’équipe de Grove est celle qui m’a le plus déçu. Disposant pourtant du double diffuseur dès le début de la saison, Williams n’a jamais été capable d’en tirer profit et, en coulisse, n’a certainement pas oeuvrer pour le bien de la Formule 1 en manquant de solidarité envers les autres écuries lors de la guerre opposant l’Association des Equipes de Formule 1 à la FIA.
- Thomas Criqui : Décevante en 2007 et lors de la première moitié de saison 2008 Renault pensait être de retour aux affaires. Alonso et son écurie étaient d’ailleurs confiants pour une nouvelle conquête au titre mais il n’en est rien. La saison 2009 a été catastrophique pour l’écurie française, qui ne devance que Toro Rosso et Force India au classement constructeur. Sans oublier cette triste affaire du Crashgate. Un podium et une pole position, c’est peu pour une équipe, qui était sacrée championne du monde il y a trois ans à peine.
- Ludovic Bernard : Ferrari a été très décevante, surtout quand on sait que c’était l’écurie championne du monde en titre. Mais c’est bien Renault qui, pour moi, est la déception de l’année. Car pour une équipe censée faire partie des meilleures, ne marquer que 24 points et terminer la saison huitième, juste devant Toro Rosso et Force India, c’est extrêmement décevant. Ajouté à cela le scandale du Grand Prix de Singapour 2008, la saison 2009 a vraiment été une année noire pour la marque au losange.
- Julien Delfosse : Renault. Comme à chaque intersaison, Renault vise le championnat, mais une fois de plus, l’écurie au Losange a deçu. Pourtant, le moteur n’est pas mauvais, comme les nombreuses victoires de Red Bull l’ont prouvé mais le châssis n’est plus à la fête depuis le départ de Michelin à la fin de la saison 2006. La déception est aussi venue de la révélation de l’affaire ‘crashgate’ qui a grandement entaché l’image du constructeur français.
- Dorian Reversé : Renault a vraiment fait une saison plus que décevante. Malgré la présence d’un Alonso très motivé, l’écurie n’a jamais était capable de se battre parmi les meilleurs. Résultats catastrophiques, affaire de tricherie avec la Crashgate, 2009 est une saison de plus à oublier pour l’écurie française. De nombreux doutes sur l’avenir de l’écurie n’arrange pas sa situation.
- Thierry Prulhière : Par ses performances inconstantes et incompréhensibles, Toyota était éligible. C’est à Toro Rosso que revient cette distinction. Même s’il n’y avait pas grand chose à attendre de cette saison, Red Bull n’ayant pas l’intention de se faire ridiculiser deux fois de suite, cette écurie a surtout montré sa gestion navrante et peu élégante. Ce n’est pas Sébastien Bourdais qui dira le contraire. Tout a été fait pour le détruire et le décrédibiliser. Ce n’est pas sur la piste que Bourdais a fait une erreur mais en dehors. Alors que son contrat n’était pas officiellement renouvelé, celui-ci a eu l’outrecuidance d’appeler Dietrich Mateschitz pour savoir s’il été reconduit, court-circuitant du même coup Franz Tost et Helmut Marko. Un affront pour l’orgueil de ces derniers. Dés lors, le scénario vers la porte de sortie a été mis en place. Pas de voix au chapitre technique, affectation d’office des réglages de Buemi, dénigrement facile face à un coéquipier n’ayant pas la réputation de Vettel, mise à la porte au moment de l’arrivée d’une grosse évolution, remplacement par un pilote aux poches bien garnies et disposant du solide réseau de relations paternel mais visiblement pas encore prêt. Si Toro Rosso ne voulait pas de Bourdais, pourquoi l’ont-il repris alors que Sato était disponible ? Une attitude et une mentalité peu reluisante qui mérite d’être mise en lumière.
- Thibault Hallouin : Ferrari a beaucoup déçu cette année, et de deux points de vue. Tout d’abord, la performance de la F60 n’était vraiment pas au rendez-vous. On se demande vraiment comment une armée d’ingénieurs triés sur le volet peut à ce point rater un développement de monoplace. Alors d’accord le KERS n’a pas aidé, mais McLaren a eu le même problème et a su redresser la barre. Elle a connu un coup dur en perdant Felipe Massa, mais Ferrari semblait avoir beaucoup misé sur Massa en oubliant un peu Räikkönen. Si cette orientation n’avait pas existé, le choc aurait peut être été moins difficile. Ensuite, autre grosse ombre au tableau de Ferrari, le remplacement de Massa. Une grande équipe comme Ferrari a été incapable de palier le manque de son pilote brésilien. Ferrari depuis plusieurs années n’avait pas assuré ses arrières en conservant deux pilotes essayeurs, et dits ’de réserve’, sur le déclin. Obligée d’aller débaucher Fisichella chez Force India. Pour toutes ces raisons Ferrari n’a pas été à la hauteur de sa légende.
- Benoît Fraikin : BMW avait sacrifié 2008 pour frapper un grand coup en 2009 au grand dam de Robert Kubica qui se voyait déjà champion du monde. La chute n’est fut que plus dure. Dire que la saison de BMW à été catastrophique est un euphémisme, même si la fin de saison a été plus satisfaisante pour le constructeur allemand. Si les résultats avaient été au rendez-vous, sûr que BMW-Sauber aurait été sur les grilles en 2010. La fuite de BMW n’est pas très courageuse.
Verdict : Le titre de l’équipe la plus décevante revient à Renault. L’écurie, qui avait réalisé une magnifique fin de saison en 2008, a été bien loin des meilleurs tout au long de la saison et n’a pas su revenir sur la plus haute marche du podium, malgrè la présence de Fernando Alonso dans l’équipe. A chaque début de saison, Renault promet de revenir en haut de l’affiche, mais la chute est parfois dure. Incapable d’avoir deux voitures pouvant marquer des points, Renault n’a inscrit que 26 unités en 2009, ce qui est bien loin des 153,5 points de Red Bull Racing, qui pourtant dispose du même moteur.
L’affaire du crashgate de Singapour n’a pas arrangé les choses. Renault a vu son image se dégrader et a perdu quelques-uns de ses principaux sponsors. L’équipe au Losange doit se relever, sans pour autant vouloir viser la lune dès les premiers tours, au risque, une nouvelle fois, de décevoir ses fans.
Classement :
- Renault F1 Team : 3 votes
- Scuderia Ferrari, Williams F1, BMW-Sauber et la Scuderia Toro Rosso : 1 vote
Renault ? L’écurie française a été bien loin des meilleures tout au long de la saison alors qu’elle revendiquait vouloir reconquérir les titres mondiaux, notamment grâce à Fernando Alonso.
BMW-Sauber ? La firme à l’hélice avait abandonné le développement de sa monoplace en 2008 pour se concentrer sur 2009. Une grossière erreur de la part de l’équipe allemande qui termine le championnat à la sixième place avec seulement 36 points.
Ferrari et McLaren ont elles aussi déçu en début de saison, mais leur expérience leur a permis de revenir sur la plus haute marche du podium au moins une fois cette saison.
- Gregory Demoen : Plusieurs équipes pourraient remporter le titre peu honorique de l’écurie la plus décevante de l’année 2009. Williams, Toro Rosso, Renault, BMW Sauber... Cependant, l’équipe de Grove est celle qui m’a le plus déçu. Disposant pourtant du double diffuseur dès le début de la saison, Williams n’a jamais été capable d’en tirer profit et, en coulisse, n’a certainement pas oeuvrer pour le bien de la Formule 1 en manquant de solidarité envers les autres écuries lors de la guerre opposant l’Association des Equipes de Formule 1 à la FIA.
- Thomas Criqui : Décevante en 2007 et lors de la première moitié de saison 2008 Renault pensait être de retour aux affaires. Alonso et son écurie étaient d’ailleurs confiants pour une nouvelle conquête au titre mais il n’en est rien. La saison 2009 a été catastrophique pour l’écurie française, qui ne devance que Toro Rosso et Force India au classement constructeur. Sans oublier cette triste affaire du Crashgate. Un podium et une pole position, c’est peu pour une équipe, qui était sacrée championne du monde il y a trois ans à peine.
- Ludovic Bernard : Ferrari a été très décevante, surtout quand on sait que c’était l’écurie championne du monde en titre. Mais c’est bien Renault qui, pour moi, est la déception de l’année. Car pour une équipe censée faire partie des meilleures, ne marquer que 24 points et terminer la saison huitième, juste devant Toro Rosso et Force India, c’est extrêmement décevant. Ajouté à cela le scandale du Grand Prix de Singapour 2008, la saison 2009 a vraiment été une année noire pour la marque au losange.
- Julien Delfosse : Renault. Comme à chaque intersaison, Renault vise le championnat, mais une fois de plus, l’écurie au Losange a deçu. Pourtant, le moteur n’est pas mauvais, comme les nombreuses victoires de Red Bull l’ont prouvé mais le châssis n’est plus à la fête depuis le départ de Michelin à la fin de la saison 2006. La déception est aussi venue de la révélation de l’affaire ‘crashgate’ qui a grandement entaché l’image du constructeur français.
- Dorian Reversé : Renault a vraiment fait une saison plus que décevante. Malgré la présence d’un Alonso très motivé, l’écurie n’a jamais était capable de se battre parmi les meilleurs. Résultats catastrophiques, affaire de tricherie avec la Crashgate, 2009 est une saison de plus à oublier pour l’écurie française. De nombreux doutes sur l’avenir de l’écurie n’arrange pas sa situation.
- Thierry Prulhière : Par ses performances inconstantes et incompréhensibles, Toyota était éligible. C’est à Toro Rosso que revient cette distinction. Même s’il n’y avait pas grand chose à attendre de cette saison, Red Bull n’ayant pas l’intention de se faire ridiculiser deux fois de suite, cette écurie a surtout montré sa gestion navrante et peu élégante. Ce n’est pas Sébastien Bourdais qui dira le contraire. Tout a été fait pour le détruire et le décrédibiliser. Ce n’est pas sur la piste que Bourdais a fait une erreur mais en dehors. Alors que son contrat n’était pas officiellement renouvelé, celui-ci a eu l’outrecuidance d’appeler Dietrich Mateschitz pour savoir s’il été reconduit, court-circuitant du même coup Franz Tost et Helmut Marko. Un affront pour l’orgueil de ces derniers. Dés lors, le scénario vers la porte de sortie a été mis en place. Pas de voix au chapitre technique, affectation d’office des réglages de Buemi, dénigrement facile face à un coéquipier n’ayant pas la réputation de Vettel, mise à la porte au moment de l’arrivée d’une grosse évolution, remplacement par un pilote aux poches bien garnies et disposant du solide réseau de relations paternel mais visiblement pas encore prêt. Si Toro Rosso ne voulait pas de Bourdais, pourquoi l’ont-il repris alors que Sato était disponible ? Une attitude et une mentalité peu reluisante qui mérite d’être mise en lumière.
- Thibault Hallouin : Ferrari a beaucoup déçu cette année, et de deux points de vue. Tout d’abord, la performance de la F60 n’était vraiment pas au rendez-vous. On se demande vraiment comment une armée d’ingénieurs triés sur le volet peut à ce point rater un développement de monoplace. Alors d’accord le KERS n’a pas aidé, mais McLaren a eu le même problème et a su redresser la barre. Elle a connu un coup dur en perdant Felipe Massa, mais Ferrari semblait avoir beaucoup misé sur Massa en oubliant un peu Räikkönen. Si cette orientation n’avait pas existé, le choc aurait peut être été moins difficile. Ensuite, autre grosse ombre au tableau de Ferrari, le remplacement de Massa. Une grande équipe comme Ferrari a été incapable de palier le manque de son pilote brésilien. Ferrari depuis plusieurs années n’avait pas assuré ses arrières en conservant deux pilotes essayeurs, et dits ’de réserve’, sur le déclin. Obligée d’aller débaucher Fisichella chez Force India. Pour toutes ces raisons Ferrari n’a pas été à la hauteur de sa légende.
- Benoît Fraikin : BMW avait sacrifié 2008 pour frapper un grand coup en 2009 au grand dam de Robert Kubica qui se voyait déjà champion du monde. La chute n’est fut que plus dure. Dire que la saison de BMW à été catastrophique est un euphémisme, même si la fin de saison a été plus satisfaisante pour le constructeur allemand. Si les résultats avaient été au rendez-vous, sûr que BMW-Sauber aurait été sur les grilles en 2010. La fuite de BMW n’est pas très courageuse.
Verdict : Le titre de l’équipe la plus décevante revient à Renault. L’écurie, qui avait réalisé une magnifique fin de saison en 2008, a été bien loin des meilleurs tout au long de la saison et n’a pas su revenir sur la plus haute marche du podium, malgrè la présence de Fernando Alonso dans l’équipe. A chaque début de saison, Renault promet de revenir en haut de l’affiche, mais la chute est parfois dure. Incapable d’avoir deux voitures pouvant marquer des points, Renault n’a inscrit que 26 unités en 2009, ce qui est bien loin des 153,5 points de Red Bull Racing, qui pourtant dispose du même moteur.
L’affaire du crashgate de Singapour n’a pas arrangé les choses. Renault a vu son image se dégrader et a perdu quelques-uns de ses principaux sponsors. L’équipe au Losange doit se relever, sans pour autant vouloir viser la lune dès les premiers tours, au risque, une nouvelle fois, de décevoir ses fans.
Classement :
- Renault F1 Team : 3 votes
- Scuderia Ferrari, Williams F1, BMW-Sauber et la Scuderia Toro Rosso : 1 vote