Ayant quitté son poste de chef du département moteur chez Ferrari en octobre dernier, Gilles Simon va rejoindre la FIA afin de mener des recherches sur de nouvelles énergies et des technologies plus vertes pour la Formule 1 ainsi que pour les autres catégories.
En effet, suite à l’échec du KERS, le président de la Fédération Internationale de l’Automobile Jean Todt estime que d’énormes progrès restent à faire dans le domaine écologique.
"Je suis convaincu que nous devons absolument tenir compte de l’environnement, des nouvelles technologies, nous adapter à notre époque et revoir fondamentalement le sport automobile, voire créer de nouvelles disciplines," a confié le Français au journal Le Figaro.
"Après l’abandon par les écuries de F1 du KERS, nous n’apporterons rien de novateur l’an prochain. Je le regrette. J’ai ainsi décidé de la création d’un groupe de travail, qui impliquera nos commissions Environnement et Nouvelles Énergies."
"Gilles Simon, ancien patron des moteurs chez Ferrari, va rejoindre la FIA dans ce cadre. C’est un travail d’équipe, et j’attends des propositions, en ce sens comme pour favoriser le spectacle. Sinon la FIA agira," explique-t-il.
Todt est décidé à forcer le monde de la Formule 1 à voir la réalité en face. Car si la catégorie reine du sport automobile ne peut plus ignorer les problèmes environnementaux auxquels la planète est confrontée, elle ne peut pas non plus continuer à dépenser autant d’argent.
L’ancien directeur de Ferrari est formel, la Formule 1 va devoir faire plus d’efforts en ce qui concerne la réduction globale des coûts.
"Les écuries de F1 sont parfois aveugles et ne se rendent pas compte de ce qui se passe dans le monde. Or, la course automobile vient d’être frappée comme jamais par la crise financière."
"La F1 est trop chère, et mon prédécesseur Max Mosley a fait beaucoup d’efforts pour que les coûts diminuent, mais cela n’a pas suffi, d’autant que certaines équipes ont fait de la résistance, à tort," ajoute-t-il.
"Je suis triste que Honda, BMW et Toyota soient partis, mais lorsque vous dépensez beaucoup et que les résultats ne sont pas là, c’est inéluctable. D’un autre côté, je trouve formidable que de nouvelles écuries se soient inscrites."
"Mais les mesures d’économie déjà prises ne sont pas suffisantes. Je suis contre la limitation réglementaire des budgets, mais si nous voulons pérenniser la F1, il faut une vraie prise de conscience et des décisions fondamentales," conclut Todt.
En effet, suite à l’échec du KERS, le président de la Fédération Internationale de l’Automobile Jean Todt estime que d’énormes progrès restent à faire dans le domaine écologique.
"Je suis convaincu que nous devons absolument tenir compte de l’environnement, des nouvelles technologies, nous adapter à notre époque et revoir fondamentalement le sport automobile, voire créer de nouvelles disciplines," a confié le Français au journal Le Figaro.
"Après l’abandon par les écuries de F1 du KERS, nous n’apporterons rien de novateur l’an prochain. Je le regrette. J’ai ainsi décidé de la création d’un groupe de travail, qui impliquera nos commissions Environnement et Nouvelles Énergies."
"Gilles Simon, ancien patron des moteurs chez Ferrari, va rejoindre la FIA dans ce cadre. C’est un travail d’équipe, et j’attends des propositions, en ce sens comme pour favoriser le spectacle. Sinon la FIA agira," explique-t-il.
Todt est décidé à forcer le monde de la Formule 1 à voir la réalité en face. Car si la catégorie reine du sport automobile ne peut plus ignorer les problèmes environnementaux auxquels la planète est confrontée, elle ne peut pas non plus continuer à dépenser autant d’argent.
L’ancien directeur de Ferrari est formel, la Formule 1 va devoir faire plus d’efforts en ce qui concerne la réduction globale des coûts.
"Les écuries de F1 sont parfois aveugles et ne se rendent pas compte de ce qui se passe dans le monde. Or, la course automobile vient d’être frappée comme jamais par la crise financière."
"La F1 est trop chère, et mon prédécesseur Max Mosley a fait beaucoup d’efforts pour que les coûts diminuent, mais cela n’a pas suffi, d’autant que certaines équipes ont fait de la résistance, à tort," ajoute-t-il.
"Je suis triste que Honda, BMW et Toyota soient partis, mais lorsque vous dépensez beaucoup et que les résultats ne sont pas là, c’est inéluctable. D’un autre côté, je trouve formidable que de nouvelles écuries se soient inscrites."
"Mais les mesures d’économie déjà prises ne sont pas suffisantes. Je suis contre la limitation réglementaire des budgets, mais si nous voulons pérenniser la F1, il faut une vraie prise de conscience et des décisions fondamentales," conclut Todt.