L'une des grandes questions de la saison qui s'annonce est de savoir sur les deux champions du monde de McLaren, Jenson Button (2009) et Lewis Hamilton (2008), seront vraiment à égalité. Tout le monde veut savoir, y compris l'un des intéressés...
Selon l'un des membres du staff de McLaren, Jenson Button s'est rapidement préoccupé de savoir s'il y aurait du favoritisme au sein de sa nouvelle écurie. Même s'il arrive en tant que champion du monde, dans une équipe qui se situe dans son pays, l'Angleterre, Button a d'emblée questionné son équipe sur Lewis Hamilton. "Quand Jenson a visité le centre technologique de McLaren, une de ses questions a été: 'Est-ce que c'est l'équipe de Lewis ?'", rapport le manager Jonathan Neale à l'AFP.
"La réponse a été : 'Oui, bien sûr, c'est l'équipe de Lewis, comme cela était celle de Heikki Kovalainen, de Fernando Alonso, de Juan Pablo Montoya et de Kimi Raikkonen, et cela sera aussi la tienne'", a poursuivi Neale. "Est-ce qu'il s'agit de l'équipe de Lewis à l'exclusion de tout autre pilote de haut niveau ? Absolument pas", a encore affirmé Neale.
Hamilton, protégé de McLaren depuis sa tendre adolescence, programmé par Ron Dennis, l'ancien patron de McLaren, pour remporter le titre qu'il a raflé en 2008, a déjà fait l'objet de nombreux griefs de la part de ses anciens coéquipiers, qui ont tous eu à souffrir de la comparaison avec lui.
Arrivé auréolé de deux titres de champion du monde en 2007, Fernando Alonso et le seul à ne pas avoir terminé derrière lui. Les deux hommes ont fini la saison à égalité de points derrière Kimi Räikkönen, le champion du monde. Mais c'était la première année en F1 de Hamilton. Alonso a claqué la porte qu'a rattrapé Heikki Kovalainen, lequel fut quasiment inexistant ces deux dernières saisons, en dépit d'un potentiel réputé énorme.
Depuis la lutte entre Alain Prost et Niki Lauda en 1984, avec l'exceptionnel retour de l'Autrichien, sacré pour un demi-point devant le Français, McLaren s'est fait une spécialité de rassembler au sein de son écurie les personnalités les plus fortes et les meilleurs pilotes, les laissant s'écharper dans un mode viril et - miracle du "fair-play made in England" - presque toujours correct.
L'apogée de cette politique fut sans doute les duels Prost-Senna qui rapportèrent quatre titres à McLaren et ne firent que renforcer cette conviction non interventionniste. Hélas, quelques années plus tard, face à une armada Ferrari totalement au service de Michael Schumacher, avoir deux leaders comme David Coulthard et Mika Häkkinen ne fut pas toujours un avantage.
McLaren a-t-elle fait évolué son point de vue en mettant la main sur un prodige comme Hamilton ? Ses dirigeants ont toujours estimé que non, y compris cette année. Martin Whitmarsh, le successeur de Dennis, affrimait en décembre : "La seule consigne que je donnerai sera :'Respectez-vous en piste', et c'est tout". "Certains pourraient trouver difficile d'avoir à gérer une telle situation. J'en suis ravi. Je trouve que c'est bien d'avoir ce genre de problème. Nous avons deux grands pilotes qui comprennent très bien ce que travail d'équipe veut dire."
D'accord mais pour l'instant les deux Anglais ne se sont toujours pas croisés à l'usine de Woking, qu'ils ont visitée séparémment.
Selon l'un des membres du staff de McLaren, Jenson Button s'est rapidement préoccupé de savoir s'il y aurait du favoritisme au sein de sa nouvelle écurie. Même s'il arrive en tant que champion du monde, dans une équipe qui se situe dans son pays, l'Angleterre, Button a d'emblée questionné son équipe sur Lewis Hamilton. "Quand Jenson a visité le centre technologique de McLaren, une de ses questions a été: 'Est-ce que c'est l'équipe de Lewis ?'", rapport le manager Jonathan Neale à l'AFP.
"La réponse a été : 'Oui, bien sûr, c'est l'équipe de Lewis, comme cela était celle de Heikki Kovalainen, de Fernando Alonso, de Juan Pablo Montoya et de Kimi Raikkonen, et cela sera aussi la tienne'", a poursuivi Neale. "Est-ce qu'il s'agit de l'équipe de Lewis à l'exclusion de tout autre pilote de haut niveau ? Absolument pas", a encore affirmé Neale.
Hamilton, protégé de McLaren depuis sa tendre adolescence, programmé par Ron Dennis, l'ancien patron de McLaren, pour remporter le titre qu'il a raflé en 2008, a déjà fait l'objet de nombreux griefs de la part de ses anciens coéquipiers, qui ont tous eu à souffrir de la comparaison avec lui.
Arrivé auréolé de deux titres de champion du monde en 2007, Fernando Alonso et le seul à ne pas avoir terminé derrière lui. Les deux hommes ont fini la saison à égalité de points derrière Kimi Räikkönen, le champion du monde. Mais c'était la première année en F1 de Hamilton. Alonso a claqué la porte qu'a rattrapé Heikki Kovalainen, lequel fut quasiment inexistant ces deux dernières saisons, en dépit d'un potentiel réputé énorme.
Depuis la lutte entre Alain Prost et Niki Lauda en 1984, avec l'exceptionnel retour de l'Autrichien, sacré pour un demi-point devant le Français, McLaren s'est fait une spécialité de rassembler au sein de son écurie les personnalités les plus fortes et les meilleurs pilotes, les laissant s'écharper dans un mode viril et - miracle du "fair-play made in England" - presque toujours correct.
L'apogée de cette politique fut sans doute les duels Prost-Senna qui rapportèrent quatre titres à McLaren et ne firent que renforcer cette conviction non interventionniste. Hélas, quelques années plus tard, face à une armada Ferrari totalement au service de Michael Schumacher, avoir deux leaders comme David Coulthard et Mika Häkkinen ne fut pas toujours un avantage.
McLaren a-t-elle fait évolué son point de vue en mettant la main sur un prodige comme Hamilton ? Ses dirigeants ont toujours estimé que non, y compris cette année. Martin Whitmarsh, le successeur de Dennis, affrimait en décembre : "La seule consigne que je donnerai sera :'Respectez-vous en piste', et c'est tout". "Certains pourraient trouver difficile d'avoir à gérer une telle situation. J'en suis ravi. Je trouve que c'est bien d'avoir ce genre de problème. Nous avons deux grands pilotes qui comprennent très bien ce que travail d'équipe veut dire."
D'accord mais pour l'instant les deux Anglais ne se sont toujours pas croisés à l'usine de Woking, qu'ils ont visitée séparémment.