Bernie Ecclestone doute que la FIA ira vraiment de l'avant avec son appel contre la décision du Tribunal de grande instance de Paris ayant annulé les radiations de Flavio Briatore et Pat Symonds.
En septembre dernier, le Conseil mondial du sport automobile avait banni les deux complices pour leur rôle présumé dans l'affaire Crashgate, c'est-à-dire l'accident volontaire et stratégique provoqué par Nelson Piquet au Grand Prix de Singapour 2008 mais seulement dévoilé par ce dernier au cours de l'été 2009.
Il y a une dizaine de jours, la cour française a accepté les arguments de Briatore et Symonds, déclarant la procédure utilisée par la FIA "irrégulière" et cassant les sanctions émises contre l'italien et son collègue britannique. Cependant, le tribunal n'a pas voulu se prononcer sur la culpabilité des deux hommes.
Le grand patron de la F1 n'est toutefois pas convaincu que la FIA ira jusqu'au bout d'une procédure d'appel. "Ils en ont le droit, mais je ne sais pas s'ils le feront," a dit Ecclestone, en marge des festivités Ferrai ayant lieu ces jours-ci en Italie.
En effet, suite à cette décision de la cour, si la FIA modifie ses procédures comme elle l'entend pour s'assurer "qu'aucune personne qui s'engagerait, ou qui se sont engagées, dans des activités dangereuses ou actes intentionnels de tricherie ne soient autorisées à participer à la Formule 1 dans le futur," le dernier mot pourrait lui appartenir peu importe un appel victorieux ou non.
Alors pourquoi aller plus loin si les coûts pourraient être plus grands que la compensation financière accordée aux plaignants ? Par question de principe, possible. Mais dans le grand ordre des choses, Briatore aura remporté une bataille alors que la FIA aura remporté la guerre.
Quant à Briatore, l'ex-patron de l'écurie Renault se sent heureux d'avoir eu gain de cause devant la cour et n'a pas de plans pour un retour rapide en F1 de toute façon.
"La F1 se passera encore de moi pendant longtemps", il a récemment annoncé. "Je rends hommage à un verdict démocratique. La légalité a été restaurée."
En septembre dernier, le Conseil mondial du sport automobile avait banni les deux complices pour leur rôle présumé dans l'affaire Crashgate, c'est-à-dire l'accident volontaire et stratégique provoqué par Nelson Piquet au Grand Prix de Singapour 2008 mais seulement dévoilé par ce dernier au cours de l'été 2009.
Il y a une dizaine de jours, la cour française a accepté les arguments de Briatore et Symonds, déclarant la procédure utilisée par la FIA "irrégulière" et cassant les sanctions émises contre l'italien et son collègue britannique. Cependant, le tribunal n'a pas voulu se prononcer sur la culpabilité des deux hommes.
Le grand patron de la F1 n'est toutefois pas convaincu que la FIA ira jusqu'au bout d'une procédure d'appel. "Ils en ont le droit, mais je ne sais pas s'ils le feront," a dit Ecclestone, en marge des festivités Ferrai ayant lieu ces jours-ci en Italie.
En effet, suite à cette décision de la cour, si la FIA modifie ses procédures comme elle l'entend pour s'assurer "qu'aucune personne qui s'engagerait, ou qui se sont engagées, dans des activités dangereuses ou actes intentionnels de tricherie ne soient autorisées à participer à la Formule 1 dans le futur," le dernier mot pourrait lui appartenir peu importe un appel victorieux ou non.
Alors pourquoi aller plus loin si les coûts pourraient être plus grands que la compensation financière accordée aux plaignants ? Par question de principe, possible. Mais dans le grand ordre des choses, Briatore aura remporté une bataille alors que la FIA aura remporté la guerre.
Quant à Briatore, l'ex-patron de l'écurie Renault se sent heureux d'avoir eu gain de cause devant la cour et n'a pas de plans pour un retour rapide en F1 de toute façon.
"La F1 se passera encore de moi pendant longtemps", il a récemment annoncé. "Je rends hommage à un verdict démocratique. La légalité a été restaurée."