Mercedes et Renault, deux visions
Au cours des 15 derniers mois, non moins de trois grands manufacturiers automobiles ont quitté la Formule 1 : Honda, BMW et Toyota. Les raisons de ces départs sont évidemment économiques avant tout, mais des années de conflit avec la FIA - telle que menée par Max Mosley - ont certainement facilité une décision difficile.
Sur 12 équipes inscrites au championnat 2010, seulement un tiers ont des liens avec un constructeur automobile : Ferrari évidemment et Lotus par extension, mais il y a aussi les cas de Mercedes et Renault qui sont aux antipodes.
Après de nombreuses années comme actionnaire de l'écurie McLaren, une opportunité unique à fait en sorte que Mercedes a décidé d'avoir sa propre écurie en F1 pour la première fois depuis des décennies. Brawn GP, l'équipe championne de la saison 2009, se cherchait un investisseur; la transaction a été confirmée en novembre dernier.
Les ambitions de Mercedes sont grandes : Nico Rosberg, grand espoir, est recruté; vient ensuite le coup d'éclat avec le retour de Michael Schumacher en F1. Le manufacturier allemand s'investit à fond.
Pendant ce temps, Renault se relevait péniblement d'un scandale douloureux, l'affaire Crashgate. L'été dernier, Nelson Piquet Jr révélait un complot mis en œuvre lors du Grand Prix de Singapour 2008; plus aucune écurie ne voudra de lui. Le patron Flavio Briatore et son directeur technique Pat Symonds ont été déclarés persona non grata par la FIA; ils sont remplacés par Éric Boullier et James Allison.
Pour continuer en F1, Renault cède les trois quarts de son écurie à la firme luxembourgeoise Genii Capital. Le talentueux Robert Kubica fait le saut mais la recrue Vitaly Petrov prend l'autre volant. Les voitures portent toujours le nom Renault et arborent de nouveau les couleurs traditionnelles de la marque française, mais plusieurs voient cela comme une transition : Renault pourrait devenir motoriste d'ici une ou deux années selon la rumeur.
Deux grands manufacturiers, deux approches différentes : Mercedes arrive en force en achetant Brawn GP et tentera sa chance avec des voitures très compétitives, alors que Renault cède ses parts, se relève lentement et pourrait éventuellement diminuer son rôle en F1. Les programmes sont de toute évidence très différents mais il existe un point commun : les résultats de la saison 2010 auront une influence directe sur la suite des choses.
Au cours des 15 derniers mois, non moins de trois grands manufacturiers automobiles ont quitté la Formule 1 : Honda, BMW et Toyota. Les raisons de ces départs sont évidemment économiques avant tout, mais des années de conflit avec la FIA - telle que menée par Max Mosley - ont certainement facilité une décision difficile.
Sur 12 équipes inscrites au championnat 2010, seulement un tiers ont des liens avec un constructeur automobile : Ferrari évidemment et Lotus par extension, mais il y a aussi les cas de Mercedes et Renault qui sont aux antipodes.
Après de nombreuses années comme actionnaire de l'écurie McLaren, une opportunité unique à fait en sorte que Mercedes a décidé d'avoir sa propre écurie en F1 pour la première fois depuis des décennies. Brawn GP, l'équipe championne de la saison 2009, se cherchait un investisseur; la transaction a été confirmée en novembre dernier.
Les ambitions de Mercedes sont grandes : Nico Rosberg, grand espoir, est recruté; vient ensuite le coup d'éclat avec le retour de Michael Schumacher en F1. Le manufacturier allemand s'investit à fond.
Pendant ce temps, Renault se relevait péniblement d'un scandale douloureux, l'affaire Crashgate. L'été dernier, Nelson Piquet Jr révélait un complot mis en œuvre lors du Grand Prix de Singapour 2008; plus aucune écurie ne voudra de lui. Le patron Flavio Briatore et son directeur technique Pat Symonds ont été déclarés persona non grata par la FIA; ils sont remplacés par Éric Boullier et James Allison.
Pour continuer en F1, Renault cède les trois quarts de son écurie à la firme luxembourgeoise Genii Capital. Le talentueux Robert Kubica fait le saut mais la recrue Vitaly Petrov prend l'autre volant. Les voitures portent toujours le nom Renault et arborent de nouveau les couleurs traditionnelles de la marque française, mais plusieurs voient cela comme une transition : Renault pourrait devenir motoriste d'ici une ou deux années selon la rumeur.
Deux grands manufacturiers, deux approches différentes : Mercedes arrive en force en achetant Brawn GP et tentera sa chance avec des voitures très compétitives, alors que Renault cède ses parts, se relève lentement et pourrait éventuellement diminuer son rôle en F1. Les programmes sont de toute évidence très différents mais il existe un point commun : les résultats de la saison 2010 auront une influence directe sur la suite des choses.