Les bons comptes de Boullier
Le nouveau team manager de Renault Éric Boullier est en train d'exploiter au maximum voiture et pilotes dans un début de saison qui va au-delà des espérances.
Il reste encore quinze courses mais la plus belle réussite pour le Français est sans doute d'avoir amené Vitaly Petrov déjà à un très bon niveau. À aucun moment cette saison, le Russe n'a douté et il a enfin touché au but, avec sa septième place pour son premier drapeau à damiers.
Éric Boullier n'est pas Flavio Briatore, mais il a mis à profit toute son humble expérience du management de jeunes pilotes, acquise chez DAMS puis plus sûrement chez Gravity, pour mettre Petrov dans des conditions telles que, pour sa quatrième course, le rookie se sente en F1 comme chez lui.
"Vitlaly a fait une très belle course", a déclaré Boullier dans un communiqué officiel Renault. "Les conditions, pourtant, étaient très difficiles au début. Certains secteurs étaient humides et d'autres ne l'étaient pas, ce n'est jamais facile pour un débutant lorsque l'adhérence évolue constamment. Toutes les monoplaces avaient chaussé les mêmes pneumatiques en deuxième partie de course et Vitaly était de plus en plus rapide - en dernière partie de course, il était en fait le plus rapide sur la piste."
Alors que pas mal de gens, fans, journalistes entre autres, doutaient des talents de Petrov, Boullier a continué à y croire. Non seulement pour les 15 M€ que le père du pilote a réussi à rassembler, mais surtout peut-être pour les talents du vice-champion GP2 qui est aujourd'hui devant celui qui l'a battu dans la série support l'année dernière, Nico Hülkenberg.
"Nous savons que Vitaly a de très bonnes qualités : sa rapidité et son calme sous la pression", se rengorge le Manceau. "Il faut toujours donner du temps aux jeunes pilotes. Kobayashi et Hülkenberg, les autres 'rookies' des équipes établies, ont eu du mal à finir des courses et à marquer des points cette année. Or, ils ont davantage d'expérience en F1. Hier, Vitaly a finalement pu exposer son vrai talent. Il a montré que lorsqu'il est à l'aise avec sa voiture, il peut vraiment se montrer très rapide."
Le début de réussite de Boullier - qui ne manque pas de rappeler que "la marge en héros et zéro est infime en F1, autre clin d'œil à Briatore ? - repose aussi sur Robert Kubica. Nous avions avancé à l'intersaison que le Polonais aurait à soutenir une grande partie de l'équipe et qu'il avait les épaules pour le faire. Son podium à Melbourne et sa 5e place en Chine sont aussi les victoires de Boullier si on se souvient de la méfiance avec laquelle il a accueilli l'arrivée de Genii aux commandes de l'écurie.
"Robert a été tout simplement parfait (à Shanghai)", affirme Boullier. "La deuxième voiture de sécurité n'a pas joué en sa faveur et cela a été frustrant. Il a bien géré ses pneumatiques, il avait un bon rythme de course et a marqué le maximum de points possible. Il a fait un superbe travail."
Ces excellent résultats, qui font de Renault une inattendue 5e force du paddock, ont de quoi donner le moral à l'équipe qui attend, comme toutes les autres, des nouveaux éléments pour le Grand Prix d'Espagne, à Barcelone, le 9 mai.
Le nouveau team manager de Renault Éric Boullier est en train d'exploiter au maximum voiture et pilotes dans un début de saison qui va au-delà des espérances.
Il reste encore quinze courses mais la plus belle réussite pour le Français est sans doute d'avoir amené Vitaly Petrov déjà à un très bon niveau. À aucun moment cette saison, le Russe n'a douté et il a enfin touché au but, avec sa septième place pour son premier drapeau à damiers.
Éric Boullier n'est pas Flavio Briatore, mais il a mis à profit toute son humble expérience du management de jeunes pilotes, acquise chez DAMS puis plus sûrement chez Gravity, pour mettre Petrov dans des conditions telles que, pour sa quatrième course, le rookie se sente en F1 comme chez lui.
"Vitlaly a fait une très belle course", a déclaré Boullier dans un communiqué officiel Renault. "Les conditions, pourtant, étaient très difficiles au début. Certains secteurs étaient humides et d'autres ne l'étaient pas, ce n'est jamais facile pour un débutant lorsque l'adhérence évolue constamment. Toutes les monoplaces avaient chaussé les mêmes pneumatiques en deuxième partie de course et Vitaly était de plus en plus rapide - en dernière partie de course, il était en fait le plus rapide sur la piste."
Alors que pas mal de gens, fans, journalistes entre autres, doutaient des talents de Petrov, Boullier a continué à y croire. Non seulement pour les 15 M€ que le père du pilote a réussi à rassembler, mais surtout peut-être pour les talents du vice-champion GP2 qui est aujourd'hui devant celui qui l'a battu dans la série support l'année dernière, Nico Hülkenberg.
"Nous savons que Vitaly a de très bonnes qualités : sa rapidité et son calme sous la pression", se rengorge le Manceau. "Il faut toujours donner du temps aux jeunes pilotes. Kobayashi et Hülkenberg, les autres 'rookies' des équipes établies, ont eu du mal à finir des courses et à marquer des points cette année. Or, ils ont davantage d'expérience en F1. Hier, Vitaly a finalement pu exposer son vrai talent. Il a montré que lorsqu'il est à l'aise avec sa voiture, il peut vraiment se montrer très rapide."
Le début de réussite de Boullier - qui ne manque pas de rappeler que "la marge en héros et zéro est infime en F1, autre clin d'œil à Briatore ? - repose aussi sur Robert Kubica. Nous avions avancé à l'intersaison que le Polonais aurait à soutenir une grande partie de l'équipe et qu'il avait les épaules pour le faire. Son podium à Melbourne et sa 5e place en Chine sont aussi les victoires de Boullier si on se souvient de la méfiance avec laquelle il a accueilli l'arrivée de Genii aux commandes de l'écurie.
"Robert a été tout simplement parfait (à Shanghai)", affirme Boullier. "La deuxième voiture de sécurité n'a pas joué en sa faveur et cela a été frustrant. Il a bien géré ses pneumatiques, il avait un bon rythme de course et a marqué le maximum de points possible. Il a fait un superbe travail."
Ces excellent résultats, qui font de Renault une inattendue 5e force du paddock, ont de quoi donner le moral à l'équipe qui attend, comme toutes les autres, des nouveaux éléments pour le Grand Prix d'Espagne, à Barcelone, le 9 mai.