Red Bull et son duo de pilotes, Mark Webber et Sebastian Vettel, qui dominent tous deux le classement, veulent enfoncer le clou au Grand Prix de Turquie dimanche sur le circuit d'Istanbul Park, après avoir remporté les deux dernières courses à Barcelone et Monaco.
L'écurie austro-britannique, également vainqueur en Malaisie, dispose d'un avantage tel sur la concurrence que ce quatrième succès de la saison semble difficilement pouvoir lui échapper. "Red Bull pilote dans son propre monde, avec des pilotes qui en plus font du bon boulot", concède Michael Schumacher.
"C'est le sentiment que nous avons tous. Ils sont plus rapides que tout le monde. Il méritent d'être devant aux deux championnats", opine Fernando Alonso. "Mais même avec la meilleure voiture, ils ne sont que trois points devant moi", remarque l'Espagnol, à l'unisson avec son coéquipier Felipe Massa.
"Red Bull a signé toutes les poles positions cette saison. C'est impressionnant. Mais malgré cela, ils n'ont pas gagné toutes les courses", observe l'autre pilote Ferrari, se félicitant de n'être "qu'à 17 points des premiers", soit ce qui récompense l'auteur d'un podium.
L'avance de Webber et Vettel, qui ont pris conjointement la tête du classement (78 pts) après leur doublé à Monaco, ne correspond il est vrai pas à la domination de leur monoplace sur le reste du plateau. La faute à un début de saison marqué par des incidents techniques et des courses mouvementées.
Mais les deux pilotes Red Bull sont sur un nuage depuis deux courses. Surtout l'Australien, qui a remporté ces épreuves en patron, sans avoir jamais lâché la tête. Le GP d'Espagne, où il avait dominé d'une seconde tout le plateau, sauf Vettel, en qualifications, a marqué les esprits.
Son succès en Principauté l'a ensuite propulsé dans la sphère des champions potentiels. Les images le montrant, coupe en main, dans une piste aux couleurs de son écurie, ont fait le tour du monde. Tout comme son plongeon dominical dans la baie monégasque.
"Ce qui a bien fonctionné, c'est notre manière de fêter cette victoire. Red Bull fait généralement les choses bien à ce sujet. Cela a bien clos le week-end. C'était une bonne manière pour les médias de raconter l'histoire", minore-t-il, consentant s'être "amusé".
Ce coup de projecteur fait pourtant figure de reconnaissance pour cet "ex-gregario", habitué au milieu de grille tant à ses débuts pour Minardi, que chez Jaguar ou Williams... jusqu'à l'avènement de Red Bull la saison passée, quand il avait gagné ses premières courses.
"J'ai eu la chance d'aller chez Red Bull. Adrian (Newey, le directeur technique de l'écurie, NDLR) est très bon pour faire des voitures. Le changement de règle (en 2009, quand les monoplaces avaient été intégralement modifiées) nous a aidés", constate-t-il avec honnêteté.
Après neuf saisons en Formule 1, Mark Webber refuse de prendre la grosse tête, préférant se souvenir "des occasions manquées dans le passé". "Là, nous devons faire le maximum. Mais je ne me sens pas différent quand je sors du lit", ironise-t-il.A Instanbul, son principal adversaire, malgré les éventuels progrès des Ferrari, McLaren, Mercedes et autres Renault, restera son partenaire Sebastian Vettel. Et l'Australien d'annoncer "une compétition saine, comme chaque fois".
"Nous aimons nous battre ensemble. Sebastian a eu ses temps forts Dans le passé. Il a été virtuellement intouchable. J'espère que cela ne se reproduira pas trop dans le futur", sourit-il. Humble, comme à son habitude
L'écurie austro-britannique, également vainqueur en Malaisie, dispose d'un avantage tel sur la concurrence que ce quatrième succès de la saison semble difficilement pouvoir lui échapper. "Red Bull pilote dans son propre monde, avec des pilotes qui en plus font du bon boulot", concède Michael Schumacher.
"C'est le sentiment que nous avons tous. Ils sont plus rapides que tout le monde. Il méritent d'être devant aux deux championnats", opine Fernando Alonso. "Mais même avec la meilleure voiture, ils ne sont que trois points devant moi", remarque l'Espagnol, à l'unisson avec son coéquipier Felipe Massa.
"Red Bull a signé toutes les poles positions cette saison. C'est impressionnant. Mais malgré cela, ils n'ont pas gagné toutes les courses", observe l'autre pilote Ferrari, se félicitant de n'être "qu'à 17 points des premiers", soit ce qui récompense l'auteur d'un podium.
L'avance de Webber et Vettel, qui ont pris conjointement la tête du classement (78 pts) après leur doublé à Monaco, ne correspond il est vrai pas à la domination de leur monoplace sur le reste du plateau. La faute à un début de saison marqué par des incidents techniques et des courses mouvementées.
Mais les deux pilotes Red Bull sont sur un nuage depuis deux courses. Surtout l'Australien, qui a remporté ces épreuves en patron, sans avoir jamais lâché la tête. Le GP d'Espagne, où il avait dominé d'une seconde tout le plateau, sauf Vettel, en qualifications, a marqué les esprits.
Son succès en Principauté l'a ensuite propulsé dans la sphère des champions potentiels. Les images le montrant, coupe en main, dans une piste aux couleurs de son écurie, ont fait le tour du monde. Tout comme son plongeon dominical dans la baie monégasque.
"Ce qui a bien fonctionné, c'est notre manière de fêter cette victoire. Red Bull fait généralement les choses bien à ce sujet. Cela a bien clos le week-end. C'était une bonne manière pour les médias de raconter l'histoire", minore-t-il, consentant s'être "amusé".
Ce coup de projecteur fait pourtant figure de reconnaissance pour cet "ex-gregario", habitué au milieu de grille tant à ses débuts pour Minardi, que chez Jaguar ou Williams... jusqu'à l'avènement de Red Bull la saison passée, quand il avait gagné ses premières courses.
"J'ai eu la chance d'aller chez Red Bull. Adrian (Newey, le directeur technique de l'écurie, NDLR) est très bon pour faire des voitures. Le changement de règle (en 2009, quand les monoplaces avaient été intégralement modifiées) nous a aidés", constate-t-il avec honnêteté.
Après neuf saisons en Formule 1, Mark Webber refuse de prendre la grosse tête, préférant se souvenir "des occasions manquées dans le passé". "Là, nous devons faire le maximum. Mais je ne me sens pas différent quand je sors du lit", ironise-t-il.A Instanbul, son principal adversaire, malgré les éventuels progrès des Ferrari, McLaren, Mercedes et autres Renault, restera son partenaire Sebastian Vettel. Et l'Australien d'annoncer "une compétition saine, comme chaque fois".
"Nous aimons nous battre ensemble. Sebastian a eu ses temps forts Dans le passé. Il a été virtuellement intouchable. J'espère que cela ne se reproduira pas trop dans le futur", sourit-il. Humble, comme à son habitude