Sébastien Bourdais : Amour, mensonges et Toro Rosso
Voilà l’expiration de la clause d’exclusivité entre Sébastien Bourdais et Toro Rosso est terminé depuis 2 jours maintenant et pourtant il y a encore un espoir, mais aussi beaucoup de politique là-dessous...
D’après Lionel Froissart, Nicolas Todt lui a annoncé que l’affaire entre le pilote français et Toro Rosso était maintenant de l’ordre du 50/50. Ce qui signifie que le bras de fer continu et que l’annonce sera retardée.
En jeu ? Simplement une question d’orgueil au départ et ensuite d’ego enchaîné sur une certaine mauvaise foi. D’orgueil, car Helmut Marko s’est vu remettre en cause au sein de l’équipe Toro Rosso par Gerhard Berger. Même Niki Lauda y va de sa petite phrase, il trouve que le système de détection de jeunes pilotes de la filière Red Bull est simplement nul ! D’ego ensuite car Gerhard Berger désire un minimum d’indépendance pour choisir ses pilotes, alors qu’on veut lui imposer des choix sans consultation. Sans oublier, la mauvaise foi car Red Bull annonce qu’elle cherche des pilotes de "marché" et non des pilotes talentueux...
L’arrivée de Lewis Hamilton fait beaucoup de mal à Red Bull qui investit presque 20 Millions d’Euros par an pour ce programme de détection dans le monde entier. Et pour quel résultat ? Enrique Bernoldi, Christian Klien, Scott Speed, Neel Jani, Robert Doornbos, Vitantonio Liuzzi... La F1 a vue beaucoup de pilotes sponsorisés par la marque autrichienne, mais aucun n’a vraiment percé. Pire en 2001, Red Bull a pénalisé l’équipe Sauber financièrement car elle n’avait pas embauché Enrique Bernoldi : Peter Sauber lui préférant Kimi Raikkonen. Helmut Marko commence juste petit à petit à semer le doute sur ses véritables compétences en ce domaine. L’affaire Sébastian Vettel est là pour le rappeler.
Voulu par Gerhard Berger, mais pas par Helmut Marko, qui souhaitait tout simplement que Scott Speed termine la saison 2007 dans l’équipe. Un match Berger-Vettel / Marko-Speed s’est alors engagé : Ce conflit s’est soldé par un bras de fer musclé entre les deux hommes... Il a été remporté par Gerhard Berger, qui a reçu pour l’occasion l’aide de ses amis de chez BMW. Ils ont fait plier la décision d’Helmut Marko mais au prix de beaucoup d’effort !
Mais pour Sébastien Bourdais ? Bonne question car soudainement entre ses essais à Spa-Francorchamps et cette semaine, le ton a changé. C’est le fameux double language de Toro Rosso...
Pour Sébastien Bourdais l’avenir est plus difficile, car maintenant la NASCAR lui tend les bras, d’ailleurs l’équipe Newmann/Hass voit les choses en grand. En effet McDonald, le sponsor du pilote tricolore depuis 2004 en ChampCar, s’est déclaré près à suivre Sébastian Bourdais en NASCAR en 2008. Avec à la clé, une belle enveloppe de 8 Millions de dollars de sponsoring plus 2 Millions de dollars de salaire pour notre représentant français durant 3 ans. Le challenge est beau !
Surtout que de l’autre côté, Toro Rosso lui proposerait au pire un contrat de deux ans avec un salaire d’un Million de dollars, soit moins que ce qu’il gagne en ChampCar depuis 2004. Mais l’aspect est autrement plus politique. Nicolas Todt rêve de faire venir un pilote français en Formule 1. Pour lui, l’avenir est le jeune Jules Bianchi, actuellement en Formule Renault. Mais avec Sébastien Bourdais, le fils de Jean Todt gagnerait définitivement ses galons d’agent dans le paddock en plaçant le triple Champion de ChampCar...
Voilà l’expiration de la clause d’exclusivité entre Sébastien Bourdais et Toro Rosso est terminé depuis 2 jours maintenant et pourtant il y a encore un espoir, mais aussi beaucoup de politique là-dessous...
D’après Lionel Froissart, Nicolas Todt lui a annoncé que l’affaire entre le pilote français et Toro Rosso était maintenant de l’ordre du 50/50. Ce qui signifie que le bras de fer continu et que l’annonce sera retardée.
En jeu ? Simplement une question d’orgueil au départ et ensuite d’ego enchaîné sur une certaine mauvaise foi. D’orgueil, car Helmut Marko s’est vu remettre en cause au sein de l’équipe Toro Rosso par Gerhard Berger. Même Niki Lauda y va de sa petite phrase, il trouve que le système de détection de jeunes pilotes de la filière Red Bull est simplement nul ! D’ego ensuite car Gerhard Berger désire un minimum d’indépendance pour choisir ses pilotes, alors qu’on veut lui imposer des choix sans consultation. Sans oublier, la mauvaise foi car Red Bull annonce qu’elle cherche des pilotes de "marché" et non des pilotes talentueux...
L’arrivée de Lewis Hamilton fait beaucoup de mal à Red Bull qui investit presque 20 Millions d’Euros par an pour ce programme de détection dans le monde entier. Et pour quel résultat ? Enrique Bernoldi, Christian Klien, Scott Speed, Neel Jani, Robert Doornbos, Vitantonio Liuzzi... La F1 a vue beaucoup de pilotes sponsorisés par la marque autrichienne, mais aucun n’a vraiment percé. Pire en 2001, Red Bull a pénalisé l’équipe Sauber financièrement car elle n’avait pas embauché Enrique Bernoldi : Peter Sauber lui préférant Kimi Raikkonen. Helmut Marko commence juste petit à petit à semer le doute sur ses véritables compétences en ce domaine. L’affaire Sébastian Vettel est là pour le rappeler.
Voulu par Gerhard Berger, mais pas par Helmut Marko, qui souhaitait tout simplement que Scott Speed termine la saison 2007 dans l’équipe. Un match Berger-Vettel / Marko-Speed s’est alors engagé : Ce conflit s’est soldé par un bras de fer musclé entre les deux hommes... Il a été remporté par Gerhard Berger, qui a reçu pour l’occasion l’aide de ses amis de chez BMW. Ils ont fait plier la décision d’Helmut Marko mais au prix de beaucoup d’effort !
Mais pour Sébastien Bourdais ? Bonne question car soudainement entre ses essais à Spa-Francorchamps et cette semaine, le ton a changé. C’est le fameux double language de Toro Rosso...
Pour Sébastien Bourdais l’avenir est plus difficile, car maintenant la NASCAR lui tend les bras, d’ailleurs l’équipe Newmann/Hass voit les choses en grand. En effet McDonald, le sponsor du pilote tricolore depuis 2004 en ChampCar, s’est déclaré près à suivre Sébastian Bourdais en NASCAR en 2008. Avec à la clé, une belle enveloppe de 8 Millions de dollars de sponsoring plus 2 Millions de dollars de salaire pour notre représentant français durant 3 ans. Le challenge est beau !
Surtout que de l’autre côté, Toro Rosso lui proposerait au pire un contrat de deux ans avec un salaire d’un Million de dollars, soit moins que ce qu’il gagne en ChampCar depuis 2004. Mais l’aspect est autrement plus politique. Nicolas Todt rêve de faire venir un pilote français en Formule 1. Pour lui, l’avenir est le jeune Jules Bianchi, actuellement en Formule Renault. Mais avec Sébastien Bourdais, le fils de Jean Todt gagnerait définitivement ses galons d’agent dans le paddock en plaçant le triple Champion de ChampCar...