Eric Boullier, le directeur de Renault F1, est clair : Kimi Räikkönen, champion du monde F1 2007 reconverti en WRC cette saison, devra remplir deux conditions essentielles pour être un candidat potentiel à un volant dans l'équipe en 2011. Aux côtés de Robert Kubica, en passe de resigner.
Renault est dans la dernière ligne droite de ses négociations avec Robert Kubica, ex-BMW, sous contrat ferme pour 2010 uniquement, jusque là. Et l'issue la plus probable s'annonce favorable. "Robert est content d'être chez Renault", se félicite Eric Boullier, qui nous a accordé un long entretien, à Enstone. "Du moins, il a trouvé l'atmosphère qu'il n'y avait pas chez BMW : celle d'un vrai team de course, avec une mentalité de team de course, et en gros ça lui convient parfaitement car sa vie ne tourne qu'autour de la course. Dans un objectif de carrière il souhaite devenir champion du monde, et ça tombe bien car nous aussi. Des rumeurs circulent donc, pour moitié fausses, pour moitié vraies, car nous lui avons donné une exposition maximale cette année, et de ce fait il est devenu convoité. Il ne s'agit pas d'une histoire d'argent ou de signer un contrat de deux ou trois ans, peu importe d'ailleurs. Il s'agit de mettre en place une relation constructive", complète le directeur de Renault F1.
C'est vrai, la cote de Kubica est montée en flèche en quelques Grands Prix seulement chez Renault, qui suit une courbe crescendo. Et la silly season bat son plein, apportant son cortège de rumeurs, entretenues, saupoudrées à dessein. Parfois, l'entourage d'un pilote y contribue ; avec malice, mais il y a un temps pour tout. Ainsi, Daniele Morelli, l'agent du pilote polonais, s'est-il fait sèchement remettre en place par le patron français lors du dernier week-end de course, à Valence. L'Italien brandissait le spectre d'un intérêt de Mercedes-Benz pour son poulain...
Eric Boullier est inflexible. "Je l'ai dit plusieurs fois : si Robert veut partir, qu'il parte ! On ne veut pas d'un pilote qui n'a pas envie de rouler pour nous, aussi bon soit-il. Si le pilote a la tête ailleurs, d'autres envies, d'autres ambitions, nous n'en tirerons pas la quintessence. L'intérêt est de construire une vraie relation. L'équipe doit se remettre en cause en permanence -et c'est ce qu'elle fait déjà mais elle doit progresser- et donner à Robert une voiture capable d'aller chercher des poles, et construite autour une équipe d'exploitation en mesure de gagner. De là, nous aurons atteint nos objectifs de remporter le championnat du monde avec Robert ; où avec le pilote N.2". Voilà qui est clair.
C'est un fait, Morelli n'est pas toujours le meilleur porte-parole du Polonais, invariablement laudatif à l'endroit de la Maison jaune. La raison va probablement l'emporter, comme le souffle le boss opérationnel d'Enstone : "Nous n'avons pas de pression particulière. Robert sait ce que nous sommes en train de faire. Ça pourrait vernir rapidement car nous sommes bien avancés dans les discussions."
Eric Boullier a évoqué les rumeurs, et pour le coup les contacts avec Kimi Räikkönen en sont une vraie ; une vue de l'esprit, une association d'idée pour l'heure sans fondement tant le manager français s'interloque à la simple évocation du sujet. De quoi refroidir sérieusement l'ardeur des fans du champion du monde 2007. "Räikkönen sur le marché ? Non. Räikkönen n'est pas sur le marché, il fait du WRC", tranche l'homme de confiance de Gérard Lopez, le P-DG de Genii. Avant de développer son point de vue : "Faire revenir un champion du monde est un bon moyen de faire parler de la F1. S'il est motivé pour piloter en Formule 1, motivé pour piloter pour Renault -et AUCUNE autre écurie- alors il devient un choix possible. S'il ne remplit pas ces deux conditions, ça ne nous intéresse pas." D'aventure, si Räikkönen compte se servir de Renault pour viser ensuite le baquet que Schumacher laissera vacant chez Mercedes fin 2011 ou fin 2012, c'est peine perdu. Les Robertson peuvent faire l'économie d'une viste. Et dans tout ça, on ne parle même pas des prétentions financières élevées que "Iceman" a toujours eues, et qu'il devra taire sous peine là encore d'être immédiatement disqualifié. Voilà pourquoi l'énigmatique ex-pilote de Sauber, McLaren et Ferrari, passé au WRC chez Citroën Junior, "n'est pas sur la liste" actuelle de Renault 2011.
Renault est dans la dernière ligne droite de ses négociations avec Robert Kubica, ex-BMW, sous contrat ferme pour 2010 uniquement, jusque là. Et l'issue la plus probable s'annonce favorable. "Robert est content d'être chez Renault", se félicite Eric Boullier, qui nous a accordé un long entretien, à Enstone. "Du moins, il a trouvé l'atmosphère qu'il n'y avait pas chez BMW : celle d'un vrai team de course, avec une mentalité de team de course, et en gros ça lui convient parfaitement car sa vie ne tourne qu'autour de la course. Dans un objectif de carrière il souhaite devenir champion du monde, et ça tombe bien car nous aussi. Des rumeurs circulent donc, pour moitié fausses, pour moitié vraies, car nous lui avons donné une exposition maximale cette année, et de ce fait il est devenu convoité. Il ne s'agit pas d'une histoire d'argent ou de signer un contrat de deux ou trois ans, peu importe d'ailleurs. Il s'agit de mettre en place une relation constructive", complète le directeur de Renault F1.
C'est vrai, la cote de Kubica est montée en flèche en quelques Grands Prix seulement chez Renault, qui suit une courbe crescendo. Et la silly season bat son plein, apportant son cortège de rumeurs, entretenues, saupoudrées à dessein. Parfois, l'entourage d'un pilote y contribue ; avec malice, mais il y a un temps pour tout. Ainsi, Daniele Morelli, l'agent du pilote polonais, s'est-il fait sèchement remettre en place par le patron français lors du dernier week-end de course, à Valence. L'Italien brandissait le spectre d'un intérêt de Mercedes-Benz pour son poulain...
Eric Boullier est inflexible. "Je l'ai dit plusieurs fois : si Robert veut partir, qu'il parte ! On ne veut pas d'un pilote qui n'a pas envie de rouler pour nous, aussi bon soit-il. Si le pilote a la tête ailleurs, d'autres envies, d'autres ambitions, nous n'en tirerons pas la quintessence. L'intérêt est de construire une vraie relation. L'équipe doit se remettre en cause en permanence -et c'est ce qu'elle fait déjà mais elle doit progresser- et donner à Robert une voiture capable d'aller chercher des poles, et construite autour une équipe d'exploitation en mesure de gagner. De là, nous aurons atteint nos objectifs de remporter le championnat du monde avec Robert ; où avec le pilote N.2". Voilà qui est clair.
C'est un fait, Morelli n'est pas toujours le meilleur porte-parole du Polonais, invariablement laudatif à l'endroit de la Maison jaune. La raison va probablement l'emporter, comme le souffle le boss opérationnel d'Enstone : "Nous n'avons pas de pression particulière. Robert sait ce que nous sommes en train de faire. Ça pourrait vernir rapidement car nous sommes bien avancés dans les discussions."
Eric Boullier a évoqué les rumeurs, et pour le coup les contacts avec Kimi Räikkönen en sont une vraie ; une vue de l'esprit, une association d'idée pour l'heure sans fondement tant le manager français s'interloque à la simple évocation du sujet. De quoi refroidir sérieusement l'ardeur des fans du champion du monde 2007. "Räikkönen sur le marché ? Non. Räikkönen n'est pas sur le marché, il fait du WRC", tranche l'homme de confiance de Gérard Lopez, le P-DG de Genii. Avant de développer son point de vue : "Faire revenir un champion du monde est un bon moyen de faire parler de la F1. S'il est motivé pour piloter en Formule 1, motivé pour piloter pour Renault -et AUCUNE autre écurie- alors il devient un choix possible. S'il ne remplit pas ces deux conditions, ça ne nous intéresse pas." D'aventure, si Räikkönen compte se servir de Renault pour viser ensuite le baquet que Schumacher laissera vacant chez Mercedes fin 2011 ou fin 2012, c'est peine perdu. Les Robertson peuvent faire l'économie d'une viste. Et dans tout ça, on ne parle même pas des prétentions financières élevées que "Iceman" a toujours eues, et qu'il devra taire sous peine là encore d'être immédiatement disqualifié. Voilà pourquoi l'énigmatique ex-pilote de Sauber, McLaren et Ferrari, passé au WRC chez Citroën Junior, "n'est pas sur la liste" actuelle de Renault 2011.