Épatant vainqueur à Silverstone seul contre tous, Mark Webber, qui avait au début de la saison le statut d'outsider, reste en lice pour le titre après 10 des 19 courses du Championnat du monde de F1, sur la voiture la plus performante du plateau
Alan Jones va peut-être avoir avoir raison. Voilà trente ans que l'Australie lui cherche un successeur en tant que champion du monde de F1 et l'ancien pilote Williams - on est témoins - avait pronostiqué Webber pour le titre 2010 dès le mois de janvier. Il avait pris des risques au regard du plateau exceptionnel qui est réuni pour cette 60e saison de F1, et n'a pas encore gagne puisqu'il reste neuf courses à disputer. Mais le week-end réalisé par son compatriote a dû lui mettre du baume au cœur.
Car Webber, déjà 33 ans, a empoché la 5e victoire de sa carrière (presque) comme un champion. Sur la piste comme en dehors. L'ancien pilote Minardi avait à peu près tout contre lui au départ, dimanche. Il y a deux semaines, il était victime de l'un des accidents les plus spectaculaires de ces dernières années en F1.
Privé de châssis, il héritait de celui que son coéquipier Sebastian Vettel avait quasiment mis au rebut après le Grand Prix de Monaco. Après les derniers essais libres, il était contraint de laisser son nouvel aileron au même Vettel, sur ordre de son équipe, qui affirmait ouvertement vouloir privilégier Vettel qui était alors devant Webber au classement.
Ce n'est pas tout. Webber se qualifiait en première ligne, juste derrière Vettel, mais sur la partie sale de la piste. Un peu plus d'un mois après l'accrochage du Grand Prix de Turquie, la hache de guerre était déterrée entre les deux coéquipiers, unis dans leur talent de pilote, mais si différents dans leur personnalité. Dans ce duel, on pouvait s'attendre à ce que Baby Schumi, celui dont on dit qu'il représente l'avenir de la F1, prenne le dessus.
Mark Webber prend le meilleur sur Sebastian Vettel dans le premier virage à Silverstone © Press Association
Mais dès l'extinction des feux, même s'il évoqua à l'arrivée une patinage excessif, c'est lui, Vettel, qui a craqué, perdant complètement les pédale dans les premiers hectomètres, tandis que Webber se faisait une joie de le passer et d'aller rageusement cueillir sa troisième victoire de la saison pour repasser devant son coéquipier au classement.
Cette victoire et la manière dont elle est intervenue, à domicile pour Red Bull, pourrait être le tournant de la saison. Mathématiquement d'abord. À deux semaines de la 11e course, à Hockenheim, voilà Webber passé devant son coéquipier pour seppt points. C'est lui maintenant, qui devra avoir les égards de son équipe. Christian Horner l'a confirmé.
Psychologiquement ensuite, on a vu un peu à Silverstone, où Vettel détenait le titre, l'opposition d'un grand et d'un petit frère ennemis. Tout ce qui a précédé la course a semblé rendre Webber plus fort et Vettel plus friable. C'est peut-être une question d'expérience. "Dans ma vie, professionnelle ou privée, j'ai rencontré beaucoup d'obstacles. Mais je les ai tous surmontés", a déclaré Webber. "Je pense que l'on peut juger quelqu'un à sa manière dont il réagit dans l'adversité. Certains pilotes ont cette capacité. Je pense l'avoir un peu plus que les autres."
Il est vrai que pour sortir du panier de crabes qui habite le paddock de la F1 2010 (quatre champions du monde, Vettel, Rosberg, Kubica, Massa...), mieux vaut avoir la peau tannée d'un crocodile australien que le visage poupin d'un surdoué du cerceau. C'est peut-être ce qui va permettre à Webber de créer une immense surprise à Abou Dhabi, ou avant.
Car côté mécanique, la Red Bull a encore prouvé dimanche qu'elle n'avait pas grand-chose à craindre de ses rivales. Même la McLaren a marqué le pas devant le génie d'Adrian Newey qui est parvenu à imiter le F-duct qui donnait jusqu'à présent un avantage à Woking. Si maintenant toute l'équipe se met derrière Webber, pour assurer un premier titre de champion du monde à cette équipe pour l'instant sans passé, le score peut défiler très vite.
Alan Jones va peut-être avoir avoir raison. Voilà trente ans que l'Australie lui cherche un successeur en tant que champion du monde de F1 et l'ancien pilote Williams - on est témoins - avait pronostiqué Webber pour le titre 2010 dès le mois de janvier. Il avait pris des risques au regard du plateau exceptionnel qui est réuni pour cette 60e saison de F1, et n'a pas encore gagne puisqu'il reste neuf courses à disputer. Mais le week-end réalisé par son compatriote a dû lui mettre du baume au cœur.
Car Webber, déjà 33 ans, a empoché la 5e victoire de sa carrière (presque) comme un champion. Sur la piste comme en dehors. L'ancien pilote Minardi avait à peu près tout contre lui au départ, dimanche. Il y a deux semaines, il était victime de l'un des accidents les plus spectaculaires de ces dernières années en F1.
Privé de châssis, il héritait de celui que son coéquipier Sebastian Vettel avait quasiment mis au rebut après le Grand Prix de Monaco. Après les derniers essais libres, il était contraint de laisser son nouvel aileron au même Vettel, sur ordre de son équipe, qui affirmait ouvertement vouloir privilégier Vettel qui était alors devant Webber au classement.
Ce n'est pas tout. Webber se qualifiait en première ligne, juste derrière Vettel, mais sur la partie sale de la piste. Un peu plus d'un mois après l'accrochage du Grand Prix de Turquie, la hache de guerre était déterrée entre les deux coéquipiers, unis dans leur talent de pilote, mais si différents dans leur personnalité. Dans ce duel, on pouvait s'attendre à ce que Baby Schumi, celui dont on dit qu'il représente l'avenir de la F1, prenne le dessus.
Mark Webber prend le meilleur sur Sebastian Vettel dans le premier virage à Silverstone © Press Association
Mais dès l'extinction des feux, même s'il évoqua à l'arrivée une patinage excessif, c'est lui, Vettel, qui a craqué, perdant complètement les pédale dans les premiers hectomètres, tandis que Webber se faisait une joie de le passer et d'aller rageusement cueillir sa troisième victoire de la saison pour repasser devant son coéquipier au classement.
Cette victoire et la manière dont elle est intervenue, à domicile pour Red Bull, pourrait être le tournant de la saison. Mathématiquement d'abord. À deux semaines de la 11e course, à Hockenheim, voilà Webber passé devant son coéquipier pour seppt points. C'est lui maintenant, qui devra avoir les égards de son équipe. Christian Horner l'a confirmé.
Psychologiquement ensuite, on a vu un peu à Silverstone, où Vettel détenait le titre, l'opposition d'un grand et d'un petit frère ennemis. Tout ce qui a précédé la course a semblé rendre Webber plus fort et Vettel plus friable. C'est peut-être une question d'expérience. "Dans ma vie, professionnelle ou privée, j'ai rencontré beaucoup d'obstacles. Mais je les ai tous surmontés", a déclaré Webber. "Je pense que l'on peut juger quelqu'un à sa manière dont il réagit dans l'adversité. Certains pilotes ont cette capacité. Je pense l'avoir un peu plus que les autres."
Il est vrai que pour sortir du panier de crabes qui habite le paddock de la F1 2010 (quatre champions du monde, Vettel, Rosberg, Kubica, Massa...), mieux vaut avoir la peau tannée d'un crocodile australien que le visage poupin d'un surdoué du cerceau. C'est peut-être ce qui va permettre à Webber de créer une immense surprise à Abou Dhabi, ou avant.
Car côté mécanique, la Red Bull a encore prouvé dimanche qu'elle n'avait pas grand-chose à craindre de ses rivales. Même la McLaren a marqué le pas devant le génie d'Adrian Newey qui est parvenu à imiter le F-duct qui donnait jusqu'à présent un avantage à Woking. Si maintenant toute l'équipe se met derrière Webber, pour assurer un premier titre de champion du monde à cette équipe pour l'instant sans passé, le score peut défiler très vite.