Les événement de dimanche à Hockenheim constituent la troisième affaire grave à laquelle est mêlé Fernando Alonso ces dernières années.
La victoire à tout prix chez Ferrari est un leit-motiv que l'on pensait envolé en 2006 avec les départ de Maranello de la génération Schumacher. Mais comme il avait succédé à l'Allemand au palmarès, l'Espagnol semble maintenant reprendre son style très particulier, basé sur un coéquipier - Felipe Massa - aux ordres et sur la recherche de l'efficacité maximales à la limite du règlement et parfois de la morale.
1. Affaire de l'espionnage de Ferrari, 2007
McLaren, où il vient d'arriver, auréolé de sa deuxième couronne mondiale, est accusé d'avoir espionné Ferrari. Un responsable technique de la Scuderia, Nigel Stepney, a communiqué les "secrets de réglages" de la Ferrari F2007 au concepteur des McLaren, Mike Coughlan. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) enquête. Tout comme la justice civile en Grande-Bretagne et en Italie. L'écurie britannique rejette dans un premier temps la faute sur le seul Coughlan, s'évitant de lourdes sanctions. Mais des mails envoyés par Pedro de la Rosa, alors troisième pilote de McLaren, à Alonso prouvent que les deux pilotes, eux aussi, savaient.
La FIA, sur la base de ces nouveaux éléments, condamne finalement McLaren à une amende record de 100 millions de dollars (environ 72 millions d'euros), tout en l'excluant du Championnat constructeurs qu'elle dominait.
Les deux pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton sont en revanche épargnés et autorisés à lutter jusqu'au bout pour le titre pilotes. Ils le perdront pour un point chacun face à Kimi Räikkönen (Ferrari).
Cette même saison, l'Espagnol, à un autre niveau, est pénalisé de cinq places sur la grille du GP de Hongrie pour avoir empêché Hamilton, avec qui il entretient une rivalité féroce, de disputer son dernier tour rapide de qualifications.
2. Crashgate, 2008
Revenu chez Renault après sa parenthèse d'un an chez McLaren, Alonso est impliqué dans le Crashgate; Son coéquipier Nelson Piquet Jr, à la demande de ses patrons, s'accidente volontairement durant le GP de Singapour 2008 et provoque une neutralisation de la course.
Ayant ravitaillé plus que précocement, l'Espagnol double tous ses adversaires alors que la voiture de sécurité est en piste. Il remporte la course dans des conditions très suspectes. Mais l'affaire s'arrête là.
Un an plus tard, en 2009, Piquet Jr, licencié avec pertes et fracas par l'ex boss de l'écurie Renault, le tumultueux Flavio Briatore, part s'épancher auprès de la FIA.
Briatore est suspendu à vie et Renault avec sursis. Piquet Jr est blanchi, tout comme Alonso, qui selon la FIA n'était pour rien dans la combine.
3. Allemagne 2010
Alonso, après deux saison blanches chez Renault, a signé chez Ferrari, concrétisant son "rêve d'enfant". Son coéquipier Felipe Massa est à sa main lors des dix premières courses.
Mais à la onzième, dimanche à Hockenheim, le Brésilien lui grille la politesse au départ et semble se diriger vers la victoire. Un succès serait d'autant plus significatif qu'il interviendrait un an jour pour jour après son gravissime accident au GP de Hongrie-2009, qui l'avait plongé dans le coma.
Mais au 49e tour de la course, Ferrari appelle Massa par radio : "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message ?".
Le Brésilien ralentit instantanément puis commet une erreur fort opportune, qui permet à Alonso de le doubler.
L'Espagnol s'adjuge la victoire. Mais sa réputation est une nouvelle fois ternie. Car les consignes d'équipes sont interdites en F1. Ferrari a été condamné dimanche à 100.000 euros d'amende. Son cas sera prochainement étudié au Conseil mondial de la FIA. Des sanctions pourraient tomber.
La victoire à tout prix chez Ferrari est un leit-motiv que l'on pensait envolé en 2006 avec les départ de Maranello de la génération Schumacher. Mais comme il avait succédé à l'Allemand au palmarès, l'Espagnol semble maintenant reprendre son style très particulier, basé sur un coéquipier - Felipe Massa - aux ordres et sur la recherche de l'efficacité maximales à la limite du règlement et parfois de la morale.
1. Affaire de l'espionnage de Ferrari, 2007
McLaren, où il vient d'arriver, auréolé de sa deuxième couronne mondiale, est accusé d'avoir espionné Ferrari. Un responsable technique de la Scuderia, Nigel Stepney, a communiqué les "secrets de réglages" de la Ferrari F2007 au concepteur des McLaren, Mike Coughlan. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) enquête. Tout comme la justice civile en Grande-Bretagne et en Italie. L'écurie britannique rejette dans un premier temps la faute sur le seul Coughlan, s'évitant de lourdes sanctions. Mais des mails envoyés par Pedro de la Rosa, alors troisième pilote de McLaren, à Alonso prouvent que les deux pilotes, eux aussi, savaient.
La FIA, sur la base de ces nouveaux éléments, condamne finalement McLaren à une amende record de 100 millions de dollars (environ 72 millions d'euros), tout en l'excluant du Championnat constructeurs qu'elle dominait.
Les deux pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton sont en revanche épargnés et autorisés à lutter jusqu'au bout pour le titre pilotes. Ils le perdront pour un point chacun face à Kimi Räikkönen (Ferrari).
Cette même saison, l'Espagnol, à un autre niveau, est pénalisé de cinq places sur la grille du GP de Hongrie pour avoir empêché Hamilton, avec qui il entretient une rivalité féroce, de disputer son dernier tour rapide de qualifications.
2. Crashgate, 2008
Revenu chez Renault après sa parenthèse d'un an chez McLaren, Alonso est impliqué dans le Crashgate; Son coéquipier Nelson Piquet Jr, à la demande de ses patrons, s'accidente volontairement durant le GP de Singapour 2008 et provoque une neutralisation de la course.
Ayant ravitaillé plus que précocement, l'Espagnol double tous ses adversaires alors que la voiture de sécurité est en piste. Il remporte la course dans des conditions très suspectes. Mais l'affaire s'arrête là.
Un an plus tard, en 2009, Piquet Jr, licencié avec pertes et fracas par l'ex boss de l'écurie Renault, le tumultueux Flavio Briatore, part s'épancher auprès de la FIA.
Briatore est suspendu à vie et Renault avec sursis. Piquet Jr est blanchi, tout comme Alonso, qui selon la FIA n'était pour rien dans la combine.
3. Allemagne 2010
Alonso, après deux saison blanches chez Renault, a signé chez Ferrari, concrétisant son "rêve d'enfant". Son coéquipier Felipe Massa est à sa main lors des dix premières courses.
Mais à la onzième, dimanche à Hockenheim, le Brésilien lui grille la politesse au départ et semble se diriger vers la victoire. Un succès serait d'autant plus significatif qu'il interviendrait un an jour pour jour après son gravissime accident au GP de Hongrie-2009, qui l'avait plongé dans le coma.
Mais au 49e tour de la course, Ferrari appelle Massa par radio : "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message ?".
Le Brésilien ralentit instantanément puis commet une erreur fort opportune, qui permet à Alonso de le doubler.
L'Espagnol s'adjuge la victoire. Mais sa réputation est une nouvelle fois ternie. Car les consignes d'équipes sont interdites en F1. Ferrari a été condamné dimanche à 100.000 euros d'amende. Son cas sera prochainement étudié au Conseil mondial de la FIA. Des sanctions pourraient tomber.