Les consignes d'équipes sanctionnées par les commissaires du Grand Pix d'Allemagne et niées par Fernando Alonso valent à Ferrari et à son désormais leader des remarques peu amènes affluant du monde entier.
Cela a commencé dès la conférence de presse en Allemagne. Certains journalistes avertissaient Alonso qu'il risquait de remporter un Championnat terni par cet épisode. "Cela n'engage que vous", répondait le vainqueur du jour. Sa victoire était même comparée en salle de presse avec celle de Singapour en 2008, le point d'origine du Crashgate.
Les consignes d'équipe, ce n'est pas nouveau en F1, "mais là, ils ont vraiment mal ficelé l'affaire", remarquait le patron opérationnel de Lotus Mike Gascoyne. C'est aussi le sentiment de beaucoup d'entre vous sur notre page Facebook.
Il est vrai que le message codé demandant à Massa de laisser passer Alonso ne pouvait guère susciter autre chose que la colère ou l'ironie, notamment de par les excuses en mondovision de Rob Smedley et la demande malhabile de confirmation qu'il formula juste avant.
Il est toutefois un pays où l'on tape moins fort sur Alonso aujourd'hui, l'Espagne. "La presse anglaise n'a montré aucune pitié", analysait Marca, faisant référence au séjour orageux d'Alonso chez McLaren en 2007.
On ne peut pas donner tort au quotidien hispanique. The Sunday Express traite tout de même l'Asturien de "sale tricheur" alors que le Daily Telegraph affirme sinon espère que le Conseil mondial de la FIA, qui se réunit en août, va disqualifier Ferrari. "Une suspension pour un certain nombre de courses est une autre possibilité", selon le Daily Mail.
Les mots les plus durs sont peut-être à mettre au crédit du consultant pour la télé allemande Niki Lauda. "Personne n'a été dupé par l'argument d'Alonso qui dit qu'il n'était pas au courant qu'il y avait eu des consignes d'équipe. Je n'ai jamais entendu un pilote raconter autant de conneries. Il n'a aucune personnalité."
Autre voix germanophone beaucoup entendue cette saison, celle de Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pro-Vettel à l'intérieur de son équipe. "C'est incroyable la manière dont Ferrari a démontré qui était son n°1. La FIA doit réagir avec une sanction drastique", dit-il dans Blick.
Le journal suisse ajoute : "Il y a différentes manières pour Alonso de renouer avec le titre de champion du monde : tricher et mentir doit être l'une d'entre elles".
Même le journal espagnol As attaque son champion :" Alonso a mérité de gagner mais pas comme cela. Domenicali a confirmé son incompétence en donnant un ordre à Massa ce qui est interdit par le règlement".
Pour Folha de S.Paulo, un journal de la ville de Massa, "c'est une insulte au sport". "Nous regrettons de l'écrire mais Massa a manqué de courage", indique Lance, le quolitiden de Rio.
Rubens Barrichello en remettait une couche, huit ans après le GP d'Autriche 2002 : "Je parlerai personnellement à Felipe. Rien n'a changé chez Ferrari".
La Libre commence de son côté à poser des questions. "Est-ce que Jean Todt osera punir son ancienne équipe pour une pratique dont il était coutumier ? On en doute".
L'autre pays bien évidemment plus tendre avec la Scuderia est bien sûr l'Italie. Dans le Corriere dello Sport: on peut lire : "Il serait juste de reconnaître que le problème vient du règlement".
Il Tempo, à Rome, assure que Ferrari a fait "la bonne chose mais d'une mauvaise manière".
Pour Autosprint "Ferrari est punie pour un travail d'équipe"
Norbert Haug (Mercedes) s'est lui aussi exprimé. Tandis que son pilote Michael Schumacher soutient Ferrari, il affirme qu'il "faut penser aux spectateurs. Ils veulent voir de la bagarre pas ce genre d'actions."
Voilà qui semble indifférer Alonso. "C'est l'équipe qui nous pais, par les journaux. Et maintenant nous avons ramené 43 points à Ferrari. Et je ne pense pas que le pilote le plus lent ait gagné cette course." Bien sûr...
Cela a commencé dès la conférence de presse en Allemagne. Certains journalistes avertissaient Alonso qu'il risquait de remporter un Championnat terni par cet épisode. "Cela n'engage que vous", répondait le vainqueur du jour. Sa victoire était même comparée en salle de presse avec celle de Singapour en 2008, le point d'origine du Crashgate.
Les consignes d'équipe, ce n'est pas nouveau en F1, "mais là, ils ont vraiment mal ficelé l'affaire", remarquait le patron opérationnel de Lotus Mike Gascoyne. C'est aussi le sentiment de beaucoup d'entre vous sur notre page Facebook.
Il est vrai que le message codé demandant à Massa de laisser passer Alonso ne pouvait guère susciter autre chose que la colère ou l'ironie, notamment de par les excuses en mondovision de Rob Smedley et la demande malhabile de confirmation qu'il formula juste avant.
Il est toutefois un pays où l'on tape moins fort sur Alonso aujourd'hui, l'Espagne. "La presse anglaise n'a montré aucune pitié", analysait Marca, faisant référence au séjour orageux d'Alonso chez McLaren en 2007.
On ne peut pas donner tort au quotidien hispanique. The Sunday Express traite tout de même l'Asturien de "sale tricheur" alors que le Daily Telegraph affirme sinon espère que le Conseil mondial de la FIA, qui se réunit en août, va disqualifier Ferrari. "Une suspension pour un certain nombre de courses est une autre possibilité", selon le Daily Mail.
Les mots les plus durs sont peut-être à mettre au crédit du consultant pour la télé allemande Niki Lauda. "Personne n'a été dupé par l'argument d'Alonso qui dit qu'il n'était pas au courant qu'il y avait eu des consignes d'équipe. Je n'ai jamais entendu un pilote raconter autant de conneries. Il n'a aucune personnalité."
Autre voix germanophone beaucoup entendue cette saison, celle de Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pro-Vettel à l'intérieur de son équipe. "C'est incroyable la manière dont Ferrari a démontré qui était son n°1. La FIA doit réagir avec une sanction drastique", dit-il dans Blick.
Le journal suisse ajoute : "Il y a différentes manières pour Alonso de renouer avec le titre de champion du monde : tricher et mentir doit être l'une d'entre elles".
Même le journal espagnol As attaque son champion :" Alonso a mérité de gagner mais pas comme cela. Domenicali a confirmé son incompétence en donnant un ordre à Massa ce qui est interdit par le règlement".
Pour Folha de S.Paulo, un journal de la ville de Massa, "c'est une insulte au sport". "Nous regrettons de l'écrire mais Massa a manqué de courage", indique Lance, le quolitiden de Rio.
Rubens Barrichello en remettait une couche, huit ans après le GP d'Autriche 2002 : "Je parlerai personnellement à Felipe. Rien n'a changé chez Ferrari".
La Libre commence de son côté à poser des questions. "Est-ce que Jean Todt osera punir son ancienne équipe pour une pratique dont il était coutumier ? On en doute".
L'autre pays bien évidemment plus tendre avec la Scuderia est bien sûr l'Italie. Dans le Corriere dello Sport: on peut lire : "Il serait juste de reconnaître que le problème vient du règlement".
Il Tempo, à Rome, assure que Ferrari a fait "la bonne chose mais d'une mauvaise manière".
Pour Autosprint "Ferrari est punie pour un travail d'équipe"
Norbert Haug (Mercedes) s'est lui aussi exprimé. Tandis que son pilote Michael Schumacher soutient Ferrari, il affirme qu'il "faut penser aux spectateurs. Ils veulent voir de la bagarre pas ce genre d'actions."
Voilà qui semble indifférer Alonso. "C'est l'équipe qui nous pais, par les journaux. Et maintenant nous avons ramené 43 points à Ferrari. Et je ne pense pas que le pilote le plus lent ait gagné cette course." Bien sûr...